aloes

et bien merde

le sens de l'appréciation, la présence de la fascination, l'orage (en toi) qui se calme,

c'est ça qui me manquait ; 

qu'on se soucie vraiment de moi.

qu'on s'attache à moi et qu'on me le prouve.

pas qu'on prouve des mensonges.

à long terme, j'me dis "merde"

c'est pas des paroles blessantes, ni réconfortantes,

mais elles me font réfléchir.

j'suis restée attachée à des roses piquantes mais fanées.

j'ai pas fait exprès de m'emprisonner là,

on m'avait justement dit que oui,

des risques pouvaient intervenir,

mais chaque aventure dangereuse et risquée rapporte des souvenirs volumineux, non? 

à la fin de ma mini histoire, elle s'obligeait à m'apprécier,

peut-être même au début.

des souvenirs y sont rattachés, des bons et des moins bons.

laisser (pour toujours) quelqu'un qui avait et qui devait avoir une place dans votre coeur, ça n'enchante pas.

c'est surtout douloureux de devoir vivre avec Optimisme et Fierté quand la seule personne qui te faisait accroire que t'étais le rayon de soleil dans sa vie, te mentait depuis le début.

elle ne s'occupe pas de toi, aucun plaisir à le faire, elle ne fera jamais pareil comme toi tu le ferais pour elle. 

et le problème, c'est pas que je m'attache, j'adore m'attacher,

j'adore aimer et apprécier chaque petite chose de la vie, profiter de ce que j'ai, sourire à la vie comme on dit. 

mais le problème, c'est l'importance que j'ai aux yeux des autres. ça ne me dérange pas de ne pas m'faire apprécier et de ne pas m'faire approcher, j'suis née sans frère et soeur, j'naime pas tant avoir l'attention sur moi, j'ai l'air dépressive quand j'suis seule chez moi, la créativité et l'envie de vivre, j'pogne ça chez moi.

mais s'faire arnaquer, s'faire jouer dans le dos, un "semblant-d'apprécier", ça m'donne le goût de taper dans l'mur jusqu'à temps que mes poings aient l'air de deux cubes trempés dans d'la confiture à fraise. 

je veux être heureuse, vivace d'esprit, créative, inspirante, pas qu'une jeune adolescente en train de vivre une peine de coeur universelle à cet âge là d'la vie. 

si j'te souris, c'est pas pour faire bonne impression, mais pour te faire sourire aussi. souris pas si tu veux pas faire d'efforts et ne souris pas en retour si tu veux mourir décalissé. 

écrit avant d'pleurer.