En arrivant dans son petit salon, Alaska se laissa glisser le long du mur jusqu'à ce qu'elle se retrouva assise, recroquevillée sur elle-même. Elle savait qu'il fallait qu'elle soit forte mais là s'en était trop! En une après-midi tous ses plans d'avenir sont remis en question. Regrettait elle sa décision peut être trop précipitée ?
Toutes ses pensées se brouillaient dans sa tête.Les jours qui suivirent Alaska était d'espérée, elle se demandait souvent si elle aurait le droit au bonheur, comme avant.
Ce matin, la jeune femme se réveilla en sursaut suite à un cauchemar horrible. La sueur perlait sur sont front. Elle se dirigea précipitamment vers la salle de bain. La jeune brune se pencha vers la poubelle mais rien ne sortir. Une sensation de vide l'envahit, elle se sentait tout à coup terriblement seule. Tout avait changé, plus rien ne serait comme avant. Elle avait perdu Isaac, l'amour de sa vie. Elle était désormais seule face au monde qui se déchaînait contre elle. Cela faisait maintenant une bonne heure que la jeune femme n'arrêtait pas de pleurer. Si Isaac était là, on en serait pas là se disait-elle, si mon patron m'avait donné une autre vente ce jour la... Sauf qu'avec des "si" on peut refaire le monde mais pas le monde réel, on fait juste travailler son imagination. Elle n'allait pas bien et cela se voyait, elle le ressentait.Alaska n'était pas une grande sportive mais souvent quand ça n'allait pas elle aimait aller courir le matin dans les parcs. Elle aimait les petits détails de la rosée sur les feuilles, les arbres qui tel des soldats, faisaient une haie d'honneur autour des chemins encore endormis. Elle se sentait protégée par cette magnifique nature.
Elle se dirigea précipitamment vers le dressing et sortit un leggings et un pull, son pull le seul qu'elle s'était résignée à garder suite à son passage au centre. Elle revêtit ces vêtements. Elle descendit les escaliers et prit ses clefs dans le bol prévu à cet effet. Elle referma la porte de sa maison. Elle savait que ce n'est pas bon de courir à ce stade de sa grossesse mais à ce moment précis cela lui était égal. Elle en avait besoin, courir pour extérioriser son mal être. L'adrénaline en elle, cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas ressenti. Après une heure de course, Alaska ressentit une étrange douleur. La jeune femme se dirige vers un banc et sentit son corps défaillir. Quelques minutes plus tard, un attroupement s'était formé autour de la jeune femme. Finalement, un enfant s'empara d'un téléphone et composa un numéro d'urgence. Peu de temps après, on entendit les sirènes des pompiers se rapprocher du lieu où Alaska avait fait son malaise.
VOUS LISEZ
Suis moi
General FictionLe silence fait retentir le moment où tout est déjà trop tard. A travers notre plume nous avons fait vivre à Alaska une histoire qui fait valser les sentiments, les doutes et les larmes... On peut tuer celui qui dit la vérité mais pas la vérité elle...