A Human For A Wolf [Newtmas]

Saison 2 - Chapitre 4

Newt gardait le regard fixé sur ses pieds et ne prit même pas la peine de saluer les membres de sa meute qui lui disaient bonjour. Il traça sans un bruit jusqu'aux escaliers et les gravit rapidement. Il toqua un coup à la porte qui se présentait en face de lui et l'ouvrit sans attendre de réponse.

Son Alpha releva immédiatement la tête de ses papiers et regarda le nouvel arrivant, l'air surpris. Newt s'avança vers lui et s'assit sur la chaise, juste en face.

- Bonjour, Newt, commença-t-il.

Le jeune homme grogna.

- Bonjour. Je suis désolé de vous déranger comme ça, mais...

- Il y a un problème avec Thomas ? interrompit l'Alpha.

Newt hocha la tête, la gorge serrée.

- Minho m'a parlé du fait que tu avais prévu de te marier avec lui... Tu comptes annuler finalement ?

Newt baissa la tête et soupira doucement.

- Pas exactement... Il s'est fait agresser et maintenant, il est... dans le coma.

Il soupira encore.

- Je suis persuadé qu'il s'agit d'un loup. Un humain n'aurait jamais pu faire autant de dégâts.

Il lui raconta l'état dans lequel il avait retrouvé Thomas. L'Alpha avait les sourcils froncés, et semblait réfléchir rapidement.

- En effet... Il avait des morsures sur le corps ?

- Je... ne crois pas, non.

- Il ne subira pas d'infection indirecte alors. Ca aurait pu être plus grave que le coma.

- Oui. Mais dans ce cas-là, j'aurais préféré qu'il n'ait rien du tout.

L'Alpha acquiesça.

- C'est sûr. Sauf que tu ne pouvais pas prévoir que Thomas se ferait attaquer.

- Non... Mais à aucun moment j'ai ressenti quelque chose. Il a eu mal et moi...

Newt soupira une troisième fois.

- Putain, jura-t-il.

Il se frotta le visage, excédé. Il n'avait pas dormi de la nuit.

- Je suis un mauvais compagnon et un mauvais loup.

- C'est faux, contredit l'Alpha en se levant.

Il s'approcha de Newt et passa une main réconfortante dans son dos.

- Tout le monde t'adore, tu sais ? Même quand tu avais ton mauvais caractère, tout le monde avait envie de te parler. Thomas t'aime, j'en suis formel. Sinon, je ne lui aurais jamais permis de venir vivre ici pendant douze ans.