C'est toujours magique pour un footballeur de signer des autographes à ses fans, prendre des photos avec eux ou de les entendre crier son nom lors de son entrée dans le stade. Seulement il ne faut pas que cette admiration parte trop loin, car il arr...
J'entends le réveil sonner à côté de moi, me sortant d'un doux rêve. En effet, j'étais en train de rêver qu'on était déjà le 10 et que je n'avais donc pas eus mon gage. Je pousse un profond soupire et tend la main vers le réveil pour éteindre le bruit de plus en plus fort. Ne trouvant pas ce dernier à tâtons, je pousse un grondement et me tourne de l'autre côté afin d'attraper le ballon que j'ai posé la veille. Je me tourne à nouveau vers le réveil qui émet désormais un bruit insupportable et balance le ballon dessus,envoyant le réveil voler contre le mur du fond. Oh le pauvre, il avait cas pas me faire chier ! Je laisse mes bras retomber lourdement dans le vide en grommelant des injures contre mon réveil à présent décédé. La porte s'ouvre soudain sur Hugo complètement paniqué,du dentifrice partout autour de la bouche et les cheveux mouillés en bataille.
- Hugo : "Ché quoi che bruit ?! Cha va ?"
- Olivier : "mhmm," réussis-je à articuler dans mon oreiller.
- Hugo : "Hein ?"
- Olivier : "Hm hm hmhm ! Mhmh, hm hm ?"
N'entendant pas de réponse, je tourne la tête vers Hugo qui me regarde comme si je viens d'une autre planète, d'accord j'avoue que moi même je n'ai pas compris ce que je viens de dire.
- Olivier : "C'est mon réveil !Sinon, ça va ?"
- Hugo : "Pauvre réveil, il faichait seulement chon travail. Ouais et toi ? Prêt pour auchourd'hui ?" Demanda le gardien en venant s'assoir sur le lit devant moi en se brossant les dents.
- Olivier : "Je m'inquiète un peu car je vous connais, je sais que vous êtes complètement détraqué.Et Hugo sans déconner tu vas salir ma couette !"
Comme la vie est ironique. A peine je dis ça que Hugo s'étouffe-certainement en enfonçant trop profondément sa brosse à dent dans sa gorge je sais pas comment c'est possible- et crache tout le dentifrice sur mon lit et sur ma main posée sur la couette. Lorsque Hugo relève son regard pour croiser le mien, meurtrier, il s'enfuit en courant. Je sors de sous les draps d'un coup et le poursuit en criant.
- Olivier : "Lloris vous êtes mort !!"
Je vois Hugo descendre les marches trois par trois, je me demande comment il fait pour ne pas tomber, et saute les cinq dernière marches. Je le suis en prenant d'avantage de précaution mais par fierté, je saute les six dernières marches. Je le vois courir vers la salle de jeu et fermer la porte derrière lui. J'ouvre la porte à la volée mais avec une telle force qu'elle rebondit contre le mur derrière et me revient dans le visage. Je grogne en me tenant le nez et regarde mes mains, heureusement je ne saigne pas. Je rouvre la porte plus doucement et regarde la salle devant moi. Tout les gars jusque là concentré au babyfoot ou à Fifa me regarde comme si je suis fou. Je m'avance les bras levés en m'écriant.
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