My Name is Peter...Peter Pan [TERMINER]

Chapitre 9 :

-Comment as-tu pu me faire ça ? me demande t-il avec un regard rempli de reproche.  

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PDV Clary :

Je ne comprends pas...

-Qu'est-ce qu'il y a Peter ? Je ne comprends pas, dis-je doucement.

Un sourire que je ne saurais décrire prend place sur son visage ;

-Tu ne comprends pas ? Un rire que je qualifierais de nerveux sort de sa bouche. Tu te moques de moi n'est-ce pas Clary ?

Désormais il me regarde avec un regard sombre. Mais qu'ai-je fait pour qu'il soit de cette humeur, pour qu'il soit énervé contre moi de cette manière ? L'expression de mon visage devait parfaitement traduire l'incompréhension qui m'habite car tout à coup Peter prend la parole mais cette fois-ci en mélangent sa rage à des cris.

- TU TE MOQUES DE MOI ? me cri-il. Alors tu n'as rien fait selon toi c'est ça ? Je ne pensais pas que mon absence aurait eu autant de conséquences ! Je pensais que nous étions des amis Clary, voir même un peu plus que ça. Je te faisais confiance, je t'appréciais beaucoup ma belle mais toi qu'est-ce que tu as fait ? Tu ne t'es pas gênée pour aller voir ailleurs une fois que je sois partis ! Alors ça fait combien de temps avec ton Roméo ? Deux ? Trois jours ? Hein ? A moins que même lorsque j'étais là tu sortais avec sans m'en dire un mot ? Je ne pensais pas ça de toi Clary, tu n'es vraiment qu'une traînée, tu me déçois ! Mais bon passons, alors comme ça tu travailles ? En si peu de temps tu as réussit à te trouver un travail et à te comporter comme un de ces adultes ? J'espère que tu ne t'es pas résolu à grandir tout de même ?

Il avait dit ces paroles avec une tel dureté que s'en était blessant. Combien de temps pense-t-il être parti ? Un semaine ? Deux ? Pense-t-il vraiment que j'avais totalement passé à autre chose ? Mais il n'avait pas le temps de dire plus de choses qu'une gifle magistrale s'abat sur sa joue. Il me regardait avec à la fois de l'incompréhension et de la rage. Il allait riposter mais je ne lui en laisse pas le temps.

-Tu te prends pour qui ? Tu te prends pour qui de me parler comme ça ? Mais voyons tu crois être parti combien de temps mon cher Peter ? Une petite semaine ? Et bien non figure toi ! Ça fait presque un an et demi que tu es parti sans donner la moindre nouvelle ! Pas même une petite visite ou un petit mot pour dire que tu ne m'avais pas oublié ! Rien ! Nada ! Pendant des mois j'ai sagement patientée à attendre ton retour assise à la fenêtre de ma chambre, mais il ne s'est jamais rien passé ! Alors au bout d'un certain temps j'ai arrêté d'attendre mais pas d'espérer. Ma mère ma aidé à trouver un travail et grâce à ce travail et aux personnes que j'y ai rencontré j'ai réussit à avancer malgré ton absence ! Alors oui, je suis désolé Peter de ne plus laisser ma fenêtre ouverte comme je le faisais avant mais à force d'attendre on perd espoir, je suis désolée aussi d'avoir essayer d'avancer du mieux que je pouvais, désolée d'avoir essayé de grandir un minimum pour ne pas finir enfermé dans un asile ! Car oui à force de patience, mes parents voulaient me faire interner ! Et c'est toi qui me reproche d'avoir avancé ?

Toute était sorti d'une seule traite tel de l'eau coulant d'un robinet. Son regard était encré dans le mien, le silence avait pris place dans la salle, un silence qui m'énervait. Alors je décide d'aller vers ma grande armoire qui se trouve derrière Peter et la pousse sans trop de difficultés pour que l'on puisse voir la totalité du mur. Ce dernier est totalement recouvert de photos.

-Tu vois toutes ces photos ? Ce sont des photos des bons moments que j'ai passé avec mes amis. Et si tu prends la peine de bien regarder, tu verras qu'aucune d'entre elle n'est "simple", sur chacune d'entre elle nous nous comportions tous comme des enfants. Et tu sais pourquoi ? Alors oui j'ai appris à grandir, à évoluer un minimum mais jusqu'à aujourd'hui j'ai toujours du mal avec le fait de grandir et mes amis ne me force pas à grandir comme le font les autres personnes, eux ils m'encouragent et entrent dans mon monde et s'amusent avec moi. C'est pour ça que je les aime.