Albus Potter à Aquaschoolard

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Nous venons d'arriver sur le quai. Mon père à ma droite, tenant mon chariot à bagages, et ma mère sur ma gauche, une main tremblante sur mon épaule.

Je lui lance un regard en coin et constate avec un soupir qu'elle a toujours les traits tiré par la peur de me laisser partir pour au moins six mois à ma nouvelle école, Aquaschoolard.

Depuis que j'avais reçu ma lettre d'admission là-bas, elle n'avait cessé de me répéter qu'il ne fallait pas que je m'inquiète, que tout ce passerait bien et que six mois, après tout, ce n'était pas si long. Elle avait beau m'assurer qu'elle allait bien, qu'elle allait très bien vivre à mon absence, je ne la croyais pas.

Mon père, lui, ne disait pas grand-chose à propos de l'école. Il n'était pas très bavard ni très expressif mais je l'aimais bien, après tout, c'était mon père ! Il ne me parlait presque jamais de ses sept années à Poudlard, son ancienne école de sorcellerie. D'après ma mère, elles n'avaient rien de passionnant mais je suis sûr qu'elle me ment.

Je lis beaucoup, enfin, je me comprends, et j'ai déjà vu dans plusieurs livres historiques comme : Poudlard en son temps ou La dernière bataille du Seigneur des ténèbres, que les dates correspondaient aux années d'étude de mon père mais jamais il ne m'en a parlé et n'a pas l'air de vouloir en parler alors je garde tout pour moi et je ne l'embête pas avec des questions auxquels il ne voudra de toute façon pas répondre.

Nous avons avancé ensemble jusqu'à la coque-portail qui devait nous amener au quai 11 2/3 et c'est à ce moment que j'ai vraiment pris conscience que je n'allai pas tarder à monter dans un bateau qui m'emmènerait loin de chez moi pour une demie année.

Ma mère me prit la main et un sanglot la secoua. Je n'osais pas la regarder, de peur de voir des larmes coulants à flot sur ces joues.

Mon père ne dit ni ne fit rien. Il s'avança le premier, marchant droit dans le bateau. Au lieu de s'y cogner, il le traversa et il n'y eu plus trace de sa venue, me laissant seul avec ma mère et ses reniflements.

Nous l'avons suivi à notre tour, presque sans hésitation.

De l'autre côté, mon père nous attendait.

Je n'étais venu ici qu'à deux reprises et comme la première fois, le quai était plein d'élèves et de parents. Mes, peut être, futurs amis courraient en robe, une cage ou un chat à la main, criant des mots à leurs parents ou à des amis.

L'Aquaschoolard était comme dans mon souvenir, jaune éclatant et surtout immense. Il m'a de nouveau laissé sans voix comme la dernière fois.

Lorsque je réussis enfin à en détacher mes yeux, nous nous sommes avancés pour ne pas bloquer le passage. Sur notre passage, certains adultes regardaient mon père d'un il furieux et se chuchotaient des choses précipitamment.

Nous nous sommes écarté de la foule et ma mère à commencé à m'assaillir de remarques et de conseilles qu'elle m'avait répété tout l'été. Mon père ne faisait aucun commentaire et ne bougeait pas. On aurait presque pu le confondre avec une statue.