CHAPITRE 2

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Point de vu de Charles Hamilton

Avez-vous déjà annoncé à une femme que vous alliez lui prendre sa fille, si cela est dans vos projets, je doute que vous vous en sortiez vivant...

Pour cela je décidai de lui remettre une lettre. On pourrait dire de moi que c'est lâche ou encore honteux de ne pas assumer mais ce courrier il fallait maintenant que je me décide à l'écrire, je prenais donc mon stylo et rédigeais mon ébauche :

Mme Yokin,

Vous connaissant, je vous écris cette lettre, non pas en tant que Monsieur Le Professeur Hamilton mais en tant qu'ami. Ami que vous ne connaissez pas encore. Vous savez certainement que le gouvernement actuel sème la panique parmi notre peuple français. La propagande nous impose les idées si peu communes et les expériences gouvernementales. Je voulais donc vous prévenir que JE DECIDE DE VOUS VOLER VOTRE ENFANT, CAR D'APRES LES ANALYSES, IL CONVIENT A CETTE EXPERIENCE ET DOIT FAIRE PARTIE DE LA COMMUNAUTÉ.

Non bien sûr, je supprimais cette dernière ligne et me concentrais pour trouver une formule adéquate.

On frappa.

Je déchirai ce papier, 

Je l'invitai à rentrer :

« -Bonjour Madame Yokin.

-Bon...jour, dit-elle d'un ton hésitant

-Je suis le professeur Hamilton un collègue de votre mari.

-C'est adorable mais je crains que cela soit une erreur mon mari est peintre ! » dit-elle en reprenant le chemin de la sortie.

Son regard se perdit dans ses pensées puis elle ajouta les yeux mouillés 

« -Était peintre... »

« -Je m'appelle Charles Hamilton, je travaille pour le gouvernement depuis maintenant 5 ans. Je doute que vous connaissiez le nouveau procédé mis en place par l'Etat

-Je crains de ne pas comprendre » répondit-elle en souriant

Sans prendre conte de sa remarque je continuai sur ma lancée

« -Cette expérience est basée sur les possibilités des enfants elle consiste à créer un village, avec  6 400 enfants et 200 adultes qui seront évidemment volontaires (évidemment...) et donc c'est....

-Je rêve ou vous voulais me faire rentrer dans votre espèce de secte ? » répliqua t-elle violemment.

Je n'avais pas la force de continuer, pas la force de lui répondre que je voulais seulement lui prendre sa fille.  Je décidai  de mentir et puis le sort en était jeté. Que me dira mon supérieur ? Cet homme qui m'avait confié cette mission horrible, qu'il aille au diable.

-Je vous propose d'être notre secrétaire... la seule personne qui sera en communication avec notre village. »

Suis moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant