Chapitre 1 : Attaque à la Silph Sarl

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J'avais bien dormi au centre, mieux que la veille, et le lendemain, je me réveillai de meilleur humeur. Je ne savais toujours pas dans quel direction aller, mais j'étais encore euphorique d'avoir remporté le badge Marais. Car je ne savais pas si j'avais gagné si Morgane avait été mon véritable adversaire, surtout avec un Ectoplasma qui en faisait qu'à sa tête. Je passa devant la Silph Sarl, et je ne pus m'empêcher de jeter un coup d'œil. Le bâtiment est immense, au moins vingt étages, en brique, ce qui lui valait un certain côté désuet. L'entreprise avait au moins 100 ans d'existences, et avait créé des inventions magnifiques, comme la Pokeball, le Pokematos, et plus encore. Je touchai machinalement l'une de mes balles, en me disant qu'elle venait d'ici. J'étais dans ma rêverie, quand je me fis interpeller :
« Vous voulez visiter ? »

C'est une jeune employée de la Silph, qui portait superbement sa chemise rouge, avec le nom de l'entreprise brodé en jaune, en haut à ma droite. Elle avait noué ses longs cheveux blonds en queue de cheval, serrés par un chouchou rose.
« Oui, pourquoi pas, je lui répondis. »

Et c'est comme cela que je me retrouvai embarqué avec une dizaine de touristes, visitant les locaux de l'entreprise. J'avais pour l'occasion sortis Salameche, et l'avais comme à l'accoutumé assis sur mes épaules. Nous commencions dans le hall d'entrée, spacieux, muni de fontaines d'eau et de plantes décoratives. Le sol était au couleur et au forme de son produit phare, rouge, blanc et noir. Au fond du hall, un large bureau d'accueil occupait les quelques hôtesse d'accueil et secrétaires, toujours habillé des mêmes couleurs, et décorait de plantes. Au fond se trouvait aussi des ascenseurs, trois en tous dont un qui allait directement au dernier. Il devait être réservé au PDG. Sur la droite, une grande vitrine exposait les produits de la Silph Sarl depuis le début. Je pus découvrir ainsi que les pokeballs d'il y a quarante ans n'étaient pas automatique, et qu'ils fallait tournait un gros bouton pour les ouvrir. Le design aussi avait beaucoup évolué. L'objet était surtout pratique, et n'était pas peint, elle était grise, de la couleur du metal qui le composé. L'entreprise avait aussi d'autres objets plus bizarre les uns que les autres, pour améliorer les Pokemons capturés, pour leurs apprendre des attaques, ou pour les faire évoluer plus vite. Je n'en avais jamais vu à la vente, et pour cause, c'était il y a des années, et je suppose que certaines "expériences" avaient mal tourné. En nous dirigeant vers les ascenseurs, je vis les têtes des différents présidents de la Silph. Ils étaient tous cintrés et coincés dans leurs costumes-cravates ou costumes-noeuds papillon, et ne souriaient jamais. Seul le fondateur était décontracté sur la peinture, et souriait. Il y avait aussi des dons pour la sciences de différentes personnes, matérialisé par d'énormes chèques, et je fus surpris, mais pas étonné, de voir un chèque conséquent de Juan Giovanni, propriétaire du feu SS Anne. Cette homme était vraiment dans tout les domaines...
Au troisième étages, on se regroupa de nouveau. Nous nous étions séparé en deux groupes le temps de prendre les ascenseurs. Nous n'avions pas fait les deux premiers, l'administratif et les salles de réunions n'intéressent personne. Cet étage était consacré à la recherche et au développement. Des dizaines de scientifiques travaillaient sur des bidules électroniques, regardaient des écrans d'ordinateurs et des oscillateurs. Ils travaillaient sur d'autres manières d'augmenter les pouvoirs des Pokemons, et de leurs apprendre des attaques, au dire de notre guide. En regardant à travers la large vitre, je pus voir qu'ils travaillaient sur des sortes de disques...
Nous continuions aux étages supérieurs, la documentation interne, les lignes de productions. Nous allions passer du sixième au dernier étage, sur le toit, où se trouver la boutique, quand un problème se produisit. Nous nous trouvions devant les ascenseurs, et soudain, les lumières s'atteignirent. La guide tapota sur le bouton d'un ascenseur, sans avoir de réponse. La seul réponse qu'elle eut est une alarme assourdissante. Elle demanda alors, un peu stressé :
« Nous sommes en alerte, nous devons prendre les escaliers pour descendre au rez-de-chaussée. Suivez-moi dans le calme. »

[tome 2] La route Indigo (la trilogie de Baudet) [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant