Le demon et la prêtresse

La prêtresse

Je m'acharne pour rien. Il n'a visiblement pas envi que je le soigne. Je déteste l'odeur du sang et je ne supporte pas voir une personne souffrir. Décidément, je n'ai pas changé. Toujours aussi gentil. Ah, Hinata ! Ça fait deux jours que tu es ici. Je n'en peux seulement plus. Comment vont les autres ? Qu'est-ce que Kiba va dire aux autres ?

J'entends la porte de ma sois disant chambre souffrir. Malgré le bandeau sur mes yeux, je peux sentir les rayons du soleil sur ma peau blanche.

<<- Tu es résistante. Tu n'as rien d'autre à faire qu'accepter notre marché.

- Sérieux ! Si tu veux la paix entre nos deux mondes, comme veux-tu que je te donne chaque fin de semaine 100 humains pour nourrir tes monstres !

- Mais oui. En échange, je vous donnerai des démons pour vous protéger.

- Et les humains que je te donnerai, eux ils vont mourir. Désolé mais c'est non !

- Tu restera plus longtemps ici, et sans manger.

- Tant mieux, comme ça je pourrais mourir plus tôt que je ne le voulais.

- Tu es vraiment bizarre. Je vais chercher quelqu'un qui va te laver, enlever ne signifie pas puer à en tuer le kidnappeur ! >>

Je lâcha un rire malgré moi. Je ne le vois pas, mais je me l'imagine sourir. J'entends la porte se refermée une seconde fois.

Après au moins 1h, la porte s'ouvre à nouveau. Je sens deux grandes mains se poser sur mes joues. Peu à peu, je commence à percevoir la lumière du soleil. Je tombe nez à nez avec Naruto, le démon que j'avais rencontrer dans la forêt.

<<- Toi ici ?

- Salut Hinata. Je suis le neveu de Mema.

- Sérieux ! C'est toi qu'il a envoyé pour m'aider ?

- Oui. Viens, je vais t'aider à te laver. >>

Il me relève. Je ne sens plus mes jambes et je crois que je vais m'écrouler. Naruto l'a sûrement compris, puisqu'il passe un de ses bras nous mes cuisses et l'autre derrière mon dos. Je ne peux m'empêcher de rougir devant se geste. Je le regarde discrètement pendant qu'il me porte dans ses bras. Je trouve qu'il serait plus beau en blond.

Je regarde le château. Roi des démons peut-être, mais son sens du décor fait trop paysan. Quoi c'est pas méchant !

<<- On va où ?

- Dans une rivière pas loin d'ici. Tu vas prendre un bain ! >>

Devant lui ? Décidément, cet homme m'exite beaucoup trop. Un peu trop même.