Cette scène se passe le 27 décembre 2019.
Seul. Le garçon était de retour à la solitude. Assis sur son lit depuis maintenant des heures, ses yeux fixaient le mur. Il ne voulait pas descendre, rien, il se contentait de rester ici. Si la veille, il avait laissé ses émotions s'exprimer, le blondinet était maintenant comme paralysé à l'intérieur. Cela faisait aussi maintenant une dizaine de fois que son père frappait à sa porte pour tenter de lui parler, mais Scorpius l'ignorait. Il voulait être seul et ne voulait voir personne. Mais au bout d'un moment les tics tocs à la porte avaient fini par le mettre sur les nerfs et il s'était soudainement levé d'un seul bond pour ouvrir la porte à son père. « Si tu veux en parler, je suis là » avait-il dit. Scorpius s'était tu et son père avait continué de le regarder d'un air triste. « Me regarde pas comme ça ! J'ai pas envie de parler, d'accord ? » Sa voix avait été sèche et Drago ne comprenait absolument pas la réaction de son fils. « Je veux parler à maman » avait-il rajouté. Drago s'était avancé vers lui et avait posé sa main sur son épaule. On pouvait voir de grands cernes sous ses yeux, il n'avait pas dormi de la nuit. Le blondinet avait reculé. Sa peine venait de se transformer en colère. Oui, la colère, il en voulait à présent au monde entier s'en sans rendre compte.
« Laisse-moi. »
* * *
Il était à présent tard et Scorpius ne pouvait pas dormir. Il se leva enfin de son lit et descendit tout doucement les escaliers. À cette heure-ci, il pensait ne trouver personne mais il se trompa. Il y avait encore de la lumière. Son père était encore debout. Au moment où Scorpius allait faire demi-tour, il changea d'avis. Tant pis quoi, il avait envie d'aller en bas, un point c'était tout. À la fin des escaliers, il dû bien évidemment passer par le salon là où se trouvait son père pour se rendre à la cuisine. Alors qu'il allait continuer son chemin en ignorant son père, ses yeux s'arrêtèrent sur ce qui était posé sur la table. Il s'arrêta devant son paternel et le regarda cette fois-ci bien dans les yeux. « Tu me dégoûtes » D'accord, il y avait été bien trop fort et il allait sûrement le regretter très vite, mais c'était sorti comme ça. Scorpius s'avança encore plus très vite et désigna tout ce qui était posé sur la table, c'est-à-dire une bouteille de Whisky et un verre. « On dirait un Moldu de leurs films américains complètement pathétique là ! Fais donc autre chose, je sais pas moi ! Jette des sorts partout, va prendre un balai et voler, mais pas ça ! » Drago regarda son fils presque bouche-bée. Depuis quand sortait-il des propos de ce genre ? Scorpius savait très bien ce à quoi son père pensait. « Quoi, tu ne penses pas la même chose, c'est ça ? Ou bien, c'est ce que tu prétendais devant maman ? »
Cette fois, c'était trop et Drago se leva et serra ses doigts sur la chemise de son fils au niveau de son col. « Scorpius Hyperion Malefoy, comment oses-tu ?! » Son fils le fixa intensément et pénétra dans sa tête. Il n'y allait pas de manière douce, bien au contraire. Il s'en fichait que ce soit douloureux, car oui, s'il décidait d'y aller fort ça pouvait faire souffrir un petit peu les gens. Il pénétrait de force dans l'esprit de quelqu'un alors forcément ça avait un prix. Scorpius continuait et il savait très bien qu'il y était allé comme une brute. Drago grimaça et lâcha son fils. C'était trop intense. « Arrête ça de suite ! » Scorpius se pencha, prit le verre et il jeta le reste du contenu dans un pot de fleur proche de lui. Quant à la bouteille, il la prit, mais sa colère était bien trop forte qu'il la fit éclater en mille morceaux. Il ne voulait pas rester ici, alors il laissa son père après lui avoir lancé un regard noir. Son père ne le laisserait pas s'en tirer comme ça, il en était certain, mais il n'en avait rien à faire.
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[Livre 1] Scorpius Malfoy - The world can stop at any moment.
General FictionScorpius Malfoy, jeune petit serpentard à Poudlard, vient de perdre sa mère qui était atteinte d'une malédiction familiale. Le blondinet pense que le monde a voulu se venger pour la méchanceté dont il a toujours fait preuve jusque-là avec ses camara...