aloes

tu m'as doigté

oops, une phrase de trop

un gémissement de trop

une scène au lit de trop

vêtements en moins

mais tu n'as pas juste fait ça. ça sonne ridicule et stupide, mais tu m'as aussi fait accroire que j'étais belle, que j'te rendais heureuse, que je te rendais belle. faut croire que tu peux très bien être magnifique sans moi. t'as été la première personne à m'embrasser avec "envie", à me mordre de tes douces lèvres, à marquer mon cou comme territoire, à me faire accroire que j'étais vraiment belle, que j'avais un très beau corps, que t'adorais mes mamours sur ta peau brûlante.

"il te fixait"

comment t'as pu remarqué ça? tu ne m'aimes même pas

t'as vu que ce garçon m'observait, et je m'en foutais

je voulais que tu me regardes, toi

que tu te dises que tenir ma main au bord de la route t'apaisait

que m'embrasser te procurait un bien fou

on s'est embrassées proche de chez moi

"tu goûtes bon wow!

- alors embrasse-moi une autre fois."

alors on s'est frenchées  sur le trottoir, avec mon suçon à l'orange dans ma bouche

tu m'as pris la nuque, il me semble

j'espère juste ne plus m'en rappeler 

quand j'vais passer magasiner 

quand j'vais marcher sur ce trottoir une autre fois

pis le pire c'est que j'te voyais hésiter, mais finalement tu me souriais et tu me rendais heureuse. tu me caressais, pas juste les joues. parfois même, on le faisait quand ce n'était pas le moment. j'riais intense avec toi, dans ma banlieue, dans la salle de bain où tu m'las fait une couple de fois. grosse conne.