Chapitre 27 : Surprise me

6.2K 241 63
                                    

10 septembre, 16h

Nous sommes à environ 15 minutes du début du match. J'ai fais une surprise à Antoine et j'ai réservé le premier avion pour venir le voir jouer contre Celta Vigo dans le stade de Balaídos, le stade de l'équipe adverse. Oui, nous sommes en minorité mais l'ambiance est déjà au rendez vous.

Je n'ai pas encore prévenu Antoine de ma venue mais j'espère qu'il sera heureux de me voir parce que cela fait presque deux semaines qu'on s'est pas vus. On a quand même beaucoup discutés par FaceTime et par téléphone pour se donner des nouvelles, se raconter le quotidien de chacun. Mais la technologie ne remplacera jamais le plaisir de voir quelqu'un en vrai, face à face. Il me manque tellement chaque jour cela devient plus dur de pas pouvoir le prendre dans mes bras.

Pour l'occasion, j'ai acheté une écharpe de l'atletico et je la lève avec mes deux mains en criant.
Je le vois s'entraîner très sérieusement avec beaucoup de rigueur en faisant des passes et en essayant de marquer. Il est tellement rayonnant.
Le match va bientôt commencer, les équipes rerentrent dans leurs vestiaires pour enfiler leurs vrais maillots et s'alignent sur le stade. Les deux capitaines se sert la main et le match peut prendre part.

C'est impressionnant le monde qu'il y a. C'est une autre ambiance qu'en France mais pour ce qui est des chants je ne comprends rien à ce que les supporters chantent : je suis complètement larguée et je crois que le gars à côté de moi l'a remarqué vu qu'il m'a entendu jurer.

- Je suis français moi aussi, rigola t-il. Je m'appelle Marc.

Je me sens soulagée.

- Enchantée, dis je en secouant sa main. Je m'appelle Laura, je suis rassurée parce que mon espagnol est pas terrible.

- Ne t'inquiète pas avant de faire mes études ici, je ne parlais presque pas un mot alors je comprend.

Il avait un sourire franc et des yeux verts rieurs. Il devait avoir la trentaine étonnant qu'il fasse encore des études.

- Ah d'accord, rigolais-je avant de me reconcentrer sur le match.

Antoine courait comme un fou et semblait proche de son partenaire Koke, puisqu'il le prenait par l'épaule en lui disant un truc.

Le jeu semblait assez calme pour l'instant. Les "colchoneros" n'étaient pas agressifs et aucun but à signaler. La mi temps fut siffler.
Je pouvais voir Antoine même si j'étais mal placée, un peu crispé mais pas stressé. Les joueurs rentrèrent dans les vestiaires.

- Si je peux me permettre qu'est ce que fais une jeune fille toute seule dans les tribunes pour assister à un match qui n'est pas dans le stade de son équipe ?

- Je suis venue voir mon ...

Je me retins. Je n'allais pas dire que je venais voir mon petit ami Antoine.

-...ami, poursuivis-je

- C'est qui comme joueur ?

- Griezmann.

- Ohhh tout s'explique. Un "frenchi", rigola t-il.

- Oui, je suis sûre qu'ils vont marqués pendant la seconde période, annonçais-je déterminée.

- Croisons les doigts !

- Et toi pourquoi tu es tout seul ?

- Parce qu'aucun de mes potes n'a voulu venir et parce que je suis en stage dans la ville, répondis Marc en remettant sa casquette.

- Oh je vois. Tu fais un stage de quoi ?

- De journalisme pour un petit journal régional mais ils vont m'envoyés autre part en Espagne ensuite et je je sais pas encore où.

Love me [Antoine Griezmann]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant