Chapitre 5 : Le petit être rose

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Je revins le soir au centre. Mine de rien, cette petite balade dans le parc m'avait pris beaucoup de temps, et le soleil déclinait déjà fortement. C'était donc l'occasion de faire le point sur mes captures, et je pus découvrir que j'avais rencontré plus de 50 Pokemons, capturé 23 d'entre eux, ce qui représentaient 18 Pokemons et 5 évolutions. J'avais doublé en une journée mon nombre de Pokemon, mais mon ratio était quand même risible face au nombre supposé de captures de ce cher "petit-fils du professeur Chen". Mais dans l'état actuelle des choses, j'avais pour moi une excellente équipe, combative, et forte. Je visais donc la qualité plutôt que la quantité. Dans la soirée, je me souvenu de la promesse faite à Juan de venir voir sa fouille archéologique. Je devrais donc faire un détour avant de partir dans l'archipel de Cramois'ile. Je me dirigeai vers le site, indiquait par Joëlle, suivi de Reptincel de Cara qui profitaient de l'air ambiant.
Le site se trouvait dans les montagnes, non loin du barrage en construction. C'était quelques tentes dressées, des vingtaines de chercheurs qui allaient et venaient, et un Juan en costume d'archéologue, qui me reconnu à un kilomètre :
« Yves, vous voilà.
- Je vous avais promis de venir, alors me voilà. »

Il fit le tour des baraquements, je le suivis. Les archéologues examinaient des objets anciens, des peintures rupestres, des rochers.
« Vous voyez, cette zone est peut-être le site archéologique le plus important de toute l'histoire de l'humanité. C'est là qu'avait un temple dédié à Mew, le Pokemon originel.
- Mew ? »

J'allai demander à Dexter, quand Juan me prévient :
« Ne vous fatiguez pas: nous ne savons peu de chose sur lui, nous ne sommes même pas sûr de sa forme originelle. Tout que nous savons, c'est que c'est le tout premier Pokemon sur terre, et qu'il est à lui seul l'origine de tout les Pokemons existants. »

Je m'émerveillai de ses explications. Ce Pokemon devais être fantastique, extrêmement rare, ou tout simplement éteint. Je visitai le reste du complexe, tandis que des Machopeurs poussaient de lourds chariots de pierres. Je regardai par curiosité le Pokedex :
" MACHOPEUR, POKEMON COLOSSE. CE POKEMON EST TRÈS SERVIABLE, ET SON AIDE EST APPRÉCIÉ DES HUMAINS POUR EXÉCUTER DES TACHES PHYSIQUES. SA FORCE EST SPECTACULAIRE, IL PEUT SOULEVER UN CAMION À UNE MAIN."

J'attendis vers une petite table, qui servait de lieu de pause pour les travailleurs, avec cafés, boissons, de quoi grignoter, et quelques outils, comme des pioches et une lampe torche. Il y a avait aussi un nécessaire de soin pour les petits bobos. Soudain, la terre trembla un peu.
« Ne vous inquiétez pas, me rassura Juan, ces tremblements sont provoqués par les charges explosives un peu plus loin, pour la construction du barrage. Venez, il doit être midi, nous allons nous sustenter un peu...»

Je rejoignis alors la cantine, pour un déjeuner du même qualificatif. Je posai mon sac dans un coin, en laissant mes Pokemons à l'intérieur. Je n'avais pas de crainte, de toute façon, je le prendrai avant de partir.
Je rejoignis une nouvelle fois la table du coin "pause", en observant Juan se faire briefer par quelques archéologues et chercheurs. Une autre secousse se fit entendre, mais elle en emmena une plus grosse, et avant que je puisse réagir, le sol se déroba sous mes pieds, et je chutai lourdement. Et pour couronner le tout, le sol se reboucha, me laissant seul dans le noir. Je sentis ma jambe éjecter du sang, et mon dos en avait pris un coup. À part cela, je n'avais rien d'autre, mais je suis coincé une nouvelle fois dans une grotte, comme dans la montagne de l'évolution à Rocheville. Je restai ici, de toute façon, il n'y avait rien à faire. Et pour couronner le tout, je n'avais pas prévu de récupérer mon sac, donc pas de lampe, pas de Pokemons, rien que moi. J'essayai de me lever difficilement, et d'avancer, quand je buttai sur une chose plate et métallique, apparement, la table avait connu le même sort que moi. Mais qui disait table, disait aussi tout ce qui se trouvait dessus, y compris une lampe. J'arrivai à la trouver au bout d'une recherche minutieuse, et la lumière qu'elle émit m'aveugla.
J'étais à quelques mètres sous terre, et des rocher provenant de la montagne bouchaient le trou. Je m'étais retrouvé dans une grotte, qui continuai sur une galerie creusé sous la terre. En regardant au sol, je trouvai tout le contenu de la table en bonne état, sauf la cafetière de café, qui avait rendu l'âme en répandant son contenu à terre. Mais le plus important, c'était la trousse de secours, avec de quoi me faire les premiers soins. J'arrêtai ainsi l'hémorragie de mon genou, et je me dirigeai, curieux, vers le bout du tunnel.
« Aaaaaa. »

[tome 2] La route Indigo (la trilogie de Baudet) [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant