Demi-Aveugle.

Chapitre 4. A

-Salut ma chérie, je vois que tu as repris des couleurs ! Me sauta dessus Marie. J'ai eu très peur, tu sais ?

-Oui et je suis désolée Marie... Je...

-Daléna, ne t'en fais pas ! Ce n'est pas de ta faute si les gens sont méchants comme ça ! Je ne vois pas pourquoi ils t'en veulent comme ça ! Avoir un handicape n'est pas une honte !

Moi non plus je ne comprends pas... Qu'est-ce que la colère, la haine ou bien la tristesse ?

La colère est vaine, elle est une impulsion malsaine, elle est un des sentiments les plus destructeurs que l'on puisse ressentir, elle n'est pas nécessaire mais pourtant elle est là sans qu'on lui ai demandée d'apparaître... Elle débarque juste, la colère est un imprévut de tout les jours... La haine, est un sentiment aussi imprévisible que l'amour, la haine est la somme de tous, la somme de tas de sentiments qui s'additionne pour ne former plus qu'un, la haine est une copie de la colère multipliée par 1000. Elle n'est pas nécessaire non plus mais au contraire de la colère; elle peut être contrôlée si l'on choisit de le faire ! Pourquoi eux ne le font pas ? C'est pourtant une chance, on peut contrôler quelque chose au lieu d'être nous même manipulés comme une statue et un sculpteur, pourquoi ne pas être et faire ce que l'on choisit, pourquoi on n'inverserai pas les rôles ? Le sculpteur devient le sculpter et la statue la renne, la renne de son oeuvre. Ensuite la tristesse est une accumulation de tout, une accumulation de colère, de haine, tout simplement de douleur et ça explose en une image: les larmes, on pleure. Les larmes sont l'image de la tristesse et le sourire celle de la joie. Moi quand je pleure, je ressens plusieurs choses, des choses paradoxal: je me sens remplis et à la fois vide... Comme une boîte de bonbons, il y en a pleins et d'un coup il n'y en a plus parce qu'on a tout mangés et la fois d'après ça recommencera... C'est juste une routine, ça tourne, ça recommence, on arrête et on reprend, on répêtte les mêmes choses tout le temps, on fait le même trajet tout les jours, on ce sent vide et d'un coup remplit. Quand je pleure, je me sens tellement bien, je me sens libérée et puis en même temps j'ai mal parce que l'accumulation de douleur ce met a exploser en moi, elle ce multiplie et ce propage partout jusque dans mes yeux et puis quand c'est finit il y a la nostalgie qui s'installe et cette impression que j'ai disparue, que le monde n'existe plus. Dans ces situations là, mon regard lui aussi est vide, il est comme moi, dans ces moments là il n'a plus d'âme, plus d'histoire, il est là sans l'être vraiment, il est posé sur quelque chose sans le voir car il est flou sous les larmes qui on coulées il y a quelques secondes, des secondes qui on semblées durées une éternité... Le temps nous tue et nous tuons le temps comme deux armes dans le même camps qui sont pointées l'une vers l'autre.

Pourquoi les gens me tue comme ça ? On est sensés être dans le même camps... On est sensés être des humains, tous égaux... Au lieu de ça nous somme l'arme qu'une autre personne saisie et on s'entre-tue comme si on avait rien de mieux à faire.

Luke et moi somme-nous deux armes pointées l'une vers l'autre ?

-J'en ai mare que l'on me considère comme quelqu'un de différente... Je suis comme eux, aussi humaine... La différence n'existe pas Marie... On nous fait croire qu'elle est là pour nous faire douter, notre vie repose sur un mensonge ! Ils ne sont pas normaux et moi différente, nous somme tous pareil ! Pourquoi ils font ça ?

Et l'image de la tristesse resort. Un hurlement de libération et des mots qui sorte de ma bouche comme ça, ce sentiment de libération:

-POURQUOIIIII ?  J'EN AI MARE ! POURQUOI JE PLEURE ? POUR EUX, POUR DES GENS QUI ME FONT DU MAL ! JE SUIS TELLEMENT IDIOTE, JE SUIS FAIBLE, JE LEUR DONNE RAISON ALORS QU'ILS ONT TORT ! JE SUIS VULNÉRABLE, NUL, JE M'EN VEUX TELLEMENT !

À ce moment j'ai certainement l'air d'une folle, vous voulez savoir pourquoi ?

Cela fait une éternité que je suis assise dans ce lit si froid, si dépourvut de vie et que je me balance d'avant en arrière en me tapant le frond à l'aide de mon point. Mon frond c'est la vie, et mon point c'est une batte de base-ball, je frappe la balle jusqu'à complètement la détruire, jusqu'à ce qu'elle n'existe plus et que ce soit moi qui la contrôle. J'ai mal à la tête mais je m'en fiche, la vraie douleur ce trouve dans mon coeur alors je continue et je m'énerve, je dis des choses à tout vas, des choses dont moi-même je ne comprends pas le sens, je dis juste ce qui me passe par la tête !

Pendant une fraction de seconde je me sens bien et puis ça recommence, la douleur s'intensifie, je pense à Luke, à l'accident, je pense à Lenzo, à Jessica et à ma douleur... Pars s'il te plait, ne reste pas... Mais elle reste là, elle avance et elle grandit pendant que moi je recule et diminue sous celle-ci... Elle me consume, et j'ai perdue le combat comme avec Luke... J'ai perdue.

Game Over.

Tout sonne comme une sentence de mort, comme la fin de tout. J'ai besoin de lui, mon coeur a besoin de lui, mais je ne peux pas. Tout est question de vouloir pas de pouvoir et je veux, je veux Luke.

D'un coup le monde ce réanime et ma vue ce réajuste, Marie, Luke ? Vous m'entendez ?
Pourquoi je n'arrive pas à faire des signes pour leur expliquer ? D'habitude j'y arrive ! Mes mains semble elles aussi avoir perdue leur contrôle...

Calme-toi, ça va aller... 1,2,3 on souffle. 1,2,3 on souffle. 1,2,3 vas y !

-J'ai mal...

-Où as-tu mal Daléna ? Me demanda inquiète Marie.

Je lui montre mon coeur et d'un coup sans comprendre pourquoi je me sens bien parce que Luke est là, ses bras autour de moi, je sens ma respiration ce calmer et mon coeur s'apaiser, merci...

Je crois que je suis tombée amoureuse de cet être en noir et blanc.

Bonjouuuuuuur !
Vraiment désolée pour ce temps d'attente mais en ce moment j'ai pas trop le temps d'écrire !
J'espère que ce Chapitre vous plait ! Je vous conseil d'aller lire "Reviens" dans la catégorie Roman d'amour, cette fiction est génial !
Kissouilles ! <3
-Morgane.