CHAPITRE 13 : "Pourquoi ?"

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Blaise Matuidi

14/09/16


Paul : DEBOUT !!!


Blaise : Nian ??? Articulais-je en me redressant tant bien que mal sur mon lit, les yeux encore fermés.


Paul : BOUGE TON POPOTIN DE BLACK AUJOURD'HUI C'EST BATEAU !


Blaise : Bateau ????


 N'obtenant pas plus d'explication, j'ouvre tant bien que mal mes yeux en baillant et remarque que Paul à disparu. Bizarre, je l'ai même pas entendu fermer la porte. Je souris et laisse retomber ma tête sur mon coussin pour me rendormir seulement ce n'est pas la douceur des plumes qui rentre en contact avec ma tête mais la dureté de ma tête de lit. Je me redresse vivement en me tenant la tête et pousse un petit cri pas du tout virile de douleur.


Blaise : Putain c'est dur !


Paul : Comme ma bite ! Allez debout sale chèvre sinon je brûle ton lit, m'ordonne-t-il


Cette fois je vérifie que Paul est bien sortit de ma chambre avant de souffler de soulagement. Je tâtonne derrière moi pour remettre mon coussin en place et remarque qu'il a complétement disparu, ce qui explique pourquoi Paul semblait avoir volé le cul d'Antoine. Je retire la couette et me dirige vers la salle de bain à contrecœur,essayant de me consoler avec cette fameuse sortie bateau prévue pour aujourd'hui.


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Je suis actuellement entrain de tremper tendrement mon croissant dans mon doux café. Je le porte à ma délicieuse bouche et André-Pierre vient briser ce moment de pur bonheur en tapant dans ma main porté à la bouche,m'écrasant tout le croissant dans la gueule avec la force d'un buffle enragé. Je l'entends rire à côté de moi et je me venge en lui enfonçant la tête dans sa tartine de nutella. Il redresse la tête et sa tartine reste collé sur son visage. J'explose de rire à cette vue et me recule maladroitement pour esquiver une quelconque vengeance. Lui et la bouffe ça fait un seul et même corps, je sais déjà pas comment il a trouvé la volonté de gaspiller de mon croissant, alors gâcher toute une tartine. Il retire lentement le bout de pain de son visage et me toise avec toute la haine des tartines de nutella dévoré lors d'un petit-déj. Ci-gît Blaise Matuidi (09/04/1987 – 14/09/2016), assassiné par l'Ambassadeur de la Bouffe.


André-Pierre bondit de sa chaise dans ma direction et me relève précipitamment, commençant une course poursuite en direction du jardin. Je me retourne au niveau de la porte pour voir s'il me suit toujours et me heurte à quelqu'un qui devait certainement rentré. Je plaque ma main sur mon nez en grognant.


Blaise : Aïe c'est dur !


Paul : Comme ma bite !


Hé merde, sur tout les gens qui se baladent h24 dans le château il a fallut que je tombe, ou plutôt que je me heurte, sur lui.André-Pierre s'approche de nous, un demi-sourire au coin des lèvres.


Blaise : Le laisse pas m'attraper, dis-je en me cachant derrière Paul.


Paul : Pourquoi ?


Blaise : Il va me taper.


Paul : Pourquoi ?


Blaise : Parce que je lui est écrasé sa tartine de nutella dans la tronche.


Paul : Pourquoi ?


Blaise : Parce qu'il m'avait étalé mon croissant dans la mienne !


Paul : Pourquoi ?


Blaise : T'as finis oui ?


André-Pierre : Bon Paulo bouge de là j'ai un renoi à taper.


Paul : Pourquoi ? Demande-t-il sur le même ton que les autres fois en regardant cette fois Dédé.


Hugo : Flûte ! C'est qui qui dit pourquoi depuis tout à l'heure là ?!


On se retourne tout les trois en même temps pour voir Hugo en boxer sortant de la salle de kiné. Mon premier réflexe ? J'ai pointé Paul du doigt et lui inversement. Notre capitaine soupire et regarde André-Pierre,attendant qu'il départage le vrai du faux. André-Pierre me regarde et affiche un sourire vainqueur. Aïe, ça va piquer pour moi, ça sent le coup foireux à plein nez. Il me pointe du doigt au plus grand bonheur de Paul et Hugo s'approche, me toisant de toute sa hauteur.Bah je vais pas vous mentir, avec 13 centimètres d'écart je me sentais comment dire... petit.


Blaise : C'est pas moi je te jure c'est Paul seulement comme j'ai embêté André-Pierre il m'a accusé à tord ! Tentais-je de lui expliquer.


Hugo : Mais bien sûr, tu sais quoi ? J'ai une idée. C'est André-Pierre et Paul qui vont te donner ton gage, c'est bien aujourd'hui toi non ?


Je réfléchis quelque secondes et effectivement on est le quatorze, c'est donc à moi d'avoir le gage. La vache, c'est passé vite dit donc ! Je fais mine de réfléchir mais Hugo me coupe en m'affirmant que c'était pas une question et que c'était décidé. Il retourne dans la salle de laquelle il est sortie et claque la porte derrière lui. Donc en résumé, mon avenir repose sur ces deux là ?


Je bifurque mon regard vers mes deux acolytes qui me regardent sadiquement en se frottant les mains et en faisant une danse des sourcils.


Au secours...


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Holà ! Désolée du court chapitre mais j'ai eus un week-end très chargé et j'ai pas eus beaucoup de temps pour écrire. Je me rattrape au prochain promis. Ciao !

Bad PlayersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant