Un amour décalé

Chapitre 20 : De léger doutes

- Tu t'inventes une vie, lui dis-je en partant.

- Oui c'est ça tu es jalouse, enchaîna-t-il convaincu.

- Mais arrête toi !

- Qui l'aurait cru, Marine William's cupide, continua-t-il en voyant mon énervement.

Je guettai, les alentours mais personne ne se souciaient de nous.

- Avoue le.

- Je ne dirai pas cela c'est totalement faux, protestais je.

- De tout façon je ne te laisserai pas passer tant que tu ne l'admettras pas.

Je fis fonctionner mes méninges, mais aucune idée ne me vint en tête. Pourquoi était ce dans des moments comme ça que mon cerveau ne marchait plus.

- Aller, pousse toi !

Il ne bougea pas d'un poil. D'un coup une représentation effleura mon esprit. Je ne réfléchis pas et je l'appliquai.

Je me rapprochai de lui, et je déposai un furtif baiser sur ses lèvres.

Je partis ensuite rapidement, profitant de son étonnement.

Je rejoignais mes amis. Ils allaient partir.

- Tu t'es vite enfuis dis moi, me dit Alyson.

- C'est le sujet Noé qu'elle a essayé d'éviter si tu veux mon avis, plaisanta Élise.

On quitta la plage, pour se rendre à la voiture.

Une fois dedans, je m'attachai, et je déposai ma tête contre la vitre.

La voiture démarra, et ma tête cogna celle-ci. Je ne pourrais donc pas imiter les films ce soir.

Je me laissais emporter dans mes pensées. Je songeai au baiser. Je me questionnai sur "d'où m'était venue cette audace ?" .
Sûrement, une force lointaine enfouis au plus profond de mon être.

Et lui, qu'avait-il pensé de moi ?

Une culpabilité s'installa à l'intérieur de mon corps.

La culpabilité laissa place à la honte.

Honte de m'être comportée ainsi.
Mais je n'allai en même temps pas avouer.

Avouer ? Mais non je n'ai rien à avouer...
Non, je n'étais pas jalouse quand même ?

Le doute pris à présent sa place.

J'eu à peine le temps de me plonger dans la réflexion que Élise m'en ressortit.

- Et toi Marine, pour demain tu peux ?

Je répondis sans réfléchir :

- Quoi, oui, demain pas de problème.

- Super alors, les garçons vont être contents.

- Les garçons ?

- Oui, tu ne crois quand même pas que Valentin joue un match de basket tout seul.

On arriva devant chez moi.
Les filles m'embrassèrent et je m'enfermai vite.
Je déposais mes affaires sur le canapé et je me dirigeai instinctivement vers le frigidaire.
Je me servis une compote à la fraise.
Quelle enfant.

Je montai ensuite m'étendre sur mon lit. Ma pensée reprit hâtivement le dessus.

Je décidai de m'excuser au près de Dylan la prochaine fois que l'on se verrait. J'espérais juste pouvoir le faire au plus vite...

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Bisous d'amour.
Emma💜