Vampire : Le Lien Vampirique.

XIX Chapître XIX

Chapître XIX : Et... Sans interruption.

PDV : Damon.

- Damon ? Damon, réveille-toi...
 
Je sentis une légère caresse sur mes joues, puis un baiser sur mon front. J'avais si mal à la tête et mon torse me brulait atrocement.
 
- Aller beau gosse, debout ! répéta cette voix si douce et innocente.
 
J'ouvris doucement les yeux et ne fut pas du tout étonné de voir qu'Elena se tenait juste au-dessus de moi. Elle était encore plus belle que dans mes souvenirs, malgré sa lèvres saignante et sa blessure au front, elle était magnifique. Je detachais mon regard d'elle pour regarder attentivement où je me trouvais. Une chambre mais pas n'importe laquelle celle du manoir, de mon manoir. Je froncais les sourcils et me redressais mais me ravisais un sentant l'horrible douleur sur mon ventre. Je grimacais et me rallongeais immédiatement sur le lit.
 
- Bouge pas, il te faut du sang, me dit-elle en embrassant une dernière fois mon front avant de partir et de revenir à une vitesse hallucinante dans la chambre. Essoufflée, elle me tendit la pochette de sang. Je l'a bu du traite mais les douleurs ne partaient pas pour autant elles ne faisaient que s'atténuait quelques secondes. Malgré la douleur, je trouvai la force de parler.
 
- Qu'est-ce qui s'est passé ? demandai-je finalement en me mettant en position assise.
 
- Tu ne vas jamais me croire, sourit-elle. C'est Katherine, c'est elle qui m'a délivré, elle m'a donné de son sang et elle est partie... J'ai rien compris...
 
- Katherine Pierce ? Elle est où ? demandai-je difficilement sentant la souffrance montait dans mes veines.
 
- Elle s'est envolée, elle m'a dit qu'il fallait que je ne laisse pas ma chance passer, pas comme elle.
 
- Et Caroline et Klaus ? Et Stefan ? paniquai-je en essayant de me lever complètement.
 
- Calme-toi ! Stefan est partit avec Lexi, Katherine lui a tout raconté au sujet de sa manipulation sur toi. Ton frère dit qu'il t'avait torturé pour rien, il a préféré fuir...

Je ne comprenais plus rien, Stefan partit ? Ça ne lui ressemblait pas le moins du monde. Il avait une autre idée derrière la tête. Et Katherine qui sauve tout le monde puis s'évapore sans que je n'ai pu avoir la moindre explication sur mon passé avec elle. Non je ne comprenais plus, tout semblait s'arrangeait trop facilement, nous étions à deux doigts de mourir tous et puis je me réveille et tous nos problèmes sont partit ? Non je peux pas y croire.
 
Je levais les yeux vers Elena qui me regardait toute souriante assise confortablement sur mon lit. Mais plus les secondes passaient plus mes blessures me faisaient atrocement mal ! Une poche de sang ne suffisait pas. Avant qu'elle n'ait réagis je me retrouvai dans la cave. Je regardais attentivement le réfrigérateur où se cachait des centaines de pochettes de sang. Je l'ouvris doucement et me penchais pour prendre une poche que je bu entièrement. J'en prit tout de suite une deuxième puis une autre et une autre et cela jusqu'à qu'il n'en reste plus aucune. Je n'avais plus l'habitude de me faire torturer et de rester sans sang pendant plus de 24h. Ayant vidé toute la réserve je devais me sentir mieux mais mes blessures ne cicatrisaient pas... Que ce passait-il ? Je remontai dans le salon, où Klaus et Caroline étaient en train de discuter mais la douleur était de plus en plus épouvantable. Je manquais de m'évanouir mais je me rattrapais bien vite à la commode à mes côtés. Elena était descendu et me regardais en fronçant les sourcils. J'avais sans doute plein de sang sur le visage...

- Damon ? Qu'est-ce que tu as enfin ? Paniqua la brune en s'avança vers moi.

- J'ai faim ! J'ai mal !! Ça ne cicatrise pas ! Criai-je en tombant à genoux.
 
Caroline accourut aussi vite qu'elle put vers moi et se fut à Klaus de venir à son tour. Je tombais complètement sur le parquet. Ma blessure au ventre, ma peau brûlée et mon cœur me faisaient atrocement souffrir. Je tremblais comme une feuille, la douleur était si intense ! Je n'en pouvait plus ! Jamais de toute mon existence je n'avais eu aussi mal ! Elena tenait ma tête entre ses mains tout en me demandant qu'est-qu'elle devait faire, les larmes dévalant ses joues, noyant ses lèvres.
 
 - Arrêtez ça je vous en supplie !! hurlais-je en me tordant dans tous les sens.
 
- Klaus fais quelque chose ! cria Caroline.
 
La douleur s'intensifia de plus en plus, tellement que je m'évanouis sous le choque.