Camping [ En Correction ]

Épilogue .

Je saisis le Goblet brun qui contenait un chocolat chaud et reprends ma place sur une chaise quelconque dans l'aéroport.

Il était plus de quinze heures et dans moins de trente minutes je vais enfin embarquer pour repartir en France. Je suis plutôt sereine et heureuse de repartir sur Paris. Je vais revoir mes parents.

Ils m'ont énormément manqué et je n'ai qu'une hâte c'est de pouvoir les prendre dans mes bras. J'ai très envie de revoir mes amies également. Je pense que mon départ plutôt précipité est un bon point. Que ce soit pour moi mais aussi pour les garçons.

Je n'ai pas réglé mes problèmes certes mais je me sens bien pour le moment. Je me fais pas plus de soucis que cela.

Je soupire légèrement, ingurgite quelques gouttes de mon chocolat qui est ignoble. Je le posai sur la table et laissai mes yeux voyageaient, détaillaient toutes les personnes présentes dans cet aéroport.

Un sourire niais apparût sur mes lèvres en voyant une scène très émouvante pour ma part. Ce sont des retrouvailles d'une famille, ils retrouvent l'homme de la maison qui semble être revenu de l'armée.

J'ai juste envie de verser une petite larmichette en voyant sa petite fille sortir un petit cri de surprise, de joie tout en courant dans sa direction pour se jeter dans les bras de son père, qui, lui pleure sans retenue. C'est si beau.

_« Ils sont beaux » s'exclame une voix masculine.

Je sursaute légèrement et dépose ma main sur mon coeur. Je ne prends pas la peine de tourner la tête sachant à qui j'ai affaire.

_« C'est une très belle famille. Ils sont magnifiques.»

_« Tu as raison.»

Je pose mes prunelles brunes sur celles de mon frère qui vient de se poster sur ses genoux devant ma personne. Il saisit mes deux mains, les bloquant dans les siennes.

_« Je t'ai toujours promis de te protéger et que jamais je ne te laisserai tomber et j'ai brisé ces promesses. Je me sens tellement mal et sale, Inna. Je savais qu'au fond de moi-même tu n'avais pas fait cela mais j'ai préféré croire ce que mon cerveau me disait. J'ai préféré croire mon pote que ma soeur et c'était une putain d'erreur. J'aimerais tellement revenir en arrière et me comporter comme un bon frère l'aurait fait. Je suis tellement désolé, je sais que de te répéter sans cesse ce mot n'arrangeront en aucun cas mes erreurs mais le dire est déjà une bonne chose.» s'exclame-t-il.

_« Je ne peux pas te pardonner maintenant, Olivier c'est beaucoup trop frais ce n'est pas possible pas pour moi.» dis-je en retirant mes mains de son emprise.

Il lâche un petit soupir et vient prendre place sur la chaise juste à côté de la mienne. Il s'étale de tout son long, fixant un point invisible tout en reprenant son monologue.

_« Je le sais petite soeur mais je ferais en sorte que tu me pardonnes le plus vite possible et je pense que partir avec toi serait déjà un bon point.» me dit-il doucement.

Je tourne la tête et le dévisage.

_« Ce serait un bon début mais je ne veux pas. Je préfère prendre un peu de bon temps toute seule sans avoir mon frère dans mes pattes.»

_« Je ... Inna, j'aimerais énormément venir avec toi.»

_« Je ne veux pas, Olivier. Je veux être seule ce n'est pas compliqué a comprendre. Donc tu restes ici avec ta femme et tes potes.»

Il soupire.

_« Très bien, qu'est que je peux te dire d'autres à parts que je regrette mes actes, mes paroles. Que j'aimerais revenir en arrière que je suis extrêmement désolé. Qu'est que je peux dire ? » me demande-t-il d'une petite voix, triste.

Je me lève en même temps que mon frère.

_« Rien, ta présence ici n'est déjà beaucoup pour moi. Tu aurais pu rester au camping sans te soucier de ma personne une fois de plus mais tu es venu t'excuser une fois de plus. Cela me prouve que tu tiens à moi contrairement à d'autres personnes.»

Je fais à cet instant même référence à Antoine et Paul qui eux, ne sont pas venus. Ils auraient pu au moins faire l'effort de venir mais ils ne
sont pas venus et cela me donne des envies de meurtre.

Mais cela me prouve également qu'ils ne tenaient pas autant à moi qu'ils le laissaient paraître.
Je sais sur qui compter dès à présent.

_« Ils t'aiment Inna.»

_« Ils seraient venus Olivier. Je ne veux pas que tu me dises une telle chose. Ce serait me mentir mais aussi remuer le couteau dans l'énorme plaie ouverte.»

Il se penche légèrement et vient me prendre dans ses bras. Je ne le repousse pas ayant besoin de lui.

_« Ce câlin ne veut pas dire que je te pardonne Olivier.»

_« Je le sais.»

Je lâche un petit rire, reprends mon frère dans mes bras et me recule lentement de son corps en entendant mon départ pour la France s'annoncer dans le micro.

_« J'y vais profite de tes dernières semaines de vacances et surtout prend soin de toi Olivier.»

_« Je ne vais pas pouvoir profiter sans toi ...»

J'ai juste envie de rire. Il s'est très bien amusé sans moi quelques jours alors que j'étais dans mon bungalow à chialer comme une conne.

_« Je ne vais rien dire sur cela, je t'aime à bientôt.»

_« Je t'aime aussi.»

Je lui souris une dernière fois avant de me retourner et de partir une bonne fois pour toute.

J'ai beaucoup apprécié qu'il vienne jusqu'à l'aéroport pour essayer de me retenir.

Il m'a montré qu'il tenait à moi et qu'il était prêt à tout pour se faire pardonner. Je ne peux qu'être contente de ce geste de sa part mais il n'est pas pour autant pardonné.

Il m'en faut bien plus. Je suis très déçu qu'ils ne soient pas venus mais je ne peux rien n'y faire.
C'est une belle petite page qui se tourne. Ce n'était que des garçons de passages. Ce n'était pas d'un amour de vacance même si je ressens d'énorme sentiments pour cette personne.

Ce n'est pas bien grave. Il y a d'autres choses bien plus graves dans la vie. C'est ainsi que la vie continue.

Fin.

Vos avis sur cet Épilogue mais aussi sur l'intégralité de cette fiction ?

Je vais dans un premier temps corriger les premiers chapitres parce que l'orthographe me donne envie de supprimer ma fiction.

Pour le tome deux, je ne suis pas sûre de le poster. Cela ne ferait pas de trop si j'en poste un deuxième ?