CHAPITRE 14

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Mon bureau se trouvait dans un local retiré de l'hôpital. De l'extérieur, il arborait un style plutôt inquiétant; recouvert de taule et de lierre, comme pour dissuader les plus curieux de s'y aventurer. Les clés tournaient dans la serrure, l'intérieur marquait un très fort contraste avec l'extérieur. La peinture blanche qui recouvrait chaque mur chaque meuble et chaque objet me perturbait. Une baie vitrée avait remplacé un mur entier et laissait passer la lumière. En entrant je me dirigeais vers un semblant de bureau. Sur celui-ci se trouvaient de nombreux écrans reliés sûrement aux caméras de surveillance du cercle. On y trouvait aussi un microphone. J'effleurai de mes doigts le clavier. Un papier était collé sur ce qui semblait être l'écran principal. L'ordinateur s'alluma et réclama un mot de passe. J'y inscris chaque lettre et chiffre qui était noté sur ce papier. L'écran se déverrouilla et fit place à une page d'accueil simple mais surtout vide. Seulement un dossier y figurait. Je dirigeais la souris vers ce dossier une liste d'innombrables fichiers apparut alors : aussi bien la liste des employés que les détails budgétaires de l'expérience. Seulement, un d'entre attira son attention :« Photos ». Une fois la manipulation faite le dossier s'ouvrit. Des photos de trentenaires apparurent et je compris vite que c'était ce dont me parlait Hamilton, cette machine dont j'ignorais le fonctionnement. Un sentiment d'espoir me parcourût, aurais je l'opportunité de voir si ma fille aura survécu à cette expérience dans trente ans ou si le problème qui m'empêchait de voir cette photo persisterait ? Mes yeux arpentaient les photos une à une. Malheureusement mon œil croisa la photo, cette photo, blanche que j'avais tenu entre mes mains sans comprendre il n'y a pas si longtemps. Trois coups donnés à la porte me firent sursauter. Avant que je puisse dire un mot celle-ci s'ouvrit laissant apparaître Monsieur Hamilton.
« - tout se passe comme tu le souhaites ?
- À merveille mentis-je
- je suis désolé, débita-t-il
- pardon ?!
- tu as bien entendu, je m'excuse pour toute cette histoire, je m'en veux tellement.
- ce n'est pas moi qui vais te contre dire sur cette idée
- vraiment, je suis sincère.
- pouvez-vous alors, m'en dire plus?
- c'était une idée de Jacques Metz, il tenait tant à voir évoluer des enfant dans un monde différent. Il porta alors son projet jusqu'à l'assemblée. Il ne fut soutenu que par une minorité, un parti peu commode très conservateur. Tu ne peux imaginer à quel point ce genre de personne a la capacité d'influencer le monde politique. Un mois plus tard les contrats étaient signés.»

Suis moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant