Chapitre 13

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Point de vue de Sarah :

J'étais sous la pluie, et ma mine attirait quelques regards. Pourquoi le monde s'abat-il sur moi? Je ne connais pas le vrai malheur, certes, mais je connais la souffrance, la douleur. Vous savez, cette douleur, qui vous transperce le coeur et qui vous tue à petit feu.

J'avais toujours avec moi, ce morceau de feuille qui était tombé de mon casier. Ce n'était qu'une photo, une photo de Harry, et d'une autre. Harry s'est alors réellement venger de sa sœur sur moi, il s'est servit de moi. Je n'ai pas la force de le détester, car je sature. Je n'en peux plus d'aller mal pour de tels choses.

-"Sarah? Je t'ai cherché au casier et tu n'y étais pas ! Qu'est ce que tu fais sous la pluie?" dit Maria, inquiète.

Je la regardais, et lui tendis ce bout de paperasse.

Ses yeux se froncèrent, et ses poings se fermèrent.

-"Comment a-t'il pu oser ?" dit-elle en colère.

-"Je m'en fiche, cela ne me préoccupe plus. Je ne veux plus accorder de l'importance à la douleur et à la souffrance." dis-je.

-"Tu ne veux plus apporter d'importance à l'amour ?" dit-elle.

-"Exactement." dis-je.

Ellipse de deux mois.

17h38.

Maria et moi avions été invitées à un soirée, dans une grande maison. Elle essayait toute sorte de robes aussi ravissantes les une des autres.

-"Maria, je te conseille de prendre la blanche, elle te va à ravir!" dis-je,souriante.

-"Tu penses ?" dit-elle, hésitante.

-"Certaine. Et puis cela ne laissera pas indifférent le petit Peter!" dis-je, en riant.

-"Tu niaises Sarah !" dit-elle, en rejoignant mon rire.

Maria m'avait conseillé de prendre une robe noir qui m'arrivait aux genoux avec tes talons beige.

-"Sarah, tu sens les hormones à 10 kilomètres !" dit-elle.

-"Déjà, je ne suis pas sur que ta phrase est réellement un sens, et ensuite, tu dis des bêtises!" dis-je.

Elle ria de bon coeur, et commença à se lisser les cheveux. J'étais prête, mais Maria ne l'était pas. Elle avait mit du temps à choisir sa robe mais avait fini par prendre la blanche.

-Messages.

-De "Harry" : Bonjour mon ange, tu me manques. Je reviens dans très peu de temps et crois moi que j'ai hâte d'être à tes côtés... Je t'aime."

Je jetais mon portable sur le lit et partit de la pièce, de cette suffocante pièce.

-"Sarah, tu vas bien?" cria Maria.

Je ne répondais pas, par peur d'exploser.

-"J'ai effacé ce message stupide. Pense à autre chose. Ce soir tu vas t'amuser!" dit-elle, devant moi.

Je souriais, face à cela. La scène était comme dans un pauvre film.

Une fille se fait briser le coeur, et va noyer son chagrin en compagnie de sa meilleure amie, et pour couronner le tout, l'ex revient.

-"Merci, Maria. Tu as raison, ce soir je vais m'amuser, et penser à autre chose. Si l'on veut s'en sortir et ne plus souffrir, il ne faut pas s'attacher à la douleur."

-"Exactement ma poule!" dit-elle.

Nous sortions de la maison, enfin prête à partir.
Ce soir, je devais m'amuser, je devais profiter de cette vie pleines de petits obstacles ridicules tel que l'amour.

Parallèle Où les histoires vivent. Découvrez maintenant