CHAPITRE 21 : "Vient voir qui a foutu sa femme enceinte !"

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Dimitri Payet

24/09/16


Je me réveille la tête posée sur le torse d'Olivier, ce dernier ronflant légèrement. Je pousse un braillement fatigué et fourre ma tête dans son cou. Oui je viens de me réveiller et je suis déjà fatigué c'est normal c'est moi. J'enroule mes bras autour des hanches de mon petit ami et ce dernier que je croyais endormi vint poser sa main sur ma hanche, m'arrachant des frissons. Je sens la peau de sa joue s'étirait, signe qu'il sourit. A ça le fait rire vraiment ? Je me redresse soudain et lui fais des chatouilles. Olivier se tord dans tout les sens en me suppliant d'arrêter mais je continue. Il réussit à me saisir les poignets et à me les maintenir, lui permettant de reprendre son souffle.

- Dimitri : "Salut, t'as bien dormis ?"

- Olivier : "Oui mais pour mon réveil tu repasseras hein."

Je ris et lui embrasse rapidement les lèvres avant de me lever, me dirigeant vers la salle de bain.

- Olivier : "Tu vas où ?"

- Dimitri : "Bah, me doucher."

- Olivier : "J'peux venir ?" Demanda-t-il en esquissant un sourire pervers.

Je saisis un crampon prêt de moi et le lui lance dessus. Il se protège sous la couverture en criant et je fonce dans la salle de bain, m'enfermant à clé avant qu'il ne me renvoi le projectile. Je me déshabille et rentre dans la douche, laissant l'eau froide réveiller tout mes muscles endormis.

Je sors de la douche quinze minutes plus tard à cause d'Olivier qui ne cesse de tambouriner sur la porte. Je passe une serviette autour de ma taille et l'ouvre.

- Dimitri : "Qu'est-ce tu veux ?" Criai-je pour le couper alors qu'il allait lui même crier.

- Olivier : "Ah bah enfin, pire qu'une gonzesse celui-là !"

Il me saisit les épaules et me pousse sur le lit. Je me retourne et entends le bruit de la serrure. Non mais je rêve il a piqué ma place ! Je tape à la porte et lui cri que je mes affaires sont restées dans la salle de bain. Je l'entends juste me dire de me débrouiller. Je soupire et saisis un survêtement noir qui fais un dégradé blanc au niveau du ventre et redevient noir aux chevilles. Je m'habille rapidement et sort de la chambre.

Aujourd'hui c'est une journée un peu spéciale étant donné que tout les joueurs sont passé. Il ne reste plus personne et ça se ressent dans l'ambiance. Tout est calme, aucun joueur ne cour dans les couloirs ou complote contre le porteur du numéro du jour. Je prends mon petit déjeuner et me mets à table juste à côté de Hugo, lui même en face d'Antoine. Tout deux redresse la tête pour me sourire mais l'envie n'y est pas. Je leur souris à mon tour avant de prendre la parole pour détendre l'atmosphère.

- Dimitri : "Salut les gars, comment ça va ce matin ?"

- Hugo : "J'ai l'impression que mon gage était il y a trois ans..."

- Antoine : "Pareil.."

- Dimitri : "Et les gars ressaisissez vous, je sais pas si vous êtes au courant mais les gages c'étaient pour faire chier des gens. Ça fait un peu sadique votre comportement."

- Antoine : "Sadique ?"

- Dimitri : "Bah ouais. 'Oh non je ne pourrai plus jamais faire de mal à des jeunes filles, j'aimais tellement les voir souffrir, pleurer et hurler.'"

Antoine et Hugo rigolent. C'est vrai que moi aussi je suis déçu, ces gages ont créé la plus grande complicité qu'il n'y ai jamais eus en équipe de France et nous nous sommes tapé des fous rire qui nous resteront toute notre vie. Alors qu'on se lamentait tout les trois sur notre sort, Patrice arrive soudain en courant, un sourire scotché sur ses lèvres.

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