Chapitre 1
Elton Hall, à quelques lieux de Londres.
Ce jour de Mars s'avérait exceptionnellement chaud.
Dans son cabinet qui fesait office de bureau, William Steward, Duc de Cambridge était assis sur son fauteuil, le regard perdu dans le vague, tenant dans sa main, une missive chiffonnée.
Le Duc, en dépit de son apparence soignée n'était pas vraiment une personne policée.
C'était le genre d'hommes avec le quel une femme convenable se garderait de rester en tête en tête dont la vitalité et la virilité éclatante et primitive faisait paraître insignifiant les hommes qui l'entouraient. Et son impression n'avait rien avoir avec sa fonction ducale :
Il s'agissait plutôt d'un sentiment inné d'une puissance physique. Et il émanait de lui un pouvoir et une arrogance incontestable, des pommettes hautes, le nez légèrement arqué à la ligne impérieuse et la bouche généreusement sensuelle.
Mais les yeux, avant tout, retenaient l'attention. Ils étaient d'une beauté extraordinaire, d'un vert profond, ressemblant à une foret luxuriante ou à la plus pure des émeraudes.
Il portait une redingole noire impeccablement coupée, ainsi que ce genre de pantalon large qu'exigeait la mode, laissant deviner une silhouette à la fois élancée et musclée, un corps si faible qu'il en paraissait invulnérable.A l'instar de sa plastique sportive, son caractère était un des aspects que ses congénères ne déchiffraient jamais.
Le personnage qu'il jouait, revêtait une certaine désinvolture nonchalante, juste ce qu'il fallait.
La réalité était qu'il était impitoyable et déterminé, et dans l'ensemble obstiné et sur de lui, agissant à sa guise.
Alerte, vigilant, jamais au repos.
Il pouvait sourire et charmer, mais le résultat était le même. Il n'était pas un gentleman comme il se doit et ne le serait jamais.Combiné à la fortune familiale, l'intelligence froide et rationnelle de William Steward lui avait permis de devenir l'un des pairs les plus puissant du royaume.
Mais en cette heure, il avait d'autres préoccupation en tête pour la énième fois qu'il relut la lettre.
<< Votre grâce >>
C'est dans un grand accablement que je dois vous annoncer la triste nouvelle.
Votre frère, mon époux, Mr Harry Steward à succombé à une longue maladie, à l'aube de sa jeune vie. Nous laissant mon fils Edward's et moi, dans une grande souffrance.
Lors de ces derniers instant, il m'a expressément fait promettre, que mon fils ait l'opportunité de rencontrer la branche paternelle de sa famille. Et c'est avec une grande application que je vais honorer cette promesse fait sur le lit de douleur de mon défunt époux.Aussi par la présente, je vous infirme de notre retour et de notre installation définitive en Angleterre des que mes affaires seront en ordre.
Je vous présente mes respectueuse hommages.Recevez aussi le mien avec la bonté que vous connaissez.
Respectueusement votre,
Diana Evan's >>
William :- maugréant la bonté que vous me connaissez, misérable garce !
D'un geste vif, il jeta la lettre à terre et prit son verre de bourbon, qu'il but d'une seule gorgée.
Il avait reçu ce courrier il y'a quelques semaines, et avait appris que le navire qui transportait sa belle soeur et son neveu était en vue des côtes anglaises. Ce qui ne lui laissait que quelques jours pour se préparer à leur venue.
La rage lui nouait le ventre. Cette arriviste ne lui avait même pas demandé s'il consentait à leur recevoir.
Non, elle l'informait simplement, le mettant devant le fait accompli sans qu'il n'ait l'opportunité de trouver une parade.
Il ferma les yeux en essayant de se pénétrer de l'atmosphère familiale et rassurante de son bureau qu'il passait le plus clair de son temps depuis la mort de son père, entouré de ses livres et de ses dossiers.
VOUS LISEZ
Une Ardente Attirance [ Terminé ]
Ficción históricaLe savait-elle? mais lui oui!! L'adonis blond plongea ses prunelles vertes dans ceux bleus de la belle, il s'avança et pris parole: Lui : Ainsi c'est vous qui aviez refusé ce Mariage ? Et votre père vous a laissé cette liberté ? Elle : Mon père m'...