Un demon de l'ancien temps

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* Narration d'Elisabeth

- Ahhh ! Hurlais-je à plein coeur. Il venait de me l'enlever, sans anesthésie, sans rien. Jamais je n'aurais cru devoir à vivre, ça un jour !

C'est bon je l'ai retiré. Se rassura Gandalf en me montra la barre de fer ensanglantée. Ne vous inquiétez pas, nous allons vous mettre des feuilles d'hibiscus sur votre plaie et elle cicatrisera dans quelques jours. Il faut juste espérer qu'elle ne s'infecte pas. Il est vrai qu'avec une telle blessure je risquais d'avoir une septicémie. J'espérais que ces fameuses feuilles puissent désinfecter la plaie, avant que l'infection ne se propage dans mes poumons, pouvant causer une pneumonie, qui, avec le temps me tuerait à coup sûr. 

- Gandalf, nous devons partir, si nous voulons avoir une chance de survivre ! Répétait Aragorn sans cesse. Mais à quoi pensait-il bon sang ? J'étais allongée dans mon sang, venant de me faire retirer un corps étranger et il voulait que je me mette à courir, alors que le simple fait de me lever me semblait impossible ? 

Est-elle en état de marcher Gandalf ? Demanda Legolas préoccupé en entendant les tambours des renforts se rapprocher de plus en plus vite. 

-  Je crains que cela soit impossible... enfin pas en son état. Mais j'ai quelque chose pour y remédier ! Se rappela le magicien en se grattant la barbe.
Sam, venait ici mon garçon. Demanda le vieillard en lui faisant signe de la main. Le Hobbit s'avança précautionneusement vers lui, en ne me quittant pas du regard. Le pauvre garçon était tétanisé à la vue de tout ce sang. 

Ca va aller Sam, ne t'inquiète pas. Le rassurais-je en lui adressant un légé sourire. 

Sam, où sont les plantes que je t'ai données avant de partir pour la Trouée des Trolls ? Tu sais celles qui ressemblent à des nénuphars, insista-t'il.

- Ah, les Emistopia ! Elles sont justes là. Reprit-il en en sortant une poignée de son sac. C'était une plante grasse, à l'allure de nénuphars.  

C'est parfait ! Le félicita-t'il en s'emparant des feuilles. Il commença à les rouler comme du tabac.
Elisabeth écoutez-moi attentivement, ces plantes ont un bienfait thérapeutique, c'est-à-dire que pendant une quinzaine de minutes elles estomperont les effets de votre système nerveux . Elles vont donc vous permettre de ne plus ressentir la douleur pour un cours laps de temps.  Cependant, après ce délai passé, l'effet s'atténuera en à peine quelques secondes.
C'est pour cette raison que dès que vous allez inspirer la fumée de ces plantes vous devrez courir le plus rapidement possible. Je serai là pour vous aider, quoi qu'il arrive d'accord ? M'expliqua Gandalf avec le ton le plus calme et grave que je n'avais jamais entendu. Il était là, agenouillé avec ses feuilles roulées et son bâton, je regardai autour de moi et me demandai une nouvelle fois ce que je faisais ici. Je ne pouvais pas décider de leur destin, tous avaient une lueur d'effroi dans leurs yeux, je me devais de tous faire pour ne pas les condamner à une mort certaine. Je regardai Gandalf et hochai la tête en signe d'approbations, mais avant je fis signe à Legolas d'approcher.

Legolas, je vous confie Kathleen ! Quoi qu'il arrive ou quoi qu'il m'arrive, vous devez me promettre que vous ne vous arrêterez jamais en chemin ! Promettez-le moi ! Lui demandais-je tout en lui prenant la main et en regardant ma soeur en simultané. J'avais déjà enterré trop de Leroy, pour que ma soeur en fasse partie.

- Je vous le promets. Lui répondit-il solennellement. 

- Partez alors ! Nous vous rejoindrons. Lui ordonnais-je en regardant Aragorn qui acquiesça et qui se mis en route avec Boromir et le reste de la communauté. Kathleen se rebella voulant rester avec moi, mais Legolas la prit de force pour rejoindre les autres.
Gandalf alluma une flamme qui sortit de son bâton et brûla ainsi les feuilles et me les fit inspirer.  Je sentis alors une immense vague de plaisir me parcourir, je ne sentais plus rien, comme si on venait de m'injecter une dose importante de morphine ! Je planais totalement, mes sens étaient totalement engourdis. Gandalf me prit le bras pour m'aider à me mettre debout. J'essayais de marcher le plus rapidement possible, mais même à cette cadence je sentais  les orcs se rapprocher de plus en plus. Nous venions à peine de passer l'arche pour rentrer dans un long un couloir avec un plafond des plus impressionnants, que la porte céda face aux multiples coups que les Gobelins lui adressaient.

Un voyage sans fin Où les histoires vivent. Découvrez maintenant