Chapitre 6 : Pourquoi es-tu de retour ?

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Éclipse de la nuit...

On marchait côte à côte dans une petite ruelle. Je tournai la tête, et je remarquai que la ruelle s'assombrissait, et se rapetissait. Les lampadaires envoyés une lumière angoissante.
Je ne me sentais plus en sécurité. Alors que je remarquai que l'angoisse monter en moi, je savais ce qu'y allait se produire. Mon corps entier tremblait, il s'arrêta, me regarda, et il me dit alors :

-C'est maintenant. Je t'abandonne...

Il se tourna puis avança lentement. Je voulais le retenir mais je ne pouvais pas avancer. Je criai, je criai tellement fort que je ne m'entendais plus. Mes cris se transformèrent en hurlement d'horreurs. Alors que je m'époumonai et que mon visage baignait dans les larmes, je ne le vus plus et je m'effondrai alors au sol...

_ _ _

Je me réveillai en sueur, incapable de prononcer un mot. Quelques secondes après avoir repris mes esprits, je regardai l'heure, mon téléphone affichait 2:47. Je me levai toute tremblante, et je me dirigeai vers la salle de bain. À la lumière de cette pièce, je découvris alors que des larmes coulaient sur mes joues. Je me rinçai le visage, mais un instant après les larmes reprirent de plus belle. Je me regardai dans la glace, et je réfléchissai. Comment cela pouvait être possible, depuis quelques mois maintenant cela ne m'étais plus arrivée. Pourquoi était-il encore là ?

Après m'avoir convaincu que je n'arriverai pas à me rendormir dans cet état; je cherchai alors dans l'armoire à pharmacie, un cachet pour calmer mes émotions. On toqua à la porte de la salle de bain, je l'ouvrai et derrière celle ci se trouvait ma mère. Elle me regarda de haut en bas, elle s'attarda sur mes yeux, puis elle compris.

Elle me prit dans ses bras, et là je me sentis en confiance. Elle me murmura à l'oreille des "ça va aller" ou des "on verra tout ça demain" et cela me soulageai. Elle me donna le cachet, je lui fis un bisous et je partis me coucher.

Bien évidemment je ne m'endormis qu'au bout d'une bonne heure, le temps que le cachet fasse effet.

_ _ _

Je me réveillai doucement, et je constatai que mon réveil n'avait pas encore sonné.
Mon cauchemar de la veille me revint alors en mémoire. Je ne comprenais toujours pas comment cela était possible.
Je me levai doucement, mais une fois debout des vertiges me prirent, et je du me retenir à mon armoire pour ne pas tomber.
Je fermai les yeux, puis je respirai profondément.
Je me dirigeai dans le salon pour prendre mon petit déjeuner. Je vis ma mère, qui elle était déjà installée à table, entrain de boire son café. Elle me vit, m'afficha un sourire réconfortant puis elle me dit :

- Comment te sens tu ?

- Je crois que je suis un peu fatiguée. Lui répondis-je doucement.

- Tu penses que ça ira aujourd'hui ?

- Sérieusement je n'en sais rien, mais je pense que ça sera pire si je reste ici à y penser toute la journée.

Après cette petite discussion avec ma mère, par manque d'appétit je bus un verre d'eau et je partie m'habiller .

Une fois habillée, je me maquillai et je remarquai alors devant le miroir, mon teint pal, et mes yeux gonflés.

Ma mère préféra m'emmener ce matin. On partit donc toutes les deux direction le lycée.

Mes heures de cours de la matinée passèrent très lentement. J'étais là sans être là en pensant à mes angoisses de cette nuit. On mangea ensemble avec Élise. Alors qu'elle me parlait de quelques ragots, elle s'arrêta brutalement :

- Hé ho, tu m'écoutes ! me dit-elle.

Je détachai mon regard du sol et lui répondis :

- Oui, oui...

- T'es sur que ça va Marine ? Tu as l'air absente.

- Non, non... J'ai... J'ai juste un peu mal à la tête...

Élise continua ses histoires et on retourna en cours.

On arriva pour notre dernier cours en salle d'anglais et on s'assit Élise et moi à côté. Alors que le cours aller commencer, je me mis à penser. Et au bout de quelques secondes on me dérangea.

- Mais t'as quoi merde ! me dit Élise.

- Quoi ? lui répondis je étonnée.

- Pourquoi tu tires la gueule !

- J'ai rien et puis t'es chiante à me poser pleins de questions.

- Tu sais quoi tu me saoules ! me dit elle.

Après ces paroles, elle se leva puis s'installa à une table du fond de la salle.

Le cours débuta et j'essayai de me concentrer dessus. Tout d'un coup, on entendis des rires arriver du couloir et la porte s'ouvrir violemment, laissant entrer Dylan et une fille que l'on pourrait qualifier de poufiasse. Ils entrèrent en éclatant de rire et ils se dirigèrent vers le fond de la salle.

- Monsieur Fordz, venait vous assoir à côté de mademoiselle William's.

- Aucun problème. répondit il ironiquement le sourire en coin.

Il s'assit à côté de moi, me dévisagea et me sortit :

- Tu serais pas la chieuse de l'autre soir ?

- Et toi le crétin de l'autre soir ? Lui répondis-je.

Après 15 minutes de cours, je n'arrivai plus à faire semblant. Des larmes commencèrent à rouler le long de mes joues.

- Me dis pas que tu chiales, dit Dylan.

- Pffff... lui soufflais-je.

- T'es vraiment une bouffonne toi en faite.

Mes nerfs lâchèrent et je n'arrivai pas à me contrôler. Ma main partit directement gifler sa joue.

- Pauvre con ! lui criais-je.

Sur ceux je pris mes affaires et je quittai la salle de cours...

_ _ _

Salut les amours !
J'espère que vous allez bien et que le chapitre vous a plus !

Qui est le garçon présent dans son cauchemar et pourquoi est-elle si mal ?

Je vous fait d'énormes bisous et bonne semaine !
Emma❤️

Un amour décaléOù les histoires vivent. Découvrez maintenant