Damnés - La malédiction - TOME 1

CHAPITRE SEPT - Retour à la réalité

Je caresse tendrement mon louveteau.

- On est deux maintenant, si tu savais comme je suis perdue et je ne sais pas quoi faire, j'ai peur et on ne me laisse pas le choix, j'ai chaud et pourtant si froid.

- Eden ?

Je redresse la tête.

- Salie, tu as fini de me bouder ? (en tournant la tête vers elle)

Elle souffle et se rapproche.

- Je ne peux pas t'en vouloir.

- Bon, Morgan m'a dit qu'il était venu.

Je m'écarte légèrement.

- Ah ! et il t'a envoyé vérifié que j'étais bien en train de me préparer ?

- Non, pas du tout, je suis venu de mon propre gré, la décision t'appartient mais étant donné que tu veux certainement garder ce louveteau (en envoyant un Legé regard vers celui-ci) je pense que tu feras ce qu'il t'a dit.

Elle n'a pas totalement tort. Je n'ai pas envie de perdre ce petit, il y a quelque chose d'inexplicable qui s'est passé quand je l'ai protégé lors de cette attaque. Il est ma famille à présent.

J'acquiesce et lance un regard de désespoir vers le dressing.

- Mais je ne sais pas quoi mettre.

- Pour changer (En souriant)

- Tu sais, Eden, je pense que tu ne devrais pas cacher tes cicatrices. Elles font parties de toi désormais.

Elle mord sa lèvre redoutant que je ne m'énerve à ses mots. Je détourne les yeux un instant, quelle idée, mais en même temps Morgan as vu mes cicatrices et ne semble pas avoir mal réagis en les voyants. De plus, il me semble qu'il m'a promis qu'aucun n'aurai un regard déplaisant sur moi.

- Qu'est-ce que fera Morgan aux personnes qui me feront du mal ou poseront un regard noir et méchant sur moi ?

Je la regarde avec anxiété.

- Ma belle, tu te poses trop de questions mais une chose est sûre c'est que quand Morgan dis quelque chose, il le fait.

***

Je m'avance et m'arrête brusquement, je pause ma main sur le bras de Salie.

- Ne me laisse pas s'il te plait.

- Aller ma belle, courage.

Je respire un bon coup avant d'entamer les premiers pas. Me voilà bien entouré dans cette épreuve, Salie prête à abattre des montagnes pour me voir dans les bras de Morgan et ... mon loup. Je me sens faiblir des jambes quand je nous vois approcher.

Je ne peu retenir mon soulagement quand j'aperçois la salle totalement vide.

- Il n'est pas l'heure ?

- Non, mais comme ça, tu n'aura pas à traverser la salle pleine. Assied toi à la place à laquelle tu avais l'habitude de te mettre. A côté de mes pommes, bien évidemment. Je m'installe, mon louveteau à mes côté et Salie prêt de moi.
Je l'admire même là, elle fait preuve d'une telle dévotion auprès de moi, bien que je pense que son amant lui fera signe de le rejoindre, j'apprécie le geste du moment présent.

- Alors, (en caressant le louveteau) comment vas-tu l'appeler ?

- Je ne sais pas encore...

- Tu n'as pas d'idées ?

- Non aucune.

- Pourtant tu as l'embarra du choix.

- Ah oui ?

- Oui, tu pourras tous simplement l'appeler...Live, Fight ou encore Hope.

Vivre, lutter ou espoir, je comprends qu'as travers ces mots elle me transmet un message, elle aimerait que mon animal soit le reflet de ce que je ressens. De ce que je vie actuellement.

- Ça fait très féminin non ?

- Peut-être bien.

- Je sens leur regard sur moi Salie.

- Ne t'en préoccupe pas. Je reviens.

En levant légèrement la tête mais assez pour que je puisse voir qu'elle m'a laissé pour aller parler à son amour et Morgan. Par anxiété, je me mets à caresser la fourrure de mon animal. Je baisse la tête aussitôt quand je croise le regard de Morgan. Je ne peux pas...

Salie reviens auprès de moi à croire que son chers et tendre lui à autoriser à me porter compagnie.

Dans un brouhaha, elle se relève soudainement.

- Tu veux ma photo peut être ?

Je me tourne vers la personne à qui elle semble s'adresser. Un silence de mort plane à présent. Mon visage évidemment mon côté droit était caché et maintenant que je me suis entièrement retourné... je l'expose aux yeux du monde.

Je vois Salie rougir de colère.

Priam se lève et fais les gros yeux à Salie comme pour lui dire de ce taire. Elle fait celle qui n'as rien vue.

- BANDE D'ABRUTIS ! J'AIMERAI BIEN VOUS Y VOIR MOI !

- Salie... assieds-toi. (dis doucement Morgan)

- TOUS CES POTS DE PEINTURES ! VOUS ME FAITES BIEN RIRE, SI VOUS CROYEZ QUE VOUS REUSSIERAI A QUELQUE CHOSE D'AUTRE MIS A PAR BAISER !

- SALIE ! ASSIS-TOI ! ET TAIT TOI ! (hurle Priam)

Je regarde les deux hybrides un instant, Morgan regarde en face de lui.

- Bien, continuons nos discutions et, mangeons maintenant.

La partie de la salle se trouvant devant Morgan perce le silence, mais ses catins au contraire reste figer et me dévisage. Je ne cesse de serrer Salie, c'est tellement dur de se sentir comme une bête immonde et repoussante.

- CELA SUFFIT !

Ce hurlement me fait sursauter. J'entends la rage et la haine dans la voix de Morgan.

- SOIT VOUS ARRETEZ ! SOIT JE VOUS FAIS TOUTES EXECUTER SUR LE CHAMP.

Il attends un instant, puis en saisie une part les cheveux, la forçant à se lever. Il l'a jette à terre au milieu de l'assemblée.

- MON SEIGNEUR, JE VOUS EN PRIS NE FAITES PAS CA !

Mon seigneur ? Jamais je ne l'appellerai ainsi et puis il ne se passe rien, je ne comprends pas, surtout des lors que je vois Morgan croiser les bras sur son torse prêt à admirer le spectacle. Je me penche à l'oreille de Salie.

- Qu'es qu'il va se passer ?

Je comprends vite la mise en garde quand je vois une meute mener par Minuit approcher, grognant, les crocs sortants n'attendant plus qu'un signe pour attaquer. D'un claquement de doigts, Morgan ordonne l'assaut. Les loups se précipitent sur la jeune femme recroquevillée sur elle-même, les hurlements d'effroi de celle-ci s'estompent au bout de quelques secondes mais le sang ne cesse de gicler atterrissant même sur les visages durs et fermés de Morgan et Priam. Cette scène m'horrifie. Il ne restera plus rien de cette fille, c'est sûr. Morgan desserre les bras.

- Il suffit ! Partez maintenant.

- Que cela vous serves d'exemple. S'adressant aux autres femme appeurée.

Il fait volt face et disparaît.

Il a fait ça pour moi ? Bien que soit relativement gore et inhumain, je ne sais quoi penser de tous cela, et je reste bouche bée devant un tel crime.