Point de vue d'Alaska
Cela faisait maintenant plus d'une demi heure que des personnes qui m'étaient inconnues s'affairaient autour de moi. Tout à coup, une voix me paru familière :
"-Va t-elle bientôt se réveiller ? Questionna t-elle
-Ne vous inquiétez pas Madame, tout devrait bien se passer, à son réveil elle n'aura aucune séquelle de sa contusion cérébrale, enfin si elle se réveille. " Rajouta l'homme plus discrètement.
Je les entendais discuter comme si j'étais à leur côté mais mon esprit divaguait de çà de là.
Je me forçais à ouvrir les yeux, je le voulais, cet état second ne me rassurait pas. Mon corps ne répondait pas a mes signaux. J'avais beau utiliser toute la force qui était en mon pouvoir pour relever mes paupières mais rien ne se produisit.Ils continuaient à parler, je pouvais discerner une pointe d'appréhension dans la voix de ma belle mère alors que celle de l'homme était claire et sérieuse. Une fois que je réussis à entre-ouvrir mes yeux, je distinguais des tâches de lumière, ma vision était embrouillée, tout ce qui m'entourait était flou. Une forme féminine se rapprochait de moi j'en déduisis que c'était ma belle mère qui se penchait au dessus de moi afin de m'embrasser la joue.
Elle me cachait de la lumière ce qui permit à mes yeux de s'adapter à l'endroit. Un fois que j'eus repris tous mes esprits je découvris une grande pièce peinte d'un jaune livide et froid. La lumière produite par les néons fixes au plafond grésillaient. Deux grandes fenêtre recouvertes d'un rideau dont la propreté pourrait paraître douteuse tapissaient le mur principal. À ma droite se trouvait un lit inoccupé, une chemise en carton était déposé dessus. Je ne savais pas exactement pourquoi mais la présence de cette chemise me perturbait. Que pouvait-elle contenir?
L'homme me sortit de ma rêverie et se présenta à moi comme étant le docteur Metz. Une fois les présentations faites, le médecin demanda à ma belle mère de quitter la pièce. Une fois que celle-ci eu exécuté l'ordre il referma la grande porte à clef et se dirigea vers moi:
"- Je vais aller droit au but, vous avez besoin de vous reposer et moi j'ai d'autres patients." Je ne compris pas tout de suite où il voulait en venir mais lorsqu'il désigna la chemise en carton, elle me rappela celle du Professeur Hamilton. Il la récupéra et recommença son discours
"-Suite à votre entretient le professeur Hamilton, on m'a chargé de vous faire signer ce contrat, expliqua t-il en lui tendant le document. Elle le prit.
- Merci... dans combien de temps dois-je vous le rendre?
- Dans un heure ce sera parfait! Déposez le sur mon bureau" dit-il avant de refermer la porte derrière lui."Je m'assis sur mon lit et commença la lecture, mais mon système neurologique n'était visiblement pas et commençait à embrouiller mes pensées alors sans réfléchir je signai, sachant très bien que j'acceptais seulement cette offre d'emploi. On frappa à la porte :
"- Isabelle, que faites vous là ? Débitais-je dans réfléchir
- Bonjour à toi aussi ma belle, dit-elle avec un sourire radieux.
Je restais de longues minutes à la regarder droit dans les yeux. Depuis ma plus tendre enfance, j'avais appris à comprendre les personnes qui m'entouraient grâce à leur regard. C'était pour moi la porte de l'âme, un étonnant fonctionnement qui me fascinait. Elle finit par répondre à ma question ce qui me sortit de mes pensées:
"- Je désirerai suivre la naissance de mon petit fils. Je ne comprenais pas. Elle avait l'air radieuse alors que son fils venait de nous quitter quelques jours auparavant. Mon cœur manqua un battement et la machine qui se trouvait à le droite se mît à s'exciter. Une infirmière se précipita vers l'engin extrêmement bruyant et me tendit un masque d'oxygène pour m'aider à respirer normalement. Une fois que j'eus repris une respiration normale, je retirais le masque et continuais la conversation.
-L'accouchement et prévu dans deux mois, j'ai seulement perdu connaissance, lui expliquais je perplexe.
-Le docteur Metz se serait donc trompé? Dit-elle ironiquement. Puis elle continua: " Isaac n'est pas encore arrivé?"
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Suis moi
General FictionLe silence fait retentir le moment où tout est déjà trop tard. A travers notre plume nous avons fait vivre à Alaska une histoire qui fait valser les sentiments, les doutes et les larmes... On peut tuer celui qui dit la vérité mais pas la vérité elle...