War of Hormones | BTS - Jeon Jungkook.

Chapitre quinze.

Park Linia.

Nous étions mercredi, déjà... je ne pouvais plus résister, Jungkook n'arrangeait même pas les choses. Il était tout le temps en train de se déshabiller devant moi, lorsque j'allais dans la salle de bain, il y allait aussi pout s'habiller alors que j'allais sous la douche. Il me demandait sans cesse de lui apporter son caleçon qu'il prétendait avoir oublié dans son armoire alors qu'en réalité, c'était pour me faire succomber. À la plage, c'était pareil. Il enlevant ses habits sans me quitter des yeux, il entreprenait une marche féline jusque dans l'eau. Je n'en pouvais plus, il avait gagné, je ne voulais pas attendre ne serait-ce que quelques heures de plus. C'était trop.

Nous venions de terminer de manger, il venait d'être 13h20 et j'étais de vaisselle pendant que Yoongi et Tae débarrassaient la table. Ils me ramenèrent les affaires une par une, je les lavaient rapidement, les posaient à sécher seules quelques petites minutes et les essuyaient ensuite. Après cela, les garçons les rangèrent à leur place et nous allions ensuite rejoindre les autres dans le salon, Namjoon avait à nous parler. Je m'installais dans le canapé entre Jungkook et Hoseok.

- Bon, aujourd'hui nous allons faire un truc tout nouveau. Avec les managers, on s'est dit qu'on pouvait, en début d'après-midi, se faire un ou deux bons films. Puis vers les 17h00 on pourrait aller à la plage, y piqueniquer et peut-être y dormir, avec des tentes, avec l'autorisation des maîtres de plage. Donc, vous en dites quoi ?!

- Oh oui ! C'est super trop cool ! M'exclamais-je en sautillant sur le canapé.

- Super. Hyung va les appeler !

Le manager attrapait son téléphone et allait plus loin tandis que Jungkook attrapa mon poignet pour me faire rasseoir, et manque de pot, je tombais sur lui, mes mains innocemment posées sur la naissance de ses cuisses, presque sur son entrejambe. Je levais les yeux vers lui après les avoir laissés longtemps contempler la position de mes mains, son regard était tel que d'habitude ; sans sentiments. Mais il n'était pas froid ou méchant, il semblait juste s'en foutre... juste ça.

- Désolée... Dis-je doucement en enlevant mes mains.

Je fis une mine boudeuse et me réinstallais dans le canapé, bien au fond, les jambes remontés contre ma poitrine et mes bras sur mes genoux. Jimin rentrait dans le salon avec plusieurs films dans les mains et le manager en suivit, le sourire aux lèvres. Il nous annonçait alors que pour la plage c'était bon, mais qu'il fallait tout de même se mettre " à l'abri " au cas où il y ait des regards indiscrets. Quant au Jimin, il posa les DVD sur la table basse.

- Choisissez.

Bien sûr, ils optaient tous pour un film d'horreur : The Conjuring 1, puisqu'il fallait regarder le premier avant le deuxième. - logique - Lorsque le film commençait, je m'accrochais déjà au bras d'Hoseok. J'avais un peu peur. Sentant un pincement en-dessous de ma cuisse droite, je sursautais et passais ma main droite à l'endroit précis de mon picotement, et je fus étonné de trouver une main. Je regardais Jungkook et l'interrogeais du regard. Pour simple réponse, il prenait ma main dans la sienne et entrelaçait nos doigts ensemble pour ensuite cacher nos mains entre nous deux. C'était tellement parfait...

Pendant tout le long des deux films, je n'avais pas pu être concentrée, je détaillais sans cesse le visage de Jungkook, ses bras, son torse, ses cuisses, sa main dans la mienne et je ne pouvais empêcher les papillons dans mon ventre. J'étais tellement amoureuse de lui, j'avais tellement envie qu'il m'appartienne, qu'il soit complètement mien et j'avais sacrément et surtout envie de lui. Je ne pouvais pas non plus empêcher ces images plus que malsaines à propos de nos ébats dans ma tête, ces images étaient constamment présente. Et ce soir, j'allais lui faire comprendre à quel point il m'avait manqué, il allait pouvoir faire à mon corps ce que bon lui semble. Il pouvait me torturer, je m'en fichais. Il fallait simplement que je les retrouve, lui et Kook. J'avais besoin de lui, et ce sentiment semblait éternel. Quitte à perdre ce pari, je m'en fichais royalement.