Chapitre 18: Parce que la Lune est le rêve du Soleil

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~Chapitre posté dans l'empressement. Il est sûrement de moins bonne qualité et moins agréable à lire que les autres, veuillez m'en excuser, vraiment~

Nous avions presque fait la moitié du chemin pour arriver jusqu'à l'abri. Les autres parlaient, derrière moi, tandis que je tournais et retournais la petite bille de glace dans ma main. Ce qui était étrange, c'est qu'elle ne fondait pas. En y regardant de plus près, l'on aurait dit que les quelques endroits abîmés étaient fait volontaire. J'entendis Tobio courir jusqu'à moi, la neige s'enfonçant sous son poids. Je cachais la petite bille dans ma poche aussitôt.

-Qu'est-ce que tu caches ?
-Moi ? Rien.
-Tu mens. C'est vraiment flagrant.
-Très bien, je cache quelque chose. Mais tu n'en sauras pas plus.
-Mais pourquoi ? Tu n'es pas censée me considérer comme un frère ?
-Ça ne change rien du tout. Peut importe les arguments que tu m'apporteras, je n'en démordrais pas.
-Mais pourquoi ? Je ne le dirais à personne.
-Tobio, laisse-moi tranquille !
-Donne-moi une bonne raison. Déclara-t-il alors qu'on s'arrêtait devant l'abri, et que Marlène ouvrait la porte à l'aide d'une clef.
-« La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Lâchais-je avant de rentrer, suivie des autres.
Sur la table nous attendait un repas copieux, prêt à être dégusté.
-Bon, enlevez vos manteaux, lavez-vous les mains, et à table ! Déclara Marlène.
L'on s'empressa tous les quatre de rejoindre notre chambre, et d'enlever nos vêtements chauds. J'attrapais discrètement la petite sphère, que je glissais dans ma poche, avant de rejoindre les autres à table.
Le repas fut délicieux, mais je fus la première à terminer. Respectant les règles de politesse, je restais assise, attendant que tous aient fini. Je me souvenais soudainement que j'avais pensé à apporter l'étrange cadeau d'Hiver, et la sortais discrètement. Je profitais du fait que les autres soient lancés dans une discussion passionnante pour l'étudier. Malgré le fait qu'elle soit abimée, elle restait très joli, brillant comme un diamant arrondi. Nathan tourna son regard vers moi, et remarqua ce que je tenais dans les mains. Ce dernier semblait d'ailleurs s'être habitué à ma présence, et parlais un peu plus souvent qu'avant. Il m'avait même adressé la parole en venant me voir quand nous patinions.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Euh... Je n'en sais rien. C'est Hiver qui me l'a donné. J'essaye de deviner ce qu'elle représente. C'est peut-être un message d'Hiver. Je me plais à y croire en tout cas. Avouais-je.
-Si cette bille représente quelque chose, ce doit être la Lune.
Je la regardais d'un peu plus près. Impossible. Cela ne ressemblait pas vraiment à la Lune. Ou alors avec beaucoup d'imagination...
-Je ne pense pas. C'est peut-être juste une bille abimée ?
-Dit ce que tu voudras. Je suis et reste persuadé que c'est la représentation de la Lune. Conclut-il.
-De quoi vous parlez ? Demanda Juliette en attrapant un morceau de pain.
-Rien, rien.
Le reste du repas se passa calmement, composé de plusieurs sujets de discussion, auxquels je prenais part avec plaisir, apprenant à mieux comprendre mes camarades. C'est comme ça que j'appris que Juliette se passionnait pour la danse, sur pieds, et sur glace également, et que Nathan était-ce que l'on pouvait appeler un génie des arts martiaux. Tobio semblait bien se débrouiller dans ces arts également, mais n'avait pas de talent particulier. Mis à part sa nature de Gardien, évidemment.
J'étais pleine d'entrain en sortant de table, encore choquée de ce qu'il s'était passé la veille, mais prête à avancer malgré tout. Mais certaines choses étaient inoubliables, et plus particulièrement, l'image du canon pointé sur moi, qui resterai, malgré toute ma volonté, gravé dans ma mémoire. Mon énergie retomba, quand on m'apprit qu'on allait avoir une après-midi faite d'apprentissage. Autrement dit, le retour au lycée.
Marlène nous conduisit dans une salle aménagée en salle de classe. Deux ensembles de tables, l'un derrière l'autre, et un ancien tableau avec des craies décoraient la petite pièce, en plus d'un buste en marbre et d'une peinture. Cette pièce était si petite, que les seules quatre places tenaient à peine, et que, de chaque côté de la double table, une seule personne pouvait se tenir debout. Malgré cela, elle avait un certain charme. Marlène prit place près du grand tableau vert, et inscrit quelque chose au tableau : « Qu'est-ce qu'un Gardien ? ».

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