[tome 2] La route Indigo (la trilogie de Baudet) [terminé]

Chapitre 24 : Préparation intense

« Eh. »

Je me réveillai brutalement, constatant autour de moi un bruit inhabituel, et une personne qui m'interpellait :
« Quand vous aurez fini de dormir sur votre Pokemon, vous pourrez dégager le passage, les bateaux attendent ! »

Je ne compris pas ce qu'il voulait dire, et je constatai en me retournant que trois bateaux de pêches attendaient en file indienne. Sans m'en rendre compte, j'étais arrivé à Port Palette. Todd se réveilla enfin, et tomba à l'eau, surpris de voir que nous avions tant voyagé. Nous retrouvions rapidement le plancher des vaches, et je fis rentrer Locklass dans sa Pokeball. Le marin qui nous avait interpellé, pendant ce temps, s'en alla en ronchonnant et rallant. Nous quittions le port, encore la tête ailleurs, pour retrouver Bourg Palette. Ce fut aussi à cet instant que Todd reprit le chemin seul, au plateau Indigo, place des jeux, pour couvrir l'événement. Il me promit néanmoins qu'on se reverra sûrement là-bas, et il s'en alla. Je me retrouvai à nouveau seul...
Je gagnai la maison, vide. Mon père et ma mère était sans doute absent, et j'avais la maison pour moi tout seul. Je rejoins ma chambre, et je me couchai. Je réfléchis maintenant le planning avant de rejoindre le plateau indigo. Je resterai ici, j'aurais tous mes Pokemons avec moi, et j'avais un grand espace pour m'entraîner grâce au Professeur Chen. Je devais aussi choisir les Pokemons que j'utiliserai. Je n'en avais pas beaucoup changé durant mon aventure, et je n'en avais pas beaucoup attrapé non plus. J'avais pourtant de puissants Pokemons avec qui je pouvais me fier : Dracaufeu, mon fidèle ami, Tortank, Metamorph, Roucarnage, Tetarte et Machoc. Je me rendis ainsi compte que je n'avais pas de Pokemons plante ou électrique à la hauteur, je devais faire sans, et me concentrer sur ceux que j'ai. Il me restait trois mois avant les jeux, trois mois où je devais m'entraîner et entraîner mes Pokemons. Trois mois était plutôt long normalement, mais je savais que cela irait vite, et que je devrais dès demain reprendre l'entraînement.
Après avoir déposé mes affaires, je vins à la rencontre du professeur, pour le saluer, mais aussi parce que le Pokedex avait reprit sa sonnerie stridente pour me signifier que j'avais trop de Pokemon.
« Bonjour Yves, me lança-t'il, couvrant comme il pouvait la sonnerie du Pokedex. »

Je fis taire ce dernier en donnant Locklass au professeur. Il aura le temps de se reposer, après nous avoir transporter sur la mer.
« Comment va-tu ?
- Ça va, je répondis au professeur. J'ai fini de récolter mes badges, et j'ai même croisé un de vos confrères... »

Je lui racontai alors ma rencontre avec le professeur Jean Brouillamini, ce qui fit sourire le professeur Chen :
« Sacré bonhomme, toujours avec ses Magicarpes. Je ne le comprendrai jamais, mais il a quand même permis de belles découvertes sur ce Pokemon. Au faite, j'ai des nouvelles de ta "Christine". Elle te fait dire qu'elle va bien, et que le projet du barrage est abandonné. Je ne sais pas dans quoi tu t'es fourré, mais tu dois vraiment plaire à cette Christine pour qu'elle te donne des ces nouvelles. »
Je rougis jusqu'au oreilles, et je rétorquai presqu'aussitôt :
« Maisnonmaispasdutoutc'estpascequevouscroyez....»

Le professeur éclata de rire. Je sortis juste après, toujours aussi rouge, et esquivant au passage une attaque surprise de Grotadmorv. Je libérai tout le monde, retrouvai ceux que j'avais laissé ici, et je m'amusai un peu avec eux. Je n'allai pas leurs imposer tout de suite un entraînement, j'organiserai tout cela à partir de demain. Je les laissai ensuite entre eux, et je retrouvai le professeur en plein travail, entre autre, les propriétés adaptatives des Evolis. Chen ne faisait pas que des recherches sur les relations Hommes/Pokemons, mais faisait beaucoup de recherche, surtout avec les Pokemons que les différents dresseurs tels que moi leurs confiaient. Je le regardai faire, comme avant, quand j'accompagnais mon père, et qu'il travaillait avec le Professeur. Le voir travailler était passionnant, malheureusement, ces résultats ne l'étaient pas autant.
Le soir arrivait, je laissai mes Pokemons dans le parc du professeur, en liberté, et je retrouvai la maison, mais cette fois :
« Ah, mon Nanou ! »