32. Epilogue

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6 septembre 2016, Biélorussie.

Aujourd'hui est un jour particulier. Ce soir nous allons jouer notre premier match de qualification pour la coupe du monde en Russie. La pression est à son maximum de notre côté. On connaît l'enjeu de ce match et on veut les 3 points impérativement. Nous n'avons pas beaucoup jouer contre eux, nous ne connaissons pas vraiment leur équipe ni leur jeu. C'est un peu l'inconnu.

J'aimerai marquer pour Chloé bien évidemment. J'ai décidé de lui dédier chacun de mes buts maintenant. C'est ma façon à moi de la garder auprès de moi pendant les matchs. J'aime me dire que de là haut elle me regarde, qu'elle me donne des conseils, qu'elle m'ordonne de faire la passer ou bien de centrer. Je l'imagine exactement comme quand elle était encore auprès de moi. Elle me manque terriblement. M'imaginer sa présence ne me suffit plus, j'ai besoin d'elle physiquement. J'ai besoin de la prendre dans mes bras, de l'embrasser, de la voir sourire, de l'entendre rire, je voudrais sentir son doux parfum fruité. Je voudrais que tout ça soit possible, que ça ne soit plus que de simples souvenirs mais bien la réalité.

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Le match s'est soldé sur un match nul et un score vierge. Nous sommes très déçu de nous. Les occasions manquées ne peuvent même pas se compter sur les dix doigts.. Moi même j'en ait raté de très grosses. Jamais je n'ai réussi à le tromper, ni moi ni mes coéquipiers. Battre l'équipe italienne 3-1 en amical est une chose mais être dans l'incapacité de marquer face à la Biélorussie en est une autre.

- Bon je sais que c'est pas trop le moment mais

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- Bon je sais que c'est pas trop le moment mais.. On est d'accord le gardien il était cheum ? Lâche Paul.

- Il était..spécial en effet ! Rit Layvin.

Tous se paye la tête du gardien, ils oublient un peu trop vite sa performance de ce soir.

- J'étais mort de rire, vous avez vu quand il plaçait son mur ?

Les garçons ne s'arrêtent plus de rire.

- Au moins il a été meilleur que nous lui.. Dis je sèchement. On est pas en mesure de se foutre de sa gueule !

Ben me lance un regard noir. Mes coéquipiers s'arrêtent de parler immédiatement, je viens de plomber l'ambiance. J'en suis navré mais il faut juste être réaliste, ce soir le gardien biélorusse était bien au dessus de nous. Laurent rompt le silence et vient à mon secours.

- Il a raison on est pas en mesure de faire les malins.

Les garçons passent rapidement à autre chose. Je me tais. Déçu de notre résultat et surtout déçu de moi même.

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Benoît me rejoins dans ma chambre, il a une mine étrange. Je sens qu'il veut me parler de quelque chose.

Suis ton coeur, il te guideraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant