comment on prend pas soin d'la planète pis qu'on s'en fiche de plus en plus,
combien notre mémoire peut encaisser de souvenirs,
combien de secrets on garde pour nous-mêmes même après la fin d'nos vies,
comment on traite les autres qu'on n'connait pas. et qu'on ne veut pas connaitre.
intense.
combien de vêtements qu'on essaie en espérant qu'on rentre bien dedans,
comment nos cerveaux stockent l'information de l'extérieur,
comment nos proches vivent des expériences tous plus traumatisantes les unes qu'les autres,
combien de cris du coeur on n'dira jamais à voix haute.
difficulté.
s'exprimer sans se chier.
manger sans s'faire mal regarder.
mettre des vêtements qu'on aime bien.
des cheveux entremêlés comme si copuler était dans la routine.
la vie est intense et la seule façon de s'en reposer, c'est d'dormir. oublier tout autour, pourquoi on est là, on le saura probablement jamais. faut grandir, en essayant de pas mourir de peur face à tout et rien à la fois. les relations personnelles se brisent, l'intimité s'casse. les rires s'harmonisent ensemble et les pleurs se distancent. on laisse tomber les amours et les amitiés, par manque d'attachement de l'autre côté, en s'disant que ça va aller mieux les autres années.
mais les autres années, rien n'a changé. on est encore les mêmes humains qu'avant, toujours aussi stupides, intelligents, fascinants. nos anciens liens avec les gens d'autrefois nous font souffrir encore quelques fois, on y repense en pleurant. on s'dit que l'autre n'en a rien à battre de notre vie mouvementée et changée. et tout ça, c'est une shitload d'émotions.
les émotions traversent nos corps et c'est tout un choc. à force de perdre tout autour, on ne ressent plus rien. j'garde les vieilles lettres d'amour d'une relation d'adolescentes, je vais probablement garder le collier que m'a offert ma prochaine ancienne compagne qui m'aura brisé violemment, je n'vais jamais jeter les coquillages de voyage.
la vie est un voyage, difficile et impossible. on va mourir, on va vivre, on va sourire, on va pleurer. mais l'important, c'est de vivre intensément.
- une laurianne qui essaie de faire la morale
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aloes
Poetryles pensées des autres troublent votre parcours. pis l'aloès c'est doux, ça sonne full bien en plus non? meilleur classement : 24 (j'pense)