[Livre 1] Scorpius Malfoy - The world can stop at any moment.

2- L'amoureux de la musique

C'est le début des vacances pour les élèves de Poudlard et cette scène se passe le 21 décembre 2019.

De retour à la maison ! Après des mois à Poudlard, le blondinet était revenu chez lui avec sa grande valise et sa chouette bien-aimée. Ses parents étaient venus le chercher à la gare et s'il avait eu envie de sauter dans les bras de sa mère, il avait attendu de ne plus être sur la voie pour le faire. À la place, il s'était contenté de les saluer avec un grand sourire sur son visage pâle. Une fois rentré au manoir, il avait à peine eu le temps de déposer ses affaires sur le grand canapé du salon que déjà, sa mère l'avait assommé de questions. Le jeune garçon avait rit et lui avait demandé de ne pas en poser trop à la fois. Il avait vu le sourire amusé de son père à cet instant-là. Sa mère était toujours comme ça avec lui et au contraire, son père restait plutôt silencieux, calme et distant au premier abord. Elle s'inquiétait beaucoup pour lui et le couvait un petit peu trop parfois, mais le blondinet s'y était fait et y avait prit goût même s'il n'osait pas forcément l'avouer. Après une bonne discussion sur son début d'année, ses cours et tout le pack, elle lui avait fini par lui demander si ses soucis d'intégration s'étaient réglés, et il avait répondu qu'il y travaillait et qu'elle n'avait pas à s'en faire. Son père - qui remarquait beaucoup mieux qu'Astoria lorsque son fils ne disait pas toute la vérité- l'avait regardé avec insistance en silence, et Scorpius était certain que son paternel irait lui en retoucher quelques mots à un moment donné plus tard, mais pour le moment, les trois se contentaient de leurs retrouvailles. Il aurait bien tenté d'entrer dans l'esprit de son père pour percevoir un peu plus sur ce qu'il pensait, mais c'était inutile et puis s'il ne voulait pas le fixer pour ne pas se faire griller, il avait besoin au moins d'un contact physique. À la place, il sourit légèrement et ses yeux ne tardèrent pas à se porter sur l'instrument qui encombrait une petite partie du grand salon : le piano à queue. Welcome back !

Il aurait pu perdre l'habitude ou encore l'envie, mais aucun des deux n'étaient le cas. À Poudlard il avait eu quelques rares occasions. Il s'y était donc dirigé avec un enthousiasme assez enfantin -et étrange même pour lui- , qui avait fait sourire ses parents et la mélodie n'avait pas tardé à prendre sa place dans la pièce. Elle devenait très rapidement soutenue et était incontestablement dangereusement entraînante. Le blondinet avait commencé au début assez doucement à effleurer les touches de son piano, mais à présent il était complètement en train de les contrôler à la perfection avec une force et une précision incroyable. Le tempo était rapide et aucune fausse note se faisait entendre. La mélodie lui apportait un bien-être et une sensation de liberté intense. Il se surprit même à fermer les yeux en même temps pour s'imprégner encore plus du morceau. Ce qui était incroyable avec celui-ci, c'était qu'il le connaissait tellement par cœur qu'à chaque fois il avait l'impression de ne faire plus qu'un avec. Il joua longuement et le morceau finit par arriver à sa note finale. Son père souriait fièrement et sa mère s'installa à côté de lui. Drago était vraiment content que son fils soit aussi doué à ça. Elle posa sa main sur la jambe de son fils puis le regarda dans les yeux. Les deux avaient absolument le même regard bleu-gris intriguant. Elle lui sourit et sa main se posa délicatement sur sa joue. Le garçon se sentit bientôt rosir de joie. Il se sentait à la maison chez lui et sa mère lui murmura quelque chose qui lui fit quelque chose de plus fort que de la simple joie. « Quand l'élève devient meilleur que le prof... » Elle lui avait souri et lui avait adressé un clin d'œil. Sa prof c'était elle bien évidemment. Sa mère aimait beaucoup s'installer à ses côtés lorsqu'il jouait, c'était même devenu presque automatique. Scorpius sourit de nouveau, fier de lui. Il était de retour à la maison et était certain que ces vacances-là allaient être incroyables.

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