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Enfant légendaire. Enfant légendaire. Je descends les escaliers pour saluer tout ce petit monde. Enfant légendaire. Je plaque un faux sourire sur mon visage en entendant mon oncle me complimenter. Enfant légendaire. Mon père me pose une question sauf que la seule chose à laquelle j'arrive à penser, c'est leur discussion. Enfant légendaire. Mon père me dévisage avec une mine soucieuse plaqué sur le visage. Enfant légendaire.

-Ma puce tu vas bien ? Tu es toute pâle.

Mes yeux se fixe sur mon parrain et je tente de reprendre contenance. 

-Tout va bien ne t'en fait pas. Je vais aller chez mon entreteneur pour une séance. Ça va me dégourdir.  

Il me sourit doucement alors que je monte dans ma chambre pour mettre ma tenue de sport. Une simple brassière avec un legging avec par-dessus un survêtement turquoise. 

Je remonte dans ma chambre pour mettre une brassière de sport et un legging noir. Je passe par-dessus ma tenue un survêtement turquoise. Je prends mon sac de sport noir avec mes affaires de boxe que je n'ai toujours pas déplacé depuis mon retour. Il faut vraiment que je prenne le temps de ranger mes affaires. Les escaliers me semblent presque interminables alors que j'arrive enfin dans mon garage. Ma très chère voiture m'attend sagement et je me permets de faire un tour pour observer sa beauté. 

Une fois dans l'habitacle, je mets la musique à fond tout en ouvrant les fenêtres. Je pars en vitesse du parking souterrain pour élancer la voiture sur le chemin. Les habitants du village me regardent étrangement et en activant mon aura, je devine leurs sentiments qui altèrent entre la rage et l'envie. Je souris face à cette envie de posséder ce que nous avons. Mon sourire se fane rapidement pour laisser place à la mélancolie. On a beaucoup, cependant, parfois c'est les choses simples qui me font envie. Un soupire traverse mes lèvres juste avant que je ne me reprenne. Le refrain de la musique est tellement entrainant que je me retrouve à chanter à tue-tête. Je suis prise par le sentiment de liberté que me produit la conduite surtout rapide quand les l'imitions de vitesse sautent. Au moment où j'arrive devant la maison de mon entraineur, je ne peux que remarquer l'immense Range Rover garé devant. Je me gare devant le portail de son voisin. Je contourne la bâtisse pour prendre l'escalier de secours. Je gravie les marches le plus silencieusement possible avant d'ouvrir le battant de la fenêtre discrètement. Une forte voix avec un accent russe prononcé se fait entendre à travers la maison. 


-Toi dire boxeuse pas faire combat, si combat toi mort. 


Je me glisse le plus silencieusement possible vers les voix. J'ouvre légèrement la porte qui me sépare de Xavier et ses agresseurs. Un homme la quarantaine assez grand plutôt musclé avec une arme blanche, deux homme un peu plus petits et légèrement plus jeunes. Je regarde autour de moi et remarque que la porte qui est à côté donne sur la chambre de sa fille.  Je rentre dans la chambre et je prends quelques habits. J'enlève mon survêtement de sport et enfile au dessus de ma brassière un t-shirt ample qui ne me gênera pas. Je place mes cheveux en queue vite fait et place une casquette sur ma tête. Je sors de la chambre et fait tomber un livre par terre.

-Toi avoir dit être seul! Toi avoir menti!

Un des petits ouvre la porte et me prend par le bras avant de me jeter aux pieds du grand. Je prends soins de baisser la tête pour éviter une possible reconnaissance. Je fais semblant de pleurer et de trembler pour être crédible.

-Ta fille ?

-Oui c'est Sarah ma fille, répond mon entraineur. 

Je me retourne pour voir Xavier qui ne comprend vraiment plus rien. Je ricane en voyant sa tête décomposer.

-Toi trouver ça drôle?

-Très, je réponds avec un sourire en coin. 

-Toi mourir. 

Je le vois lever son bras et avant qu'il retombe sur moi, je me lève pour retourner son bras avant de lui balayer les jambes. Ses deux amis gros veulent l'aider mais je leur balance un coup de pied circulaire qui touche les côtes d'un et qui s'écroule, sous le choque, sur son ami. Xavier se lève et vient m'aider à battre les deux gardes qui attendaient à l'extérieur de la pièce. Une fois la majorité KO, j'appelle un des mes contacts de la police pour qu'il rapplique.

-Tu peux peut-être m'expliquer se que tu fais ici? râle Xavier. 

J'évite un coup de poing d'un garde et lui balance un crochet du droit.

-Je voulais m'entrainer avec toi. C'est plutôt réussi tu ne trouves pas ?

-Tu te moques de moi là? Je me fait attaquer parce que tu es plus forte que le russe et toi tu trouves ça drôle?

-Extrêmement drôle, je dis en rigolant franchement. Faut avouer que c'est bien la première fois que... Ça fait mal connard!

Je crache le sang qui était dans ma bouche et envoie un uppercut puissant dans la mâchoire du con qui m'a frappé.

-Tu as craché dans ma maison!

- Au point où elle en est, je souligne. 

-Ce n'est pas une raison pour être incivile. 

Au moment où il dit ça, il éclate de rire en constatant que sa demeure est entièrement saccagée.

-Elle était où ta fille enfaite ? 

-Karine ne me trouve pas assez impliqué dans notre relation alors elle est partie en prenant notre fille. 

-Ça va toi ? je demande en voyant la fatigue s'inscrire sur son visage. 

-J'ai envie de te dire oui. Je vais me retirer des que le tournois a pris fin. 

-Tu vas m'abandonner ? 

-On sait tous les deux très bien que tu n'auras bientôt plus le temps pour tout ça. Je serais honoré de continuer nos séances du jeudi par contre. 

-Tu gardes mon jour préféré. J'ai toujours adoré être dans ce bâtiment en ruine avec cette impression de pouvoir battre tout le monde. 

Une sirène de police se fait entendre ce qui enlève toute la tension. Quatre policiers rentrent dans la demeure, l'arme en main avant de se stopper pour analyser la situation. 

-Tu es sur que tu avais besoin de nous? ricane Arthur, mon contact à la police. 

-Je ne peux pas encore passer les menottes aux gens. 

-Embarquez moi tout le monde! Sauf le kinder là-bas et le monsieur qui discute avec.

-Ce n'est pas très gentil tout ça, je grogne. 

Il m'a toujours appelé le Kinder parce que je suis "brune"à l'extérieur mais carrément blonde à l'intérieur.

Je rigole avec Arthur avant de le prendre dans mes bras.

-Ça fait trop longtemps, je chuchote contre son oreille. 

-Tu m'as manqué ma chérie. Être ton ange gardien ce n'est pas de tout repos tu sais?

Dark SoulOù les histoires vivent. Découvrez maintenant