Antoine Griezmann
07/09/16Je débarrasse mon assiette dans la cuisine sans cesser de jeter des regards autour de moi. Je dois dire que je ne suis pas à l'aise du tout. Pourquoi ? Parce que c'est à moi recevoir le gage ! Et oui qui l'eu cru, moi qui pensais pouvoir être épargné étant donné que j'ai été la victime de ce qui a orchestré ce jeu, je suis tombé bien bas. Bizarrement quand c'est les autres qui ont le gage tu te dis "Ouais c'est cool va y fait ça c'est trop bien !" en rigolant intérieurement parce qu'il va prendre cher et quand c'est ton tour c'est beaucoup moins amusant. Je guette les faits et gestes de mes camarades tel un agent du FBI en espérant connaitre ce qui m'attend mais rien, ils ne laissent rien passer. A croire qu'ils n'ont encore rien prévu et qu'ils commencent à être à cours d'idées. Je prends la direction de ma chambre et me laisse tomber sur le lit pour faire une petite sieste. Je passe rapidement sur les réseaux sociaux voir les dernières nouvelles puis je sombre dans les bras de Morphée.
J'ai été réveillé par la douce chaleur des rayons du soleil sur ma peau et le gazouillement des oiseaux... non je déconne ! En vérité j'ai senti un poids E-NOR-ME s'écraser de l'autre côté du lit et étant donné que mon matelas fait aussi office de trampoline, j'ai littéralement était éjecté de mon lit. J'entends le rire de Paul provenant de ce dernier et plusieurs rires de la porte. Ma vengeance sera terrible. Je me lève et bondit sur le lit pour faire sauter Paul comme il venait de le faire mais le lit à a peine gonflé de son côté ce qui provoque une nouvelle vague de rire. J'enfonce la tête dans mon oreiller en grommelant, les joues rouges de honte.
- Paul : "T'inquiète pas Grizi c'est pas grave si t'as pas de force !"
- Antoine : "T'inquiète pas Paulette, c'est pas grave si t'es gros !"
Les rires fusent de nouveau et j'entends la voix endormit de Hugo demander.
- Hugo : "Wesh il se passe quoi ici pourquoi vous gueulez ?"
- André-Pierre : "Paul a exercé à sa manière le processus du levier !"
Le silence retombe, tout le monde observe le capitaine qui se frotte les yeux, complétement perdu.
- Hugo : "Et c'est ça qui vous fait rire ? Faîtes vous soigner."
Sur ces mots pleins d'amour de la part de Hugo, il quitte la chambre, laissant un blanc derrière lui. Mon regard croise celui de Paul et un duel de regard s'en suit, il arque les sourcils en se raclant la gorge et s'écrit d'une voix très féminisée.
- Paul : "Hugetteeeeeeeeee !"
Aucune réponse.
- Benoît : "Gogoooooooo !"
Toujours aucune réponse. Je me décide à entrer dans leur jeu et imite leur voix en l'appelant par son surnom préféré.
- Antoine : "Mon Llollo !" (NdA : Se prononce LioLio)
On entends des pas et la tête de Hugo apparait de derrière la porte.
- Hugo : "Le prochain qui me donne un p'tit surnom je le castre," dit-il d'un ton autoritaire malgré ses lèvres tressaillantes comme s'il se retenait de sourire.
Je suis le seul à exploser de rire, je n'y fais d'abord pas attention puis je me stop devant le regard courroucé de Hugo. Attendez, il était sérieux enfaite ? Hugo s'approche doucement de moi avec sa mine toujours autoritaire mais ses lèvres tremblent à certains moments. Je suis obligé de monter les yeux pour voir son visage, déjà que je suis petit là c'est humiliant, il pourrait s'assoir à côté de moi se le lit au lieu de me regarder de haut comme ça !
- Hugo : "Ah ça te fait rire Antoinette ? Et bien c'est moi qui vais te donner ton gage. Pendant l'entrainement de tout à l'heure, tu iras voir les filles dans les gradins. Tu demanderas le numéro de la première en lui disant que tu lui enverras un message mais qu'elle devra t'appeler que par des petits surnoms féminins. Puis tu iras en voir une autre, lui donnera le numéro de la meuf d'avant en prétendant que c'est le tien, tu prendra également le sien en lui disant la même chose et ainsi de suite jusqu'à ce que j'ai dis stop."
Je reste figé sur place comme si les paroles de Hugo sont aussi symboliques et dangereuses que les derniers mots gravés sur ma tombe, ce que je n'espère pas. Vous imaginez la gueule des gens devant mon épitaphe avec ce discourt ? Le silence se poursuit jusqu'à ce que Blaise pousse un long sifflement choqué. Tout les regards divergent vers lui et il se justifie en répondant.
- Blaise : "Euh, j'ai jamais vu Hugo faire un si long monologue ! Sauf pour nous encourager avant les matchs... ou nous engueuler après.. ou nous engueuler tout court... ou juste nous parler... Il compte sur ses doigts le nombre de fois où Hugo parle tout seul avant de cesser en voyant que ce dernier le toise froidement. Enfaite j'ai rien dis."
Ledit Hugo pousse un soupir et me regarde. Son sourire est désormais bien visible et pas que sur son visage, tout les joueurs présents sourient malicieuses, je comprends rapidement pourquoi. Toute cette mise en scène était prévu depuis le début pour faire une transition parfaite pour placer mon gage. Je dois avouer que c'est très réussi, je n'ai rien vu venir. Je craque mes doigts et cette sensation me détend. Il ne faut pas que je le laisse gagner avec son petit sourire supérieur, je dois montrer que je ne redoute pas du tout cet entrainement et que ce sera pour moi un jeu d'enfant. Je passe ma main dans mes cheveux en plongeant mon regard bleu glace dans ses yeux noisettes.
- Antoine : "Aucune problème, gégette."
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Hey tout le monde ! Bien sur mon petit message de félicitations habituel et là il trouve enfin une grande utilité. Je félicite nos petits bleus pour leur victoire 4-1 face à la Bulgarie et surtout Kevin Gameiro pour son joli doublé ! Je dois avoué que je ne le connais pas du tout, à l'Atlético je me concentre sur Antoine et même si j'espère qu'il va continuer à bien jouer je ne tiens pas à ce qu'il vole la place de Olivier !
Et bien sur bravo à Antoine et Dimitri pour leur but !
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Voilà le nouveau chapitre j'espère que ça vous plaira n'hésitez pas à voter et laisser des commentaires même si je ne réponds pas toujours je les lis tous et ça me fait plaisir de connaitre votre avis. A la semaine prochaine !
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Bad Players
FanfictionC'est toujours magique pour un footballeur de signer des autographes à ses fans, prendre des photos avec eux ou de les entendre crier son nom lors de son entrée dans le stade. Seulement il ne faut pas que cette admiration parte trop loin, car il arr...