CHAPITRE 6_De l'amour dans l'air???

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Après avoir fait mes aurevoirs à toute la compagnie du groupe d'étudiants avec lequel je trainais après la sortie,j'ai pris ma direction et je suis partie de mon côté.

En ce moment précis,je suis en train de marcher toute seule dans les rues de Limbe City,en direction du domicile de ma tante.

En raison du fait que les taxis ne circulent pas beaucoup aux alentours de l'école et même à cause de la rareté des taxis se dirigeant vers mon quartier,je suis obligée de marcher quelques mètres avant de pouvoir enfin trouver un taxi.

Quelques centaines de pas plus tard,je réussis enfin à trouver un taxi qui accepte de me prendre pour m'emmener à destination.C'est un taxi comme tous les autres taxis en fait: de couleur jaune et conduit par un jeune type.

Dans le taxi,se trouve déjà,trois autres passagers,en particulier des hommes d'une quarantaine d'années propablement.Le derrière étant déjà totalement occupé par les trois messieurs,il ne reste plus que la place de devant,près du chauffeur.

Bien que j'hésite un peu avant de monter tout en sachant très bien qu'on va me bacher ou encore me serrer avec quelqu'un d'autre et en étant contre le bachage,je prends tout de même place ensuite,sachant pertinemment d'un autre côté que je ne trouverais sans doute plus de taxis après celui-ci.Après m'avoir embarqué,le conducteur du taxi se remet en route.

L'ambiance du taxi est plutôt considérable.Personne ne parle avec personne et c'est seul,le son de la radio qui résonne dans l'atmosphère.Je prends le soin de dire bonsoir comme me la éduquer ma chère mère et je m'enfonce dans le siège.

Pendant tout le trajet,je me penche et me colle à la vitre de la portière afin d'admirer ce qui devant moi,défile.

La ville de Limbe est extraordinaire avec des paysages uniques au monde.En temps normal,c'est la destination rêvée et idéale d'une très grande majorité de la population.

Plein de gens viennent ici pour visiter ses parcs touristiques,découvrir les animaux de son zoo,assister aux matchs de football dans son splendide terrain de foot,se filmer avec ses monuments historiques et surtout le top du top,abriter dans un de ses nombreux palaces donnant sur la mer,comme notamment Seme Beach.Même moi,j'y suis venue bien évidemment plein de fois quand j'étais petite,avec toute ma famille pendant les grandes vacances et même lors de quelques anniversaires.

C'est pour les Camerounais,un peu comme Paris est pour les Français,comme Londres est pour les Anglais,comme Rome est pour les Italiens,comme New york est pour les Américains et comme le Québec est pour les Canadiens.

Avec beaucoup de chance,j'arrive à destination sans que le taxi-man n'ait eu l'occasion de me bacher.Il s'arrête à mon entrée,je lui tends une pièce de cinq cents francs et je me dirige vers la maison où j'ai élue domicile il y a quelques semaines.Vu que le chemin pour y arriver est semée d'obstacles comme des cailloux par ci par là et des nids d'éléphants,on pourrait s'entendre à trouver une simple maison en matériaux provisoires au bout du chemin.Et c'est là que la surprise voit le jour.

Au bout du chemin,après des cailloux,des nids d'éléphants et une pente rocheuse,il se tient juste au bord de la mer,une gigantesque maison toute belle et toute attirante.J'ai nommé La maison blanche,la maison de ma tante adorée.

Je sors ma clé de mon sac et la glisse dans la serrure du portail.Je pénètre ensuite dans la maison après avoir refermé la porte derrière moi.

Lorsque j'arrive au seuil de la porte d'entrée,les sons des voix de mes deux cousins arrivent jusqu'à moi.Je pénètre dans le salon et les aperçoit en pleine partie de Playstation.Manettes à la main,debouts à moins de deux mètres du grand écran plasma collé au mur,les sacs de classe balancés sur la moquette et les enjaillements et autres face au jeu.

Presque Impardonnable...(TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant