CHAPITRE 20 : "Regarde j'ai un cadeau pour toi"

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Benoît Costil

23/09/16


Nous sommes actuellement en train de nous entasser dans différentes voitures, direction la plage. Quand je dis entassé, je fais référence à la banquette arrière qui est composée de Dédé Gignac à droite, moi au centre et un Paul gesticulant dans tout les sens à ma gauche. Juste devant lui se trouve Antoine et le conducteur est bien évidemment Hugo étant donné que c'est sa voiture.

- Hugo : "Vous aimez toujours ma belle Audi les gars ?" Demande le capitaine en nous regardant André-Pierre et moi à travers le rétroviseur.

Nous n'avons même pas besoin de nous regarder pour lui faire exactement la même tête de faux cul, ce qui le fais rire. Je n'en sais toujours pas plus sur mon gage et je dois dire que c'est assez embêtant étant donné ma curiosité. Heureusement que je suis patient sinon Paul aurait déjà pris un bon coup de boule dans sa tête parce que vraiment il est épuisant.

- Paul : "Antoine donne moi ça !"

- Antoine : "Nan c'est à moi !" Réplique le maconnais d'une voix enfantine.

- Paul : "Bon mon enfant rend moi ça tu sais pas ce que c'est t'es encore trop jeune !"

- Antoine : "Tonton Hugo, je peux souffler dedans ?" Demande-t-il toujours avec sa voix d'enfant de 8 ans.

- Hugo : "Non Antoine tu ne vas pas souffler dans une capote maintenant pose ça ou donne là tonton Paul, de toute façon c'est pas à ta taille."

Nous rigolons tout les quatre alors que Antoine fais mine de bouder. Paul se penche alors en avant et lui reprend son "jouet" pour le ranger bien précieusement dans sa poche. Le reste du trajet se fais en silence, ma joie d'avoir enfin mon gage croissant de kilomètres en kilomètres.


- Ellipse du trajet -


La voiture se gare enfin et je me penche au dessus de Paul pour ouvrir la porte. Je l'entends pester mais comme il ne bouge toujours pas assez vite la porte ouverte, je décide de le pousser pour lui donner un peu d'élan. Il pousse un cri aigu et vient s'étaler sur l'herbe, juste devant la porte de la voiture. Je m'en approche et rigole en le voyant allongé par terre.

- Benoit : "C'est gentil mais j'en demandais pas autant tu sais !" M'exclamai-je en approchant mes pieds de son dos comme si j'allais m'en servir de paillasson.

- Paul : "PAS TOUCHE !" S'écrie le grand black en roulant à plusieurs mètres de moi.

- Antoine : "Retiens bien ça : il ne supporte pas les pieds."

- Benoit : "C'est une faiblesse."

- Antoine : "Je m'en sers tout le temps," m'avoue-t-il dans un sourire.

Nous prenons tout le matériel de plage puis nous dirigeons vers cette dernière, à environ quinze minutes de marche du parking.

- Paul : "J'ai mal aux pieds."

- Hugo : "Paul ça fais à peine dix minutes qu'on marche."

- Paul : "Mais les aiguilles me piquent !"

- Hugo : "Tu n'avais cas prendre des tongues au lieu de venir pieds nus !"

- Paul : "Mais je pensais pas qu'on allait marcher moi on me dit plage je pense sable fin et doux comme des petits nuages..."

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