16- La bataille

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  Après avoir passé le château en revue et ordonné aux gardes de fermer les portes derrière lui, Edmund aller enfin retrouver Kathleen au parloir où elle se trouvait avec ses dames.
Il était las et affamé, mais plus que tout il souhaitait revoir sa femme.
Des qu'il ouvrit la porte, Kathleen se leva et vint l'enlacer.

- Tout va bien ?
Demanda t-il à sa jeune femme.
- Pour nous, oui,
Répondit Kathleen les yeux plein d'inquiétude
Mais je me tourmentais pour vous et nos gens.
Quelle sont les nouvelles ?

- Le calme règne.
A mon avis, nous sommes tranquille pour la nuit.
Les Écossais ont besoin de repos eux aussi.

  La jeune femme se tourna vers ses dames:
- Cara, faites porter de la nourriture et de la bière dans ma chambre!
Mon époux à besoin de reprendre des forces.

  Tandis qu'elle souriait à Edmund, Meg et ses compagnes posèrent leurs ouvrages, prêtes comme de coutume a s'occuper du coucher de leur maîtresse.

- Nous n'aurions besoin de personne !
Déclara Edmund  sans quitter son épouse des yeux.

Main dans la main, les deux époux sortirent en riant.

- Pauvre Meg, je crois que nous l'avons choquée, chuchota Kathleen lorsqu'ils furent dans le couloir.

- Bah, elle s'habituera...
Edmund pressa tendrement la main de sa femme 

- J'ai eu si peur pour vous... En attendant ce vacarme.
J'ai eu le plus grand mal à ne pas abandonner mes dames pour vous rejoindre.

   Edmund sourit et l'enlaça.
- Vous feriez une superbe guerrière ma chérie.

  A présent dans leur chambre, Kathleen s'exclama :

- Puisque vous avez refusé à mes dames de me dévêtir, regardé moi le faire...

  Elle le poussa sur le lit, Edmund se redressa, s'assit sur le lit.
De ce point avantageux, il pouvait admirer à son aise le génie du créateur.
Comme elle était adorable !
Songea t-il.
Kathleen s'assit sur un fauteuil, ses cheveux rouges attaché d'un côté de sa tête, sa robe blanche était serrée au niveau de la poitrine, ses jupons remontés sur ses cuisses, celle-ci descendit lentement ses bas en le fixant droit dans les yeux.

- Approche
Dit Edmund

Elle se leva, se dirigea vers lui, il l'a fit s'assoir à califourchon sur ses cuisses musclées.
Elle posa les mains sur ses larges pectoraux, les lèvres d'Edmund couvrirent les siennes, il mit dans cette caresse tout le feu, toute l'ardeur que la jeune femme avait allumés dans ses veines.  En retour, Kathleen l'embrassa avec une passion dévorante.

- Je te veux, Kathleen
Murmura t-il au bout d'un moment
Dieu du ciel, comme j'ai envie de toi !

A ces mots, le désir s'empara violemment du corps de la jeune fille.
Il couvrait son visage de baisers.
Comme elle était belle, un chef d'œuvre du créateur songea-t-il. Il embrassa avec douceur ses paupières closes, puis ses joues jusqu'à la commissure de ses lèvres. Il effleura celles-ci de la pointe de la langue jusqu'à ce que Kathleen se mît à gémir et lui rendit sa bouche.
Ses mains descendaient le long de son dos, serrant toujours plus intimement Kathleen contre lui.
Celle-ci sentait son désir grandir et les battements de leur coeur à l'unisson.
Comme Edmund entreprenait de dégraffer sa robe, il quitta sa bouche pour embrassa sa gorge, elle s'envolait, aspirée par le tourbillon des sensations que ses baisers levaient en elle.
Edmund écarta les pans de la robe :
Pendant un long moment il contempla Kathleen avec un regard émerveillé, le souffle coupé par sa beauté. A la lumière du feu, la peau blanche de la jeune femme brillait, l'azur de ses yeux emplie de désir.
Il effleura la courbe d'un de ses bras. Elle tressaillit. Avec un soupir, il recommença à lui embrasser le cou, elle éprouva un long et délectable frisson qui la traversa de part en part.
Edmund rapprocha alors ses lèvres du tendre renflement d'un de ses seins et, quand il les referma sur l'auréole palpitante, elle émit un gémissement rauque et bas.
Il l'a coucha sur le lit et se déshabilla prestement, s'étendit a ses côtés et la repris dans ses bras. Puis Ses mains et ses lèvres reprirent leurs parcourent enfiévré sur le corps de Kathleen.
Le plaisir les léchait  de ses vagues incandescentes.

- Je t'aime, mon amour
Dit-il contre ses lèvres tout en poursuivant ses caresses.
  
  La respiration de la jeune femme était si rapide qu'elle pouvait à peine lui répondre. Les mains agrippées aux épaules d'Edmund, elle avait l'impression de perdre tout  contrôle sur elle-même et de sombrer dans un état proche de la folie.

- Oh...Edmund !
Je... T'aime... Aussi. S'exclama t-elle d'une voix entrecoupée.
  Elle cambra les reins, s'offrant à lui une ardeur égale à la sienne.
- Je... te veux ... maintenant !

  Cette supplique eut raison des dernières réticences d'Edmund, qui se coula en elle avec la plus grande douceur possible.
Elle plaqua son bassin contre lui impatiente.
S'enchaîna une danse voluptueuse à laquelle les deux corps se mouvaient l'un contre l'autre avec passion.

Photo de Kathleen en média.

Une Ardente Attirance [ Terminé ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant