Un amour d'une vie Tome 2

Chapitre 18. 25 décembre 2016.

Nadia.

J'ai passé la veille de Noël au restaurant avec les collègues de mon père et mon père. Comme chaque année. J'avoue que j'aurais préférée être seule avec lui mais bon. Il s'est amusé et c'est beaucoup mieux comme ça. J'aime le voir heureux et j'ai l'impression qu'il s'entend bien avec sa collègue Jeanne. Cela me ravie de le voir à nouveau épris d'une femme, ça montre qu'il a avancé et je sais qu'il aime toujours maman dans un sens.

Je suis actuellement dans mon lit, je réfléchie à tout ce que je peux faire de mes derniers jours de vacances. Je vais bien devoir retourner à l'université ainsi qu'à la résidence à un moment donné. Je me lève non sans mal et je rejoins mon père dans le salon. Lorsqu'il me voit, il sourit et me prend dans ses bras. Je m'assois à table et il m'apporte le traditionnel chocolat chaud fait maison avec les traditionnels cookies de maman. Malgré le fait que ce ne soit pas elle qui les a fait, il reste merveilleusement bon.

- Voilà pour toi mon ange. Me dit mon père en me tendant un minuscule paquet.

Je le regarde surprise. Je n'avais rien demandé. J'ouvre le paquet et je vois une petite boîte rouge. Je l'ouvre à son tour et j'y vois la bague de maman. Je regarde mon père médusé et je me lève pour le serrer fortement dans mes bras en retenant mes larmes.

- Merci papa. Je lui dis.

- De rien. Elle aurait voulu que tu l'aie.  Me confie-t-il.

Nous continuons note petit déjeuner dans une ambiance détendue et familiale et il m'annonce qu'il doit s'en aller. Je le laisse partir sans poser de questions et je m'attaque au ménage. Rien de mieux pour oublier ses problèmes. C'est tout ce que j'aie, des problèmes, sans cesse. Ça ne s'arrête pas, comme si j'étais maudite.

Une fois que je suis habillée et coiffée,  je me pose à mon bureau avec mon ordinateur et je me mets à taper quelques lignes. Écrire me libérera aussi. Soudain, on toque à la porte. Je me précipite pour ouvrir mais j'aurais mieux fait de ne pas le faire. Nolan se trouve devant moi, un sourire sur le visage et un petit sac décoré à la main.

- Qu'est-ce que tu veux ? Je lui demande sèchement.

- Laisse moi entrer. S'il te plaît. Il me dit.

- Pourquoi ça ?

- Parce que j'ai un cadeau pour toi. Quelque chose que tu attends depuis le début.

Je le laisse entrer sans vraiment comprendre et il s'avance dans le salon tandis que je referme la porte. Il me tend le sac que je prends avec réticence. Il y a un paquet et une lettre enveloppé. Sans hésiter je prends la lettre enveloppé. Je la déballe et me mets à la lire.

Chère Nadia,

Je sais que je t'ai déçu, je sais que je t'ai fais souffrir en partant et je sais aussi que ta mère est morte. Il m'a fallut du temps pour le comprendre et sincèrement, sans l'aide de Gideon je ne l'aurai sûrement pas compris tout de suite. Mais ce n'est pas ça le sujet de ma lettre. J'aurais aimé être là pour toi, prendre de tes nouvelles et montrer que je t'aimais réellement. Mais tu dois t'en douter, il a une raison pour laquelle je ne l'ai pas fais.

Alors que les cours reprenaient, je ne faisais que penser à toi, je ne mangeais presque plus, je ne dormais pas et mon état était déplorable. Mes notes étaient en dessous de la moyenne et je m'en fichais. Je ne voulais que toi. Un jour, ne tenant plus, je t'avais écris un long et beau message dans lequel je t'avouais tout cela, je te demandais comment ta mère allait et si tout allait bien pour toi. Je l'ai montré à John et à Aphrodite et tout deux ce sont opposés à ce que je te l'envoie. Je n'ai pas compris pourquoi et ils m'ont simplement dit que c'était pour notre bien à tous les deux, qu'il valait mieux que nous ne nous parlions pas et que nous restions sans nouvelles. Je n'avais pas compris pourquoi jusqu'au jour où Aphrodite m'a annoncé qu'elle ne voulait tout simplement pas que je te fasse souffrir, qu'elle ne voulait pas te voir souffrir à cause de la distance qui nous séparait et du fait qu'on ne pouvait pas être ensemble.