Damnés - La malédiction - TOME 1

CHAPITRE DIX-SEPT - L'ultimatum

Je pense l'avoir vexé, mais c'est moment de faire pression sur lui. Je me rends à sa chambre.

***

Je toc, il ne tarde pas à m'ouvrir.

- Eden, je ne t'attendais pas.

- Et bien me voilà quand même, je ne dérange pas cette fois-ci ? Vous avez fini tous ce que vous aviez à faire ?

Il grogne et s'écarte sans dire un mot. Je me dirige vers le tapis et m'assoie au sol, il en fait de même en face de moi.

- Bien, j'ai réfléchie. Vous voulez que je vous fasse confiance, que je cesse mes comédies et que je ne pose plus de questions ?

Il hoche la tête.

- Et bien, je veux lire le grimoire.

Il grogne et ses yeux s'assombrissent.

- Non.

Je souffle, je crois qu'il n'a pas bien compris.

- Très bien dans ce cas, vous répondrez à mes questions sans grogner.

Il grogne.

- Sans grogner, j'ai dit.

Il ne dit rien et me regarde. Je sens une atmosphère pesante, cette solution ne lui convient pas non plus. Et bien moyen de pression. Puisque j'ai senti dans ses yeux qu'il tenait à moi...Qu'il en soit ainsi.

- Sois vous me donnez le grimoire, vous répondez à mes questions sans broncher ou alors je me tranche la gorge.

Il se lève et son visage durcis.

- TU NE FERAS PAS CA !

Je reste assise en tailleur mais prend le même ton que lui.

- SI JE LE FERAI ! VOUS DEVEZ NIQUER AVEC TOUS CE QUI BOUGE, BOIRE LEUR SANG, BIEN QUE VOUS N'AYEZ PAS BU LE MIENS ! ET JE VEUX SVOIR POURQUOI !

- Et qui te dis que ce grimoire est la réponse à tes questions ?

- Je le sais c'est tous. La manière dont vous vous êtes emporté en dit beaucoup sur la valeur de ce bouquin.

Tout en réfléchissant, il passe son doigt sur sa barbe.

- Si je te donne ce grimoire, me fera-tu confiance ? T'aurais-je tout entière ?

A mon tour de réfléchir, il me met dans l'embarra avec ses questions. Si il me laisse l'autorisation de le lire, c'est que lui-même me fais confiance.

- D'accord.

Il acquiesce un Legé sourire. Je pense qu'il est satisfait du marché passé.

Il ouvre la porte et me fais signe de sortir.

- Et bien allons-y.

***

Nous voilà devant le tableau ou j'ai tant chercher à percer le mystère. Morgan jette un coup d'œil à droite puis à gauche et racle sa gorge.

- Minuit, entend le cri, d'un fils qui a mal pour qui un million de femmes ne valent pas les yeux de celle qu'il aime d'un amour éternel.

Comme pour la première fois, la porte s'ouvre et nous, nous engouffrons dans le couloir. Arrivé au fond de celui-ci, Morgan saisi le grimoire, me le tends et m'incite à le prendre.

Alors c'est vrai, il m'autorise à le lire entièrement ? Je le prends et le presse contre ma poitrine. Je me retourne et vas pour partir quand une main vient à me retenir, je tourne la tête et croise le regard de Morgan.

- Personne ne devra savoir que tu es en possession de ce grimoire, c'est très important, t'entend ?

- Oui.

- Et sache qu'en te le donnant, je me livre entièrement à toi.

- Je hoche la tête et repars en direction de ma chambre.