Je sentais venir le règlement de compte de Monsieur Metz qui viendrait certainement m'interroger sur l'incident qui venait de se produire. Lui aussi était inséré dans ce cercle vicieux et qui nous emprisonnait tous les trois dans un mensonge sans fin. Le voilà qui passa la porte sans même frapper ou même signaler sa présence. Cet acte désinvolte ne présageait pas une bonne intention.
«–À quoi jouez-vous professeur ?
–Vous n'auriez pas dû l'obliger à vous donner cette enfant ! Expliquai-je
–Elle a signé toutes les procédures Charles que vous faut-il de plus ?
-À vrai dire elle pensait signer un contrat pour être engagée en tant que secrétaire au sein de l'organisation Monsieur elle ne sait rien de nos intentions
–Quelques soient les conditions de signature l'enfant est à nous et vous aurez votre part de l'argent. Quant à cette histoire de poste nous en reparlerons.
–Vous êtes cruel Jacques.
-je voulais laisse avec vos regret Charles, je vais en salle d'accouchement.Point de vue d'Alaska
Les minutes passaient mon sort devenait cruel. On m'obligeait à suivre ces maudites procédures me forçant à attendre indéfiniment dans cette chambre aux murs fades au meubles blancs et aux multiples affiches de prévention. Cette endroit me ramenait toujours à mon cher Isaac qui décéda à seulement quelques mètres de là et qui ne cessait de martiriser mon esprit.
L'infirmière revint, me retira mes perfusions et m'indiqua la sortie.
Sans me poser davantage de questions, je me levais et m'apprêtais à sortir de cette maudite chambre. Dans un semblant de rire, l'infirmière pointa du doigt un fauteuil roulant. Partageant son humour, je lui expliquais en souriant que je pensais me rappeler de comment marcher.
Son regard s'assombrit tout à coup et elle m'ordonna d'un ton bien plus grave de m'asseoir dans le fauteuil.
Elle m'emmena dans un grand couloir où de nombreuses personnes attendaient de voir arriver leurs proches, guéris ou sauvés par une opération, tandis que moi, je ne comprenais même pas ma présence ici.
Un homme de dos coupa la route à mon fauteuil cela provoqua la perte d'équilibre de la roue gauche j'allais tomber mais l'inconnu me prit la main avant de partir en courant.
L'infirmière voulait le rattraper mais les grandes foulées de l'homme eurent raison d'elle. Malgré le fauteuil amoché elle continua sa route. L'infirmière, Marie, d'après ce que je lisais sur son badge s'arrêta devant ce qui semblait à première vue être une chambre. À ma grande surprise mon étrange médecin, monsieur Metz nous fit entrer dans ce qui se révélait en faite être une salle d'accouchement. Avant que je puisse me poser la moindre question le docteur me fit signe de m'allonger, ce que je refusais aussitôt réclamant d'abord des explications.
«–Je ne vais pas y aller par quatre chemins Madame Yokin vous allez accoucher maintenant.
Je lui répondit immédiatement :
- Inutile de vous dire que je ne comprends pas vous avez déjà Monsieur Metz car vous vous amusez à jouer avec mes sentiments et en tant que médecin vous devriez savoir à quel point cela est mauvais pour la grossesse je suis encore à deux semaines de l'accouchement et...
- Endormez la ! »
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Suis moi
Genel KurguLe silence fait retentir le moment où tout est déjà trop tard. A travers notre plume nous avons fait vivre à Alaska une histoire qui fait valser les sentiments, les doutes et les larmes... On peut tuer celui qui dit la vérité mais pas la vérité elle...