Shawn Mendes- You'll never be alone

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Avec tes habits noirs, tu te fondais dans la masse de gens comme si vous étiez tous les mêmes. Vous étiez là pour elle. Déjà trois semaines qu'elle était partie te laissant de nouveau seule. Elle, Madison, ta meilleure amie. Celle qui te servait de bouclier par rapport aux autres, celle qui te protégeait contre la haine qu'on avait vers toi. Mais maintenant qu'elle n'est plus là, te revoilà livrer à toi même contre le monde extérieur. Le prêtre te sort de tes pensées en te demandant de venir lire le texte que tu avais préparé. À pas lents, tu vas à côté du cercueil. Le texte que tu avais écris et que, maintenant tu connaissais par coeur, défilait mot par mot. Ton but était de ne pas pleurer, pas ici, pas devant tout le monde.
"- Elle est partie trop tôt. Elle ne méritait pas cela, de même que ça famille et ses amis. Ce n'est pas un beau cadeau de Noël, pour n'importe qui , la mort d'une personne qui nous est chère. J'espère que là haut elle est bien. Repose en paix sweetie." Termine tu avec les larmes aux yeux. Tu cours sous les regards pesants des autres personnes, et sors de l'église. Connaissant bien la ville, tu te permets de te défouler en courant. À chaque foulé, tu as l'impression que toutes les émotions refoulées font surface. Le moyen que tu as trouver pour te vider le coeur ? Continuer, continuer jusqu'à ce que tu ne soit plus capable. Tes pas commencent à te faire souffrir, mais tu ne veux pas arrêté. Tu ne peux pas. Tes forces commencèrent à te lâcher, quand tu fonçe droit sur un homme, comment dire... Très très musclé, qui ne prit même pas la peine de d'aider à te relever. La personne qui décide de t'aider était un jeune homme d'environ ton âge. Remis sur pied, tu décida de te défouler sur l'homme :" Mais ça va pas ? À la place de rester coller sur votre téléphone vous auriez pu aider à me relever, vous savez par politesse. Ah, et bien non vous êtes trop con pour faire ça.
- J'aurais pu, mais là, sans vouloir te vexer, nous sommes pressé alors arrêtes tes enfantillages, et tasse toi du milieu du trottoir, qu'on puisse continuer notre chemin. Répond le baraqué.
- John ! Intervient le jeune homme qui était rester en retrait. Elle a le droit à autant de respect que toi et moi alors tu t'excuse, sinon je le fait à ta place et je ne garantie pas que tu va aimé."

Le dénommé John secoue la tête pendant que le plus jeune le regarde au travers de ses lunettes soleil.
"- Tu te nomme ? Finit t'il par demander.
- Maya, et toi ? Te risque tu à répondre.
- Tu ne me connais pas ?
- Et bien comment dire, tenté de reconnaître les gens dans la rue n'est pas mon activité préféré, surtout en se moment. De plus avec tes lunettes et ton capuchon, ça ne m'aide pas beaucoup à trouver qui tu es.
-Je comprends, si je te dis que je t'invite voir un café et que je m'appelle Shawn, ça t'aide ?
-Le seul Shawn que je connais, et bien c'est... Tu laisse ta phrase en suspense, puis tu lâche un cri de surprise. Pourquoi ne l'a tu pas reconnu ? Pourtant tu le connais, pas à propement parler,mais tu sais qui il est.
"- Oui ? Te demande t'il. Tu connais quelqu'un qui se nomme Shawn ?
- Peter Raul Mendes, complète tu.
- Et tu m'as reconnu..
- Oui, mais ne t'inquiète pas, je comprendrais si tu ne veux plus que je sois avec toi. De toute façon qui voudrais être avec la fille qui enchaine les moqueries des autres une après les autres ? Surtout une célébrité comme toi. Je vais seulement t'apporter du mal, comme je fais au autres sans le vouloir.
- Je suis sur que c'est faux, je comprends pas pourquoi on se moquerait de toi.
- Pour plusieurs raisons. La vie n'est pas toujours aussi joyeuse que tu le pense. On ne vit pas dans un conte de fées Mendes
- Maya, tu crois que je ne le sais pas cela ? Je suis autant humain que toi, et je vis aussi des bas. J'essaie seulement de trouver des manières de remonter les pentes pour ne pas sombrer. Mais bon, ce n'est pas totalement le sujet, je ne vais pas te laisser seule ici sans personne. On va aller boire un café, et après tu décideras ce que tu voudras faire. Mais ne pars, je me sentirais beaucoup trop mal de savoir que je n'ai pas pu d'aider.
- Mais tu ne me connais même pas, je ne suis qu'une inconnue parmi tant d'autres. Tu as sûrement des choses beaucoup mieux à faire qu'aider une pauvre fille qui a tout perdue. J'essayais de rester forte pour elle, mais maintenant elle est partie. Il me reste quoi ? Pour qui je reste ?
- Reste pour moi, pour ta famille.
- Ça a l'air tellement si simple comment tu le dis. Ça se voit que ce n'est pas toi qui le vit.
- Maya, ça suffit. Tu arrêtes immédiatement et tu pense à autre chose pour le reste de la journée. Tu as besoin d'aide, c'est à crever les yeux. Ce n'est pas en nous fermant la porte sur le nez que ça va s'arranger. Tu ne me connais pas, moi non plus, mais tu m'écoute quand même."

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