Chapitre 15 : Comment devenir dresseur

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Depuis ce Noël, Dracaufeu que je surnomme "Draco" s'épanouissait dans sa nouvelle forme. Il était devenu plus puissant, plus imposant, et était peut-être le plus fort d'entre mes Pokemons. Je fis souvent une balade dans les airs avec lui. Roucarnage prenait avec lui Richie, et nous survolions ainsi Argenta, le mont Sélénite, la forêt de Jade, et les montagnes alentours. Ces balades furent les plus belles que je n'avais jamais faite, et pour Richie aussi. Le temps était changeant, passant de ciel bleu à pluie, à neige, à tempête, pour revenir à ciel bleu. Nous continuions à rester au chalet, à combattre des dresseurs, à nous entrainer, à nous amuser. Noël fit place à la nouvelle année, et quelques jours plus tard, nous décidions de partir ensemble. Il ne nous restait que très peu de badges à récolter, nous ferions alors le chemin vers le championnat ensemble, comme pour les arènes. Nous fûmes confiant de nos Pokemons, nous pensions, sans doute à tort, que cette formalité ne prendrait pas longtemps, et que nous pourrions partir nous entraîner très rapidement. Mais il ne me restait qu'une chose à faire avant tout cela...
Nous descendions le mont vers Argenta, en quittant ce chalet qui nous avait bien accueilli durant un mois. Nous discutions de notre route, et de notre prochaine étape, Céladopole, sans oublier les arènes alentours pour Richie. Mais avant de partir, j'avais promis à une jeune institutrice qui s'appelait Sylvie de faire une petite conférence sur les Pokemons à ses élèves. Je n'allai pas la laisser tomber, et je tins ma promesses. J'arrivai devant l'école, à l'architecture un peu moderne, aux murs de briques rouge, et aux tuiles bleues. Au milieu, une petite tour avec un toit pointu offrait un réceptacle pour une grosse horloge encastrée blanche. Le bâtiment était derrière une immense cour, avec des infrastructures pour les enfants, des balançoires ou des tourniquets entre autres. Il n'y avait personne dans la cour, à part un jardinier qui s'occupait de nettoyer. Je pus voir tout le monde en classe par les différentes fenêtres, des écoliers soucieux, turbulents, facétieux, face à des maitresses stoïques et autoritaires. Nous nous engouffrons à l'intérieur, en me laissant bercer par mes propres souvenirs d'enfances.
Nous continuions dans un couloir menant aux différentes classes, sur la droite, avec des centaines de porte-manteau qui portait des manteaux, et des bancs tout le long. Sur la gauche, des dessins d'élèves habillaient les murs de maisons abstraites, d'arbres infidèles à la réalité, et de personnes ressemblant à rien : les dessins d'enfants est à classer dans un art à part entière. Nous croisions au bout d'un moment une femme enfermée dans une robe cintrée verte foncée, portant de fines lunettes sur les yeux, et un dossier entre ses mains. Elle ne remarqua pas tout de suite notre présence, mais fut tout de fois surprise de nous voir ici :
« Que faites-vous ici ?
- Bonjour Madame, je nous présentai. Je m'appelle Yves, et voici Richie. J'ai rencontré l'une des institutrices qui enseigne ici et qui m'a proposé de parler de mon métier de dresseurs aux enfants. »

Elle me jugea du regard, baissant la tête pour pouvoir nous regarder au dessus de ses lunettes. Elle ne me croyait qu'a moitié.
« Veuillez me suivre s'il vous plait, nous ordonna-t'elle. »

Nous obéissions, et elle nous guida vers la classe de Sylvie. Elle ouvra la porte, en plein cours de math. Elle resta sur le pas de la porte, et demanda :
« Sylvie, j'ai des dresseurs qui sont ici pour une conférence sur le métier de dresseur. »

Je basculai sur le côté pour voir Sylvie, pour qu'elle me voit aussi, et je lui souris. Elle s'exclama :
« Oui, c'est exact, je vois que vous avez tenu votre promesse.
- Très bien, coupa la femme pincé. Mais nous ne sommes pas prêt pour cela aujourd'hui. Vous pourriez revenir demain ? Nous préparons une salle en circonstance, pour que touts les enfants puissent en profiter. »

J'échangeai un regard avec Richie, qui ne donna pas signe de réticence. Je confirmai bonc :
« Pas de problème, nous ne sommes pas pressé.
- Alors, je vous attendrai demain matin messieurs. Si vous avez une requête ou une idée à soumettre, quelque chose que l'on puisse préparer à l'avance...
- J'ai dans l'idée de montrer mes Pokemons après, qu'ils puissent les voir et s'amuser avec.
- Je ne vois pas de problème, finit la femme, qui nous révéla être la directrice. Je vous attendrai donc demain. »

[tome 2] La route Indigo (la trilogie de Baudet) [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant