Retour aux Origines (Tome 2)

80 ans plus tard

Coucou ! Je suis de retour pour ce petit chapitre bonus ! Vous êtes quelques uns à m'avoir demandé un chapitre dans lequel on retrouverait nos personnages des années plus tard, alors, je me suis dis, que pourquoi pas?

Après avoir relu en diagonale mon histoire, c'est devenu évident : j'avais envie de leur redonner vie une dernière fois parce qu'ils me manquaient quand même un peu.

Donc les voilà, 80 ans plus tard. Ils ont vieilli, même si ça ne se voit pas, mais ont ils vraiment changé? À vous de voir...

Bonne journée à tous!

OceanLoan.

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80 ans plus tard.

- Maman, maman ! Regarde !

Une petite fille traversait un jardin en fleurs au pas de course, et se dirigeait vers une belle femme blonde installée sur un matelas de jardin avec un très jeune garçon dans les bras. Elle le nourrissait à la cuillère, mais ça semblait très compliqué car l'enfant ne cessait de babiller, s'entraînant à prononcer des mots revisités à la façon d'un bébé. Mais quand elle entendit sa fille courir vers elle, elle releva la tête et lui offrit un sourire éblouissant d'amour maternel.

- Maman, tu regardes, hein ? Insista la petite fille en s'arrêtant à seulement quelques pas de la jeune femme.

- Oui, Gaïa, je regarde. Sourit la mère, amusée. Qu'est-ce que tu veux me montrer, petit diablotin ?

- Mes ailes, mes ailes ! Piailla l'enfant de six ans en sautillant joyeusement. Je sais les contrôler, maintenant ! Regarde ?

La petite fille ferma les yeux, fronça le nez et se concentra de toutes ses forces pour mener à bien la tâche qu'elle s'était donnée. Il y eut un petit « plop » et deux ailes atrocement mignonnes apparurent dans son dos, vibrantes d'énergie. La jeune mère applaudit, ravie de voir sa fille progresser si vite. Ses ailes étaient arrivées tardivement, seulement trois jours plus tôt alors que ses cousins s'entraînaient depuis plus d'un an désormais. À chaque réunion de famille, Gaïa avait été obligée d'assister aux courses au vol de ses cousins sans pouvoir y participer. Mais maintenant, elle allait pouvoir rattraper son retard et elle était entièrement focalisée sur sa réussite. Elle voulait absolument être aussi forte que Julian qui n'arrêtait pas de la narguer. Et que n'avait-elle pas été ivre de joie quand sa mère avait proposé d'organiser une petite fête en son honneur !

La maman regarda son enfant voleter dans le jardin et l'écouta piailler d'excitation, avec un sourire tendre.

- Gaïa, tu es super forte ! La félicita-t-elle. Tu apprends vite !

- Ça, c'est parce qu'elle tient de sa maman. Fit une voix grave derrière elle. N'est-ce pas, Mia chérie ?

- Papa ! Piailla Gaïa en courant vers lui. Papa, tu as vu ?

- Oui, j'ai vu. Hugo se pencha et prit sa fille dans ses bras. Tu fais d'incroyables progrès !

- Quand est-ce qu'ils arrivent ? Demanda Gaïa, impatiente. J'veux leur montrer !

- Patience, mon cœur. Sourit Mia en se levant avec Ari dans les bras. Ils ne vont pas tarder.

- Je retourne m'entraîner. Décida la petite fille en se dégageant des bras de son père.

Elle fit un câlin à sa mère et à son petit-frère, puis elle disparut au fond du jardin et alla s'entraîner sous son arbre, comme elle le faisait désormais pratiquement toute la journée.