En plein dans le mille

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Salut à toi, qui lit ce chapitre. Premièrement, j'espère que tu as apprécié les précédents. Je m'excuse des possibles fautes d'orthographes, j'avoue que je ne relis pas trop mes chapitres avant de les publier mais bon, j'espère que c'est lisible.

Si tu as envie de laisser un commentaire, positif/négatif/constructif ou juste dire quelques choses, fais-le et je le lirai avec GRAND plaisir (tu peux pas savoir à quel point ça me fait plaisir).

Bref, tout ce blabla inutile sert en fait à dire que ce chapitre est un peu là pour faire une sorte de transition, tu l'auras compris l'histoire, désormais, ne va plus être à base de "Rolala mais est-ce que j'aime Gringe ? Non c'est absurde !"

Tu verras bien en lisant les chapitres qui suivent, alors je te laisse tranquille ! ;)

*
* *

Orel n'était pas encore habitué à ce "mode de vie". Voir Gringe comme son... justement il ne sait pas, comme son petit-ami ? Oh mon dieu, quoi ?
Il venait vraiment de penser à Guillaume comme son petit-ami ?
Si on lui avait dit il y a 1 mois que bientôt il embrasserait Gringe presque tous les jours, il se serait barré en courant.

- Orel ? hurla Guillaume depuis la cuisine, ce qui eut pour effet de le sortir de ses pensées.
- Oui ?
- Tu peux venir ? Je trouve pas le briquet, tu l'as mis où ?

Il se leva et lui donna le briquet jaune qui était dans sa poche.

- Ah, merci, lui dit Guillaume en posant ses lèvres sur la joue d'Aurélien, qui restait là, les bras ballants sans savoir vraiment quoi faire.

- Tout va bien ? lui demanda Gringe inquiet, après avoir allumé sa cigarette.
- Oui oui, tout va ... bien, répondit lentement Aurélien, tournant les talons.

Guillaume fronça les sourcils, puis haussa les épaules en continuant de fumer, appuyé sur le rebord de la fenêtre.

"C'est trop bizarre" se répétait Orel dans sa tête, avant que Gringe n'arrive et le sorte une fois de plus de ses pensées.

- T'es bizarre, lui dit-il.
- Mais je, quoi ? Non, c'est bizarre, c'est pas moi, moi je...
- Oh calme-toi, j'ai juste dit que t'étais chelou, comme d'hab, le coupa Guillaume en levant les paumes en signe d'apaisement.

Ils étaient assis sur le canapé comme deux simples potes, mis à part qu'ils étaient proches par rapport à la place qu'il y avait. Guillaume regardait Orel, analysant ses gestes (qui n'étaient pas nombreux), et Aurélien réflechissait.

- À quoi tu penses Orel ?
- Tout et rien.
- Surtout à rien, se moqua Gringe gentiment.

Orel ne répondit pas, il se contenta de regarder Guillaume du coin de l'oeil, et de se laisser tomber contre le dossier du vieux canapé.

- Je rigole chou, je sais très..
- Chou ? se moqua Aurélien à son tour.
- J'étais pourtant sûr que tu adorais les surnoms guimauves. Ce n'est pas le cas ?
- Si, mais c'est que, j'sais pas.
- C'est trop tôt pour toi ? fit Gringe, tout à coup moins confiant que d'habitude.
- Non. Je me pose juste beaucoup de questions.
- À propos de quoi ?
- De nous.
- Rolala comment on dirait un vieux couple de lesbiennes !
- Ça t'arrive de fermer ta gueule ? dit Orel en riant.

Guillaume se calla alors dans le canapé, pieds sur la table basses, jambes croisées, un sourire aux lèvres. Lui, il essayait de se poser le moins de questions possibles. Il était convaincu qu'elles étaient toxiques. Il s'en posait souvent au paravant et ça n'aidait jamais à rien.
Et il n'avait aucune envie de faire foirer ce qu'il se passait entre Aurélien et lui. Aucune.

Mais il n'était pas étonné de voir qu'au contraire, Orel s'en posait. Comme toujours, en fait, Aurélien réfléchissait beaucoup, et ce n'était pas toujours "bénéfique". Il réfléchissait et se montait la tête tout seul, arrivait à se rendre triste alors qu'il ne s'était rien passé, ou tout simplement se mettre en mode veille pendant des heures, sans rien dire. Parfois, Guillaume se demandait ce qu'il se passait dans la tête de son ami, puis se rappelait qu'il le savait.
C'était juste qu'Aurélien l'étonnera toujours, et même en le connaissant à 1000%, Gringe aura toujours quelque chose à apprendre de lui.

- Est-ce qu'on sort ensemble ? demanda Aurélien, presque d'un ton enfantin.

Guillaume le regarda alors un instant. Ses yeux brillaient, et ses joues étaient teintées d'un rose nouveau.

- En quelques sortes, je pense.

Aurélien regarda à nouveau en face de lui et un sourire vint décorer son visage.

En plein dans le mille.

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