Parallèle

Chapitre 1

Mes cheveux entremêlés dans un chignon, mes doigts jouant avec une mèche qui dépasse, j'essaie de comprendre ce cours si lassant. Les mathématiques ne sont pas la matière que je préfère, même, je dirais que je ressens une haine monumentale envers cette matière qui n'a été créé si pour nous torturer l'esprit avec ces lettres et ces chiffres, avec ces théorèmes, et j'en passe.

-"Tu as compris Sarah?" dit mon professeur.

-"Je n'ai pas dis l'inverse, et du moins, je n'ai rien dis du tout, mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas compris." lui dis-je.

-"Tu ne dis rien, et arrivé devant les examens, tu échoues, comme toujours Sarah." dit-il, avec son sourire arrogant.

-"Si j'échoue, c'est peux être que l'enseignant ne fait pas son travail correctement, et c'est désormais pour cela que j'ai arrêté de suivre, vous ne croyez pas?" dis-je, sarcastique.

Il me regarda avec un air outré, et colérique. Mais, comme si la chance était de mon côté ce jour là, la sonnerie retentit.
Je pris mes quelques affaires, et sortir de ce cour qui me paraissait interminable. Ce professeur ne cesse de s'en prendre à moi, depuis le début de l'année, et c'est pour cela que je joue à lui répondre d'une telle manière.

-"Sarah, ne regarde pas derrière toi, surtout pas." dit Elsa, ma meilleure amie.

Par pur réflexe contradictoire avec celle-ci, je me retourna. Parfois, j'aurais envie de l'écouter, juste pour ne pas à avoir à souffrir, comme à l'instant.

-"Oh, Sarah va pleuré? Tu sais, Hugo n'était pas fait pour toi, tu ne pouvais pas te permette d'avoir des critères de au niveau, vu ton physique. "

Ceci était des paroles d'une pur salope, s'appelant Julia. Elle se décrit comme la nouvelle copine de mon ex, Hugo.

-"Julia, je ne vais pas m'en prendre à toi, car je risquerai de tomber très bas, tu vois? Mais par contre, je vais me faire un malin plaisir à m'en prendre à ton petit chien.
Hugo, je ne pensais pas que tu aimais le genre de fille à couché avec ton meilleur ami, c'est ton choix après tout." dis-je.

Je les laissais, tous les deux, dans le couloir. Un beau petit couple de batard formaient-ils désormais.

-"Tu vas bien?" dit Elsa, hésitante.

C'est ce genre de question que je déteste tant. Parfois, les gens te demandent si tout va bien, par pur marque de politesse, en réalité, ils n'attendent pas une réponse, ils veulent seulement démontrer que ce ne sont pas des personnes manquant d'éducation. Mais, je pense que Elsa, ma meilleure amie, attends une réponse, et pour ne pas répondre non, et avoir à expliquer pourquoi, je vais faire comme à mon habitude, et répondre tout simplement oui.

-"Oui, pourquoi ça n'irait pas?" dis-je.

Elle ne répondit pas, et pour tout dire, elle n'avait pas à y répondre par peur de faire l'irréparable en me reparlant de ce beau petit con de Hugo.

-"Tu sais, tu devrais rentrer chez toi pour te reposer, tu es toute pâle, et tu n'es pas dans ton état normale, tu caches tes sentiments de douleur, comme à ton habitude, et croix moi, je n'ai pas envie que tu exploses au lycée, alors ce serait préférable que tu rentres." dit-elle en s'arrêtant dans un couloir.

Je la fixais quelques secondes, me demandant si elle avait raison, ou non.

-"Je pense que tu as raison, je vais rentrer." dis-je.

Elle me fit la bise, et je partis en dehors du lycée, appelant ma mère pour venir me chercher. J'ai décrété que j'étais malade. Après tout, il ne me reste qu'une heure de langue, et de sciences.

Quelques heures plus tard.

Je suis allongée sur mon lit, les larmes ne peuvent arrêter de couler. Je n'arrive pas à accepter qu'il m'est quitté. Pourtant, je fais tous pour l'oublier, mais sans effets.
Pourquoi faut-il que les sentiments existe?

Les sentiments sont une forme d'attachement, de possession, d'émotion, de désir, de partage, c'est une langue qu'à crée notre propre corps. Nous ne pouvons renier nos sentiments, nous les ressentons, nous les possédons, et quand ceux-ci sont partagés avec un être qui ressens les mêmes choses que vous, ça fait du bien. C'est comme si votre monde était en fusion avec la personne que vous aimez et qui vous aimes. C'est comme si vous pouvez lâcher prise, en sachant pertinemment que celui-ci vous rattraperez. Alors, quand vous ressentez tous cela, à cet instant, vous ne pouvez donc renier à ce qui se nomme l'amour. C'est à cet instant là, que le monde devient plus beau.

Par ailleurs, les sentiments que vous ressentez peuvent être non partagées, chiffonnés. C'est comme si le lien d'attachement entre vos deux personnes s'étaient brisé. Et à cet instant, votre corps ne répond plus, il rejette toute forme d'affection, d'amour. Alors, l'amour qui vous a rendu si heureux, fait l'effet inverse, il vous rend malheureux. Car celui-ci n'est plus partagé, car celui-ci est devenu inexistant.

L'amour est une forme de bonheur avec un effet secondaire à retardement.

Oui, l'amour est un jeu, sois tu y es gagnant, ou sois perdant.

Les personnes les plus heureuses, sont les personnes qui ne goûtent pas à cet amour. Ils ne connaîtront pas ce qu'est ce bonheur, mais ne sauront jamais ce qu'est le malheur, le désarrois.

Sois l'on est aventurier, sois l'on est timoré, une personne qui craint le risque, introvertis.

L'amour n'est-il pas une partie de poker? Un risque à prendre? N'est-il pas comme le paradis et l'enfer? N'est-il pas porteur de bonheur et de malheur?

-Messages.

De: 06********: "Je suis désolé pour toi, Hugo est un crétin. Tu as pris le risque après tout? Tu sais, l'amour est médium. Il se trouve à l'intermédiaire du bonheur et du malheur. Être médium, c'est se trouver à l'intermédiaire du monde réel et de la mort. Il n'y a pas tellement de différence, tu ne trouves pas?
Au faite, moi c'est Harry."

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