Damnés - La malédiction - TOME 1

CHAPITRE UN - Incompréhension

00h00

Des claquements de portes et des hurlements se font entendre dans tous l'immeuble. Que dois-je faire ? Peut-être qu'en restant ici ils ne remarqueront pas ma présence, peut-être qu'ils fouillent tous l'immeuble et que je n'ai pas d'autre choix que de fuir. Si je ne peux pas partir par la porte alors, il ne me reste qu'une seule solution : la fenêtre.

Je n'ai pas le temps de réfléchir.

J'ouvre la fenêtre avant de me pencher au-dessus du vide, je me pince les lèvres, si je tombe, la chute me sera fatale.

C'est peut-être mieux que d'être réduite à l'esclavage ?

Je lève la tête, l'immeuble est haut mais, ça doit être comme de l'escalade sans filet après tous. J'attrape la première pierre qui dépasse, je m'appuie et j'entame ma montée.

Ne regarde pas en bas.

- HEY QU'EST-CE QUE TU FAIS TOI, LA HAUT ?

Des rires résonnent

Ce sont des voix d'hommes, mon cœur bats à une allure folle. J'ose regarder en bas, vêtues de noir, des yeux qui brillent dans l'obscurité, ils n'ont rien d'humain.

C'est eux !

Mon rythme cardiaque s'accélère.

Ne t'arrête pas.

Quand j'arrive en haut, deux autres m'attendent.

- On a faillit attendre.

La peur

- ARRETE TOI !

Jamais.

Quand j'arrive au bout, j'ai beau vouloir continuer, le vide me sépare de immeuble d'en face. Pourquoi suis-je monter ? Ce n'est pas possible d'être aussi bête.

Mes yeux se ferment quand je les vois approcher. Je suis coincée. Un gémissement sort de mes lèvres quand je reçois un coup de poing qui me plaque au sol. L'un d'eux m'attrape au cou avec violence et me soulève sans difficultés.

- Arrête Rick, tu vas l'a tué.

- Elle m'a fait courir cette salope, c'est tous ce qu'elle mérite. (Ses yeux deviennent noirs)

- Justement, la mort serait trop belle.

Il me lâche me faisant tomber au sol.

- Fils de chien. Je gémis

Il se retourne.

- Pardon ? (Ses yeux deviennent rouges)

Noir, rouge... je pense que les sentiments se reflètent dans leurs yeux. Et là, je dirai que je l'ai mis dans une colère meurtrière.

- Je répète.... FILS DE CHIEN !

Une gifle vient épouser ma joue, suivit d'un sac qui me recouvre instantanément la tête. Je plisse les yeux pour essayer d'y voir quelque chose. Mes poignés se rejoignent dans mon dos, attachés comme pour un vulgaire criminel. L'un d'entre eux vint à me porter, ma tête heurte quelque chose mais, ce n'est pas douloureux. Je pense être sur une épaule tel un sac de pommes de terre.

Je tente de me débattre. Une main vint à heurter mes fesses.

- Arrête de gigoter !

C'est vrai que ça ne sert à rien mais, cela leur rend la tâche plus difficile et par la même occasion, me fait plaisir.

***

Mes yeux se ferment quand la lumière m'éblouit, je les rouvre et déglutit, d'autres femmes sont recroquevillées de peur et attachées tous comme moi a un mur de pierre. Nous sommes enfermées dans une pièce comparable à une prison. Mais, où suis-je ? Et qu'est-ce qui vas nous arriver ? Mes chaînes me font mal aux poignets et je commence à saliver. Le temps me paraît long à attendre la décision de ma sentence.