Un amour décalé

Chapitre 14 : Un regard suspendu

La jolie rousse me regarda d'un air hautain et elle lâcha un :

- Pardon ?

Le brun du fond lui répondit :

- Morgane, y'a une table à côté.

- Non c'est bon, madame va se déplacer.

- Non je ne comptais pas me lever là, continuais-je sur le même ton.

J'avais beau prendre sur moi et essayer d'avoir le comportement le plus calme possible, mais cela ne marcha pas avec cette énergumène...

Son regard vira au laser...

Je vis le garçon à sa droite la retenir fermement par le bras.

- Arrêtes toi y'a du monde, lui murmurât il.

Elle continua de me regarder, et ils finirent par sortir de la bibliothèque...

_ _ _

Une fois que mon dernier cours se termina, je me dirigeais à mon arrêt de bus.

Aujourd'hui pas beaucoup de personnes finissaient à cette heure là...

Une fois à l'arrêt alors que j'attendais mon bus, Morgane arriva une clope à la main. Quand elle me vit, ses yeux exprimèrent tout ce qu'elle ressentait à ce moment là...

De la haine.

Ses copines l'arrêtèrent et elles lui demandèrent :

- Tu veux qu'on se tire Morgane ?

- Non ne vous inquiétez pas, c'est plutôt cette bouffonne qui va dégager.

Ne comprenant pas ce qu'il se passé, je lui demanda normalement :

- Je comprends pas enfaite, c'est quoi le problème ?

Elle se rapprocha de moi :

- Le problème ma cocote c'est que j'aime pas beaucoup les filles dans ton genre, qui croient qu'elles peuvent me contredire, ou bien même m'adresser la parole.

Et malgré ce début d'hiver, mon corps se réchauffa d'un seul coup et la colère menaça d'en sortir.

- Mais redescend trente secondes, t'es qu'une lycéenne parmi toutes les autres, t'existes aux yeux de personne, tu sais quoi t'es qu'une pauvre fille...

À peine ma phrase terminée, je reçus un énorme coup de poing au visage...

_ _ _

Tut, tut, tut...

Réveillée au beau milieu de machines sordides, je ne compris d'abord pas où je me trouvais.
Puis à en juger par les décors je me devais être dans un hôpital...

- Tu vas mieux ?

Mais qu'est ce qu'il faisait encore là lui !

- Qu'est ce que tu fais là, Dylan ? lui demandais je.

- Je t'ai emmené ici.