Chapitre 6. 17 septembre 2016.

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Nadia.

Dana rentre mais elle passe devant la cuisine sans même y jeter un oeil ce qui n'est pas dans ses habitudes. Mais je connais ses habitudes. Je connais Dana et là, l'heure est grave. Si elle s'est éclipsée directement dans sa chambre,  c'est qu'elle ne va pas bien.

Ni une ni deux, je pose les assiettes que j'avais commencer à disposer sur la table et je pars toquer à sa porte.

- Dana ouvre moi. Je dis espérant qu'elle le fasse.

Deux options s'opposait à elle, se mutiler comme elle a l'habitude de faire quand elle va mal ou m'ouvrir et me laisser l'aider.

- Laisse moi ! Me crie-t-elle avec une voix brisée.

Elle doit sûrement pleurer.

- Non Dana. Nos années lycées sont finit, nous devons repartir du bon pied et arrêter nos mauvaises habitudes. Je dis.

- Tu parles mais tu seras la première à te mutiler quand tu iras mal. Dit-elle.

Elle n'a pas tord mais je dois l'aider.

- Dana... ouvre moi. Je dis laissant ma voix prendre un ton désespérée.

Après ce qui me semble un temps interminable, Dana m'ouvre en larmes. Je la prend automatiquement sans mes bras remarquant sur son lit, le nécessaire pour se mutiler. Je devrais les prendre et les jeter à la poubelle, mais elle s'en procurait d'autres.

- Que s'est-il passé ? Je demande à Dana.

- J'ai appelé ma mère... M'annonce-t-elle.

Aie... Je connais assez son histoire pour savoir que ce n'est pas de bonne augure.

- Elle n'a pas répondue encore une fois. Finit-elle.

Dana n'a pas eu de chance côté famille... Ses parents ne l'ont jamais soutenue.

Flash-Back.

- Oui papa, je rentre demain avant 19h00. Je dis d'un tn agacée sur le pas de la porte.

- Ne prend pas ce ton jeune fille, je préfère être trop sur toi que pas assez. Maintenant file et fait attention.

Je descends enfin les escaliers rejoignant Dana en bas de mon immeuble. Elle me sourit légèrement avant d'écraser sa cigarette par terre et de me saluer de la main.

- Il te couve beaucoup ton père. Elle me dit.

- Oui... Je dis d'un ton lointain.

- Mais c'est bien crois moi. Me répond Dana.

Nous commençons ensuite notre marche vers un autre quartier de Paris. Celui où habite Dana. Je ne sais pas ce qui m'a attiré chez elle, mais elle au moins n'a pas se regard plein de pitié à mon égard. Elle sait ce que je ressens.

Nous arrivons devant un immeuble qui ressemble un peu au mien. Nous entrons et montons les marches jusqu'au deuxième étages.

- On est là ! Crie Dana.

Aucune réponse. Sommes - nous seules au final ? Dana me dit de la suivre quand je remarque ses parents, assis devant un echequier.

- Nadia est là. Dit Dana à leur intention.

Il ne relève toujours pas la tête alors Dana souffle et s'en va. Pas besoin qu'elle m'en dise plus sur leur relation. Je la suis et s'est quand elle me demande de l'excuser et que j'entre dans sa chambre que je comprends. Aucune photo d'elle et de ses parents n'a été visible sur les murs de son appartement ou de sa chambre, ils ne lui ont pas adressés un regard et Dana ne parle jamais d'eux, autant le dire, ils ne font pas attention à elle et elle en souffre malgré l'indifférence qu'elle montre.

Un amour d'une vie  Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant