CHAPITRE DOUZE - La curiosité est un vilain défaut

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Je cherchais à comprendre, ces dessins. Quand ? Pourquoi et Comment ? J'aurai pu m'égarer, ça aurait pu être de simples décorations pour embellir et égayée cet endroit sinistre. Mais, à voir la réaction de Morgan je doute que ce soit des broutilles. J'en ai encore des frissons dans le dos quand je repense au regard qu'a eu Morgan à mon égard, il voulait me bouffer. . Cette fois, j'en suis sûr il y a une histoire derrière tout ça, sinon pourquoi aurait-t-il réagis comme cela ?

Je me renseignerai auprès de Salie, si ce n'est pas lui, elle me crachera bien le morceau, après m'avoir passé un savon. Pour une fois que je suis levé avant tout le monde, même avant elle. Un détail m'échappe, contrairement à nous Salie, a réussi à séduire son hybride, par conséquent elle dort dans la même chambre que Priam. Je me pose un instant. Oh et puis merde ! Après tous, Morgan m'a grogné dessus, si Priam en fait de même, Salie lui dira d'aller se coucher. Je fais signe à Hope de me suivre. Je parcours les couloirs déjà trop familiers. Quand j'arrive au bout du couloir, je me stop, voyons réfléchissons. Elle m'a dit que Priam avait une aile identique à celle de Morgan. J'ai l'habitude de prendre l'aile droite pour aller voir Morgan donc par déduction, l'aile gauche appartient à Priam. J'avance plus lentement, je ne sais pas quoi trouver dans cette partie du bâtiment. C'est avec surprise que je tombe sur un unique tableau le long du couloir. J'ai négligé cette allée et je n'aurai pas du. Je m'approche de celui-ci, s'il est isolé, c'est qu'il doit être plus important que les autres.

A ma plus grande stupéfaction, il ne s'agit pas d'un dessin mais d'une écriture : « Lune, entend le cri, d'un homme qui a mal pour qui un million d'étoile ne valent pas les yeux de celle qu'il aime d'un amour éternel. » Je plisse les yeux quand je vois que les mots Lune, homme et étoile sont en caractères gras.

Alors là je m'embrouille, je n'ai jamais aimé les énigmes mais je crois les aimer encore moins. Je regarde avec insistance la phrase, cherchant à remplacer les mots par d'autres, essayant de me faire une traduction précise de ce charabia. Je ne trouve rien qui pourrait être cohérent, mais si les tableaux sont en concordances avec cette phrase qui pourrait être une énigme, il va falloir que je la trouve par tous les moyens. Je m'assoie au sol, les jambes croisées, et m'attarde sur le mot « lune » j'essaie de me remémorer les tableaux et dessins qui pourront éventuellement collés à ce mot. La théorie de la femme qui se transforme à la pleine lune est celle que je vois le mieux pour le moment... mais comment faire pour remplacer le mot maintenant ? Serait-ce le mot « femme » ? Lune c'est féminin donc c'est forcément un mot féminin, je ne sais pas moi sinon, ils auraient mis « soleil ». Je racle ma gorge.

- Femme, entend le cri, d'un homme qui a mal pour qui un million d'étoile ne valent pas les yeux de celle qu'il aime d'un amour éternel.

Pourquoi l'ai-je dis à voix haute ? Je ne sais pas... pour que ça fasse comme Harry Potter. Vu qu'apparemment il y a de la magie ici. Je me lève soudainement et ausculte le tableau sur les côtés, il est collé au mur, je frappe dessus et pause mon oreille sur celui-ci. Je souffle. Je suis sûr et certaine que ce tableau cache quelque chose.

Je tapote mes doigts sur mes lèvres. Putain mais Eden ce n'est pas compliqué, dans le tableau la femme se transforme en louve... donc louve ! Mais non ça ne colle pas... « Louve, entend le cri... » C'est le loup qui cri pas qui entend les cris. Je fais les cents pas. Je cherche plus loin dans mes pensées... la femme qui se transforme tend les mains vers un bébé qui pleure... qui cris donc ... la mère et son fils... BIENSUR !

- Mère, entend le cri, d'un fils qui a mal pour qui un million d'étoiles ne valent pas les yeux de celle qu'il aime d'un amour éternel.

Ce n'est pas ça évidemment, ça aurait été trop facile. La femme se transforme en loup noir... ne serait-ce pas le prénom Minuit ? Hier, avec Morgan, j'ai épilogué sur mes doutes à propos de Minuit. Il n'y a qu'une louve noire ici... et c'est Minuit. Mais au fond, j'ai peut-être peur de la vérité. Peur qu'elle me blesse ou soit dangereuse. Je me mords la lèvre avant de cracher le prénom.

Damnés - La malédiction - TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant