Sept ans plus tôt!
Je n'étais encore qu'une toute petite gamine faisant son arrivée dans un immense milieu bourré de gens qui m'étaient totalement inconnu: je venais d'entrer dans la cour des grands,je venais d'arriver au collège.
Je fus tout d'abord éblouie par la gigantesque cour du collège qui,entourée de plusieurs énormes batiments,était clairement plus impressionnante que celle de mon école primaire La Rochelle,où j'avais passé mes six précédentes années sur terre.
J'avais attendu cette rentrée durant toute ma vie et cela m'exitait tellement l'idée de pouvoir intégrer l'établissement le plus prestigieux de la ville.
Tout le monde faisait plein d'éloges sur ce Collège comme quoi il occupait toujours la tête du classement lors des examens officiels.Je n'entendais parler du Collège Libermann qu'en bien et très rarement en mal; d'où mon désir de faire partir de ce monde là.
Les collégiens de Libermann étaient appelés des Libermaniens et ils portaient tous un uniforme constitué d'une chemise de couleur rouge ou blanc avec des points blancs ou noirs et d'une jupe ou d'un pantalon de couleur gris sombre.Lors de leur passage dans n'importe quel endroit,des chuchutotements se faisaient entendre et les gens les pointaient du doigt en disant:" Regardez là-bas,en voilà un(e) intello qui passe.C'est une libermanienne."
En effet,toute personne étant au Collège Libermann était prise pour intello et raison de plus pourquoi j'en devais faire partie.J'en avais vraiment envie.C'était plus qu'un simple désir mais plutôt un besoin vital.
Du haut de mes neuf ans et quelques mois,après avoir enfilé mon uniforme rouge et dit aurevoir à ma mère,je me dirigeai à la nouvelle petite voiture verte à l'extérieur,et,mon père nous conduisit,mon frère et moi,au collège sous une pluie ardente.
En effet,il pleuvait des cornes ce jour-là comme la plupart des rentrées scolaires ici plus précisément dans la capitale économique du pays.
Lorsque la Toyota se gara à l'entrée du collège,je pris une grande inspiration,ouvris la portière après avoir saluer mon père et me dirigeai toute anxieuse à l'intérieur du collège.
L'heure tant attendue était enfin arrivée.
En temps normal,je devais avoir pour guide,Yohan,mon frère aîné de trois ans.Mais à peine on était sorti de la voiture que j'avais déjà perdu mon cher frère de vue.Il avait disparu tel un bandit pourchassé par des flics.Et ce,sans laisser de traces.En d'autres thermes,il me disait clairement:"On est en mode ni vu ni connu,quoi.Tu ne me parles pas,je ne te parles et basta quoi."
Un tout petit peu perdue au milieu de cette immense foule constituée de nouveaux élèves,certains près de leurs parents,je me faufilai discrètement et traversa la grande porte d'entrée.
J'avais opté pour ma chemise rouge à points blancs accompagné de mon pantalon et de ma Nike noir rouge.Je m'étais juste faite neuf nattes comme l'ordonnait le Collège et mon sac de classe,étant extrêmement lourd en raison de toutes mes fournitures qu'il contenait je ne sais plus pourquoi,se mariait avec ma montre orange que j'avais autour de mon poignet gauche.
Déjà que le Collège était super beau vu de l'extérieur,avec ses murs blancs à la peinture toute fraîche,il l'était encore plus à l'intérieur.Rien que dans la première cour en haut là où je me trouvais,trois grands bâtiments demeuraient là.Et,je découvris plus tard que,dans la seconde cour en bas qui sert de terrain de foot,il s'y trouvait au alentours trois autres bâtiments tout aussi grands que les autres.
Très grande école avec un grand terrain de football,un petit,un terrain de basket,un terrain de handball,un terrain de volleyball et un gymnase.
Je reste là,en plein milieu de la cour,pendant quelques minutes encore toute seule (car mes amis du primaire ne sont pas là) avant qu'une sonnerie se fait entendre vers sept heures et demie.Les élèves encore dehors entrèrent à l'intérieur sans leurs parents bien sûr et certains éducateurs nous donnèrent quelques instructions.
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Presque Impardonnable...(TERMINÉ)
Teen Fiction"Lorsque Stéphanie m'a informé,il y a de cela trois jours,de la réapparition soudaine de Gabriel,mon sang se glaca aussitôt. L'idée de le retrouver après ce qu'il m'a fait vivre me retourne complètement l'estomac.Il est parti je ne sais où,sans m'en...